Voici les places qui restent au 08/09/2024

• Vertivictuailles = 1 place
• Master de Muscadet = 5 places

Pour s’inscrire vous devez cliquer sur le lien ci-dessous.

Il reste également de la place dans un atelier Libertivin :

• Champagne : une invention anglaise ? – Conférence dégustation avec Guy Saindrenan le 1 octobre 2024 – Tarif adhérent = 25€ – non adhérent = 30€ (7 places)

Et pour s’inscrire aux ateliers Libertivin, il faut cliquer sur le lien ci-dessous :

^{examen du master de Muscadet 2023}

A ce jour, compte tenu du mercato d’été, nous avons quelques places disponibles pour l’an prochain :

Il reste 1 place sur Vertivictuailles du fait d’un désistement, 5 places à Découvertivin, 1 place à Vertivingstone et 9 places au Master de Muscadet.

Inscriptions sur :

Par ailleurs, à partir du 5 septembre, les adhérents pourront s’inscrire aux ateliers “Libertivin” : plus de 90 places disponibles à choisir parmi ces 6 ateliers.

Pour les personnes qui ne sont pas adhérentes, il faudra attendre le 7 septembre pour s’inscrire aux ateliers Libertivin : inscription en ligne sur ce site ou à la journée des associations de la ville de Vertou samedi 7 septembre de 9h30 à 15h, Halle des Sports à Vertou.

Le Pineau d’Aunis est le cépage historique des AOC Côteaux du Loir et Côteaux du vendômois (souvent assemblé au Gamay). C’est un cépage sur lequel nous avons peu d’informations historiques malgré une thèse sur le sujet mais pour lequel on a identifié une parenté avec une cépage béarnais (ce qui permet de faire moultes hypothèses qui ne sont pas confirmées). Quoiqu’il en soit, les premières traces que nous avons du cépage sont à Guérande en 1755. Ce qui tend à montrer qu’il est venu de la mer. 500 hectares de ce cépage sont plantés en France. Il est très présent en Anjou en IGP et en vin de table

Le Pineau d’Aunis a une caractéristique variétale notable. Il sent violemment le poivre noir surtout quand il est récolté pas trop mur.

La dégustation a été marquée par de nombreux vins très dilués. Le millésime 2021 n’a pas aidé. Beaucoup de défauts également : brettanomycès, volatile… Côté domaines, pas de grandes surprises : Colin, Bellivière : c’est toujours sérieux. Découverte pour ma part du Domaine Delobel qui signe un vin élégamment structuré. Tiré-Pé offre aussi un Pineau d’Aunis à retenir.

Dégustation en aveugle comme d’habitude.

Touraine, Domaine de l’Aumonier, Quesaco 2021
Légère réduction, poivre léger, léger, acide. Bien

Côteau du Loir, Domaine Gigou, 2021
Cerise, cuve à fuel, poivre puissant, un peu de jus, assez rond, robe très légère, bouche juteuse, rétro poivré, tanin de rafle ou de pépin. Bien ++

Vin de Table, Domaine les Grandes Vignes (Vaillant), 100% Pineau d’Aunis 2021
Gouache, sparadrap, forte volatile. Moyen

Vin de France, Domaine le Briseau, Mama Mouchi 2021
Pas très aromatique, poivre, simple, léger, un peu de volatile, perlant. Moyen/bien

Coteaux du Vendômois, Patrice Colin, Emilien Colin 2021
Nez puissant, poivre, un peu de matière et de volume en bouche qui fait du bien après quelques vins très légers. Léger tanin mais assez sévère. Un peu rude mais bien fait. Très Bien

Côteaux du Loir, Domaine des Maisons Rouges, Garance, 2019
Fruité un peu fermentaire, volatile, pétillant, rond, acide. Moyen

Vin de France, Domaine Delobel, La Parenthèse 2022
Nez de poivre, de rouge à lèvre, bouche onctueuse, tanin assez serré. Good job. Bien ++ / Très Bien

Vin de France, Les Athlètes du Vin (Vinibegood) 2022
Fruité, poivré, simple. Très léger en bouche. Bien

Vin de France, Clos du Tue Bœuf, Pineau d’Aunis 2022
Vin dominé par une violente volatile au nez comme en bouche très piquante. Moyen

Coteaux du Loir, Domaine de Bellivière, Rouge Gorge 2020
Nez très mur, confit, grenache, bouche dense, tanin un peu collant/séchant qui colle aux dents. Belle matière mais tanin de bois un peu collant. Bien++/ Très Bien

Vin de France, Château Tiré-Pé, La Nomade 2019-2020
Nez très mur, Bouche travaillée, tanin serré, dense. Bien ++/Très Bien.

