Salivertivinblanc

Contexte: beau temps, 22°C à 20h30. Quelques retardataires pour une séance qui a effectivement commencée à 21h10.

Principe: chaque dégustateur devait amener une bouteille de vin blanc sec ou rouge d’un prix compris entre 5 et 10 euros et provenant de notre beau vignoble hexagonal…. Tous les vins sont dégustés en aveugle et chaque dégustateur est évalué sur ses capacités à identifier le vin (cépage, région, appellation, domaine, millésime…). Espérons que ces notes ne soient jamais publiées.

Les blancs

Lazio Moscato di terracina secco 2006 (Italie).
Belle robe jaune paille. Le premier nez sent le chamallow (fermentation malolactique?) puis, à l’aération le vin déploit de subtils arômes grillés et des senteurs de rose qui nous font penser à un demi-sec. La bouche est assez fluette et la finale un peu trop astringeante. Assez bien. Premier pirate de la soirée.

Riesling Clément Weck cuvée prestige 2004.
Belle robe jaune paille. Le premier nez est assez herbacé puis le vin développe d’intenses arômes de fruits exotiques, de litchi. Vin très complexe qui pétrole à l’aération. En bouche, l’attaque est franche sur des notes miellées et elle s’exprime à la fois en largeur et en longueur; très belle tension. La finale est très longue. Excellent et coup de coeur de l’assemblée.

Entre-deux-Mers cuvée hortense 2007.
Robe pâle aux reflets verts. Le nez est masqué par l’élevage (notes boisées, grillées). L’attaque est dense et la finale assez longue mais le vin est déséquilibré par une acidité trop marquée. Moyen.

Collioure blanc domaine du mas blanc 2007.
Robe jaune paille. Le nez est masqué par l’élevage. Seul des notes de pommes cuites sont perceptibles (un vin bio?). L’attaque est dense mais le vin est très marqué par l’acidité et la finale est un peu trop alcooleuse à mon goût. Moyen.

Alsace Gérard Neumeyer vin de la tulipe 2004.
Robe pâle aux reflets verts. Le nez développe des arômes de rose, de litchi et de fruits exotiques (on dirait le riesling de Weck mais en moins complexe). La bouche est dense mais l’acidité est un peu trop marquée en finale. Assez bien.

Vin de table de France Cabrol cuvée 2007, claude et Michel Carayol.
Robe jaune paille. Le nez est marqué par des arômes éthèrés avant de laisser place à quelques notes de fruits jaunes à l’aération. La bouche est dominée par l’élevage et l’alcool ce qui donne un vin un peu lourd, peu digeste. Moyen.

Muscadet Sèvre et Maine sur Lie 1987 Michel Luneau et fils.
Belle robe jaune paille avec un disque bien plus clair sur le bord ce qui nous met sur la piste d’un vin d’un certain âge. Le nez est intense et complexe sur des arômes de cire d’abeille et de fruits exotiques. Les senteurs pétrolées sont envoutantes. En bouche le vin est un peu décevant compte tenu de ce que laissait présager le nez. Si l’attaque est franche, la finale est très/trop marquée par l’acidité. Bien.

A suivre, les rouges….

 

Partager l’article !   Salivertivinblanc: Contexte: beau temps, 22°C à 20h30. Quelques retardataires pour une séance qui a effectivement commencée à 21h10. …

Quelques cabernet franc de la séance de l’été

Voici les quatre cabernet franc les plus notables de la séance estivale que je republie groupés après les avoir publiés séparément sur www.degustateurs.com

Château de Princé (SCEA Levron – Vincenot) Anjou Villages Brissac – 2006

Un nez net, mur, carboné et de viande rouge fumée oriente en aveugle le dégustateur vers l’Anjou. A ce jour une bouche dense, particulièrement charpentée qui offre des tanins longs et persistants.  Après trois quatre jours d’aération les tanins se domestiquent un peu et offre un bel équilibre. Un vin ambitieux qui doit être conservé au moins 5 ans avant une prochaine ouverture et la décennie ne lui fait pas peur. Très bien

 

Domaine Baudry-Dutour, Chinon, clos des Marronniers 2006

Nez fin, frais et gourmand à dominante balsamique (résine de pin pour moi), fruits sec, floral encore un peu marqué par le bois de l’élevage. L’attaque est tendre, concentrée et les tanins fins et structurés… du beau calibre. Très Bien  (à garder