On peine à reconnaître le Beaujolais d’antan en ces millésimes marqués par le réchauffement climatique. 2020 ne fait pas exception. Les tanins du Gamay s’arrondissent comme des Grenaches, même sur Chiroubles réputé produire des vins d’altitude donc plus frais…

On sent, comme ailleurs en Beaujolais des volontés d’appuyer son vin sur des vinification spécifiques : d’une part de faire des vinifications plus bourguignonnes avec sans doute des éraflages plus poussés et d’autre part des vinifications plus traditionnelles en semi carbo. Parmi ces derniers, Daniel Bouland est au-dessus de la mêlée. Ce n’est pas une surprise mais c’est bon de le dire quand même. On trouve aussi des vinifications sans doute peu sulfitées plus ou moins réussies mais en tout cas particulièrement réussies chez la vigneronne Pauline Passot (la Grosse Pierre) : une découverte pour nombre d’entre nous.

Dégustation et commentaires en aveugle. 3 points attribué aux 3 vins préférés par les participants.

Chiroubles, Domaine de Vernus 2020
Nez fruité, grillé, café, cerise, bouche friande, facile souple et juteuse. C’est un vin moderne, très gourmand, assez frais, digeste, pas de tanins perceptibles, assez nerveux. Moderne et bien fait. Consensuel. Très Bien + (9 points).

Chiroubles, Arnaud Combier, 2020
Très aromatique, légèrement animal, végétal, floral, cerise amaretto. Bouche fruitée gourmande, tanin râpeux, haché, très tradi finale très acide. Plus de maturité n’aurait pas nuit. L’effet de succession est compliqué. Bien + (1 point)

Chiroubles, Georges Descombes, Vieilles Vignes 2020
Réduit au premier nez, cerise, griotte, marsala dans un second temps. Bouche assez mure, assez ronde, tanin arrondi. Gourmand sans être très long. Vivacité présente mais équilibrée. S’améliore à l’aération. Carafage nécessaire.  Bien ++ (6 points)

Chiroubles, Domaine de Thulon 2020
Nez de mure, cassis, bouche bien structurée, tanin mur, assez puissant. Assez traditionnel également. Bien ++ (6 points)

Chiroubles, Domaine Ruet, La Fontenelle 2020
Nez fruité, précis, confiture. Bouche mûre , souple,  relativement légère, tanin arrondi très travaillé. Un ensemble assez moderne, homogène qui donne envie de manger un boudin-noir-purée.  Très Bien + (12 points vainqueur ex aequo du collectif de ce soir)

Chiroubles, Domaine de La Grosse Pierre, Claudius 2020
Premier nez peu aromatique qui s’ouvre progressivement sur des notes d’amande, de cerise, de cannelle, d’épices. La bouche est ronde, juteuse, umami, légèrement sucrée, fine vivacité qui contribue à un bel équilibre d’ensemble assez addictif.  L’équilibre évoque des vins peu sulfités associé d’une vinification précise. Vraiment une belle réussite. Très Bien++ (12 points Vainqueur ex aequo du collectif de ce soir).

Chiroubles, Château de Javernand, Vieilles Vignes 2020
Réducteur, Animal, bouche souple, un peu légère, tanin un peu dur. Pas dans une très bonne phase. Bien + (3 points)

Chiroubles, Daniel Bouland, Chatenay 2020
Epicé, feuille morte, bouche épaisse, crémeuse, tanin précis, trapu, puissant, un vin de garde sur un équilibre assez traditionnel mais quoi qu’il en soit un autre niveau d’intensité et de densité que tout ce que nous avons goûté ce soir. Très Bien ++ (9 points)

Chiroubles, Domaine des Marrans, Aux Côtes 2021
Nez intéressant fruité, floral, pivoine, bouche assez légère, tanin un peu sec… millésime compliqué… Bien ++ (4 points)

Chiroubles, David Chapel 2019
Nez animal, métallique, évolué, volatile. Une vinification qui semble aussi peu sulfitée mais une vinification nettement moins maîtrisée. Peu convainquant Moyen/ Bien (0 points)

Il est désormais temps de s’inscrire pour les ateliers de Vertivin saison 2024-2025. Début des hostilités en septembre 2024.

Après les inscriptions de la horde des adhérents, il ne reste pas beaucoup de places mais au moins à ce jour 12 juin 2024, il en reste dans deux groupes.

Pour s’inscrire, il vous faudra régler :

• une adhésion (15€ pour une adhésion individuelle et 20€ pour une adhésion couple).
• ET une participation aux activités au choix (par personne)

Les Inscriptions se font en ligne, via le site HelloAsso, qui permet l’adhésion individuelle ou couple, le choix des ateliers et le paiement en ligne. Cochez bien la case “ne pas soutenir Hello-Asso” si vous ne souhaitez pas laisser de pourboire au prestataire. Le mail que vous indiquerez sera celui sur lequel arriveront les mails de rappel des séances.

Le calendrier des séances est en ligne sur le calendrier perpétuel de Vertivin
Les thèmes de séances indicatives sont en ligne sur https://vertivin.fr/les-seances-prevues/
Et je ne saurai trop vous conseiller la lecture de la page Vertivin “comment ça marche ?” ou vous trouverez 98% des réponses à vos questions.

Il y aura également des séances à la carte “LIBERTIVIN”, mais les inscriptions se feront en septembre, le choix des thèmes n’est pas encore finalisé. Les adhérents ont quelques jours de priorité pour s’inscrire avant les non adhérents.

Les inscriptions et le paiement de votre participation aux activités à Vertivin sont disponibles en cliquant sur le lien ci-dessous :

Avec Laurent Bouchaud, Jean Bosseau fait partie des vignerons de la ville du Pallet qui m’ont jusqu’à présent le plus marqué. Mais les bonnes choses ont une fin, Jean Bosseau, vient de céder le domaine en 2024 à un jeune ingénieur agronome : Matthieu Bodin (nous lui souhaitons au passage plein de succès). Jean Bosseau est la 5^e et dernière génération d’un boulanger-vigneron installé en 1870 qui a échangé des arpents de vignes contre des miches de pain à l’époque du phylloxera.

Pour étudier la carrière de Jean Bosseau, celui-ci nous a proposé une verticale de 11 millésimes de la première cuvée du domaine : la cuvée Tradition.  11 échantillons témoins de ces années de réchauffement climatique (plus un seul vin chaptalisé à partir de 2016, des rendements des années gélives assez hallucinants : 15hl/ha en 2021, 11hl/ha en 2017, 6,70hl/ha en 2016).

La cuvée Tradition porte bien son nom : elle est traditionnelle :

• C’est-à-dire qu’on a une cuvée qui n’est pas destinée à la garde (mais qui se garde quand même… miracle du Muscadet) ;
• une cuvée destinée à la base à accompagner les huitres et les fruits de mer.
• Une cuvée nerveuse comme on n’en fait plus beaucoup (même sur des millésimes réputés un peu plats comme 2019, Jean Bosseau réussit à trouver l’acidité et les amers du gabbro  pour équilibrer ses cuvées. Aromatiquement on trouve une certaine « végétalité » sans caractère péjoratif. Des vins « minéraux » comme disaient les sommeliers mainstream au début des années 2000.
• C’est aussi une cuvée tradition dans la mesure où on ne retrouve pas l’épaisseur en bouche des DGC. Il faut changer son référentiel et revenir aux expressions simples et franches.

Il faut aussi noter que Jean Bosseau continue à commercialiser son stock de vins où on peut trouver toute la gamme de millésime dégustés ce soir dans la limite des stocks disponibles.

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2023
Nez fermentaire, fruité, feuille, anis, bouche souple, acidulée, amers marqués. Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2022
Végétal, laurier, tige de feuille, fumé, amers puissants. Très typé gabbro. Bien++/ Très Bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2021
Nez praliné, bouche assez légère, très acide… Mordant. Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2019
Nez aromatique, fruité, fumé, rond, crémeux, vif, amer marqué. Bel équilibre.  Surprenant pour un 2019. Très Bien +/Très bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2018
Nez gourmand, patissier, fruits confits, pas très large en bouche, assez acide/vif, gros amers. Une bouche claquante qui fait penser à 2021 en moins dur. Bien ++/Très Bien (Mise 2019)

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée Expression 2018
Pâtissier, confit, légèrement perlant, large, épais, amers très puissants. Très Bien/Très Bien + (Mise 2023)

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2017
Nez légèrement évolué, retour de la gamme aromatique végétal-fumé ; amers notable (comme 2022 ou 2019. Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2016
Joli nez. Fruité, pâtissier, très vif mais une certaine gourmandise en bouche. Assez long, onctueux, bien équilibré ; Très Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2014
Nez assez fermé, animal, fruit copnfit, bien évolué. Bouche moins dense, très acide, mid bodied, amers legers ; agréable ; Bien++/très bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2009
Le nez ne m’a pas marqué. Bouche très onctueuse, mure, gras, épais, peu d’acidité mais un ensemble assez droit. Très Bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 2003
Nez assez fermé, fumé, très épais, puissamment amer. Singulier.

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine des Chausselières, Cuvée tradition 1997
Nez très évolué, oxydatif, vif. Encore très jeune en bouche. Contraste saisissant entre le nez et la bouche.

Séance Terrasses du Larzac

Franchement, je n’attendais rien de cette dégustation. Trop de vins hors de prix et déviants ont été dégusté sur cette appellation dans diverses séances. C’était sans compter l’excellente sélection d’Olivier Le Reste, notre animateur de ce soir.

Les Terrasses du Larzac, c’est 668 hectares de vignes sur trois types de terrain différents. Calcaires durs, dépôts alluviaux du quaternaire et terres rouges de grès chargé en fer.

On a là, un peu à l’instar de Cairanne ou Rasteau, des vins qui ne recherchent pas la barrique et jouent avec des contenants variés pour faire ressortir du fruit sur des structures et des volumes intéressante.

Au final, à mon sens, au moins trois vins remarquables, l’un connu, naturellement Montcalmès mais deux autres que j’ignorais : Barthassade qui signe un vin « Ouvrées 2020 » très élégant avec un tanin joliment travaillé par un élevage long dans des contenants divers (demi-muids, barrique, œuf béton). Vraisemblablement, un très beau travail d’assemblage. Et puis aussi un Clos Constantin Euziéra. Ici aussi, sans doute un très beau travail d’assemblage de vins élevés en cuve béton avec un petit bout de carbo de Carignan qui doit apporter ce fruit très frais sur une structure chocolatée de Grenache. Des choix de vinifs assez malins et soignés.

Dégustation et notes en aveugle.

Un nombre assez important de vignerons du pays nantais ont une petite douceur qui finit les dégustations des portes ouvertes. Tout le monde n’en n’a pas mais parmi les vignerons qui font un peu de vente directe auprès des particuliers, ils sont nombreux à considérer qu’il est important de proposer une « gamme » de vins différents pour faire plaisir au plus grand nombre. Les cuvées à plus de 100g de résiduel ne sont pas des cuvées pas très rentables (voire certainement vendues à perte pour certaines bouteilles – vu la densité en sucre du Délice d’Automne de Baron, vendu à 8€, pas sûr qu’il gagne sa vie sur cette cuvée…). Vendues entre 6 et 12 euros, certaines cuvées nécessitent un gros travail de tri à la main.

Alors forcément, nous ne sommes pas dans une région idéale pour faire des moelleux. Ils dépassent rarement les 60g de sucre résiduel par litre ; (c’est aussi la mode des demi-secs apéritifs) souvent, ils ne sont pas faits tous les ans. Toutefois, quelques vignerons ont tenté une cuvée ambitieuse en misant sur le bon millésime.

Le plus souvent (on va dire 2 vins sur 3), c’est du melon de bourgogne qui est utilisé pour faire du moelleux, mais on peut retrouver l’inévitable pinot gris, le sauvignon gris, et des cépages plus exotiques (Gros Manseng…). Les vins les plus intéressant étaient plutôt issus de Melon.

Je pense qu’on doit être les premiers à faire une série de 15 moelleux du Pays nantais… les vins sont en vins de France comme il n’existe pas l’appellation possible pour ces vins – L’identification du millésime n’est pas toujours possible. Dégustation aveugle dans un ordre aléatoire sauf le cépage. On notera une certaine velléité de nos vignerons de proposer des noms de cuvée qui allient le kitsch et le jeu de mot d’enseigne de coiffure.

1ere série : vins issus du cépage melon B (voire de Folle blanche)

2e série : vins issus d’autres cépages

Séance Complantations, Edelzwicker, Gentil et assemblages en Alsace

Séance « Mélange » en Alsace assez intéressante ou les choix de cépages à forte typicité variétale influent sur des équilibres de vins très variés. Un mélange est compliqué à comparer à un autre.

Indéniablement, malgré des prises de positions scientifiquement assez contestables, les équilibres des vins de complantations de Jean-Michel Deiss nous ont séduit. Sans trop de surprise, le vin du domaine Weinbach a été appréciés. Le Domaine Jean-Paul Schmitt signe le plus beau rapport qualité/prix de la soirée.

Alsace, Domaine Kientzler, A Bout de Soufre 2022
Fruité, abricot, souple, facile, arrière bouche avec quelques notes phénolées un peu désagréables. Moyen/Bien (6 points)

Alsace, Domaine Frederic Mochel Edelzwicker NM
Fruité, gourmand, rond, un peu léger mais agréable Bien + (6 points)

Alsace, Domaine Weinbach, Les Vignes du Prêcheur 2022
Floral, gras, onctueux, leger perlant. Bien structuré. Très Bien (13 points)

Alsace, Domaine Jean-Paul Schmitt, Rittersberg ZEN 2020
Bergamote, vanillé rond, mur, vif, assez long. Très Bien (13 points)

Alsace, Domaine Bott-Geyl, Point Cardinaux Métiss 2020
Fruité, terpénique, un peu court en bouche, acidulé, mais persistant aromatiquement. Bien++/ Très bien (3 points)

Alsace, Domaine Sylvie Spielmann, Gypse 2018
Couleur légèrement rosée. Bouche très structurée, gras (malo ?), solaire, un peu sucré. Bien ++ (5 points)

Alsace, Marc Kreydenweiss, Fontaine aux enfants 2017
Oxydatif, blet, vif. Moyen (0 points)

Alsace, Domaine Rieflé, l’Arabesque 2018
fruité, amande, abricot, colle blanche, litchi/Rose. Un peu mince en finale. Bien++ (5 points)

Alsace, Domaine Marcel Deiss, Rotenberg 2018
Pèche au sirop, orange séchée. Nez original et expressif. Bouche onctueuse, légèrement moelleuse. Pas très long. Bien ++ (8 points)

Alsace, Domaine Jean-Baptiste Adam, KAEFFERKOPF “LE GRAND K” 2018
Terpénique, moelleux. Equilibre sucré/amer. Bien + (3 points)

Alsace, Domaine Marcel Deiss, Huebuhl 2018
Nez rôti, coing, gras et sucré. Toucher de bouche très délicat. Bel équilibre. Très Bien + (13 points)

Le projet de dénomination géographique complémentaire Muscadet de Sèvre et Maine – Vallet

La commune de Vallet est composée d’un territoire de 1500 hectares. C’est le vignoble le plus éloigné de Nantes. ce qui signifie que le territoire subit nettement moins la régulation liée à l’océan et davantage de variation de température que sur le reste du vignoble. Il fait par ailleurs un peu plus frais sur ce territoire, la pluviométrie est tendanciellement plus importante au printemps et la vigne y est, de façon générale, plus tardive. De ce fait les vignerons tendent à sélectionner les parcelles les plus précoces pour mettre en place une démarche Dénomination Géographique Complémentaire.

Vallet constitue aussi la partie la plus élevée du vignoble avec une moyenne de 80 M de hauteur presque 100 M au point culminant. Le paysage est composé de buttes aux sommets aplatis et de vallées étroites qui en font une singularité. La géologie de la zone Valet offre un choix assez varié de dérivés granitiques, de micaschistes ou d’amphibolites. Si le terrain est d’une nature tendanciellement limoneuse, à chaque passage d’un cours d’eau, l’érosion a rendu effleurant le socle de micaschiste.

Historiquement, Vallet est constitué d’un vignoble de masse doté de nombreuses maisons de négoce. Antérieurement pourtant on peut supposer qu’avec l’éloignement de Vallet de Nantes il fallait produire des vins d’une qualité supérieure pour pouvoir les vendre.

Vallet est une des plus grandes communes viticoles de France. Elle a mis en place le premier syndicat viticole du vignoble et la première et plus célèbre foire cantonale (Expo Vall) où est remise chaque année la récompense de la Pipette d’Or. La maison du Muscadet mise en place en 1973. Dès 1996 Vallet e se proclame pompeusement capitale du Muscadet.

La démarche de dénomination géographique complémentaire s’appuie sur 15 à 20 vigneron sur les 40 présents sur le territoire. C’est un groupe humain actif et solidaires qui a décidé d’un cahier des charges comprenant 17 à 18 mois d’élevage (plutôt 48 dans la réalité) et de la recherche d’une maturité moyenne de la vendange pour la recherche de la fraîcheur. Le rendement de base est le même que pour les autres crus du Muscadet (45hl/ha) : ce qui est un rendement assez exceptionnel pour une production de vin blanc sec dans le monde.

Ma découverte personnelle est le Domaine des Roches Blanches, sis à proximité de la route de Nantes à Cholet qui signe un superbe cru Vallet sur le millésime 2018.

Merci à Stéphane Orieux de nous avoir accompagné dans cette dégustation en aveugle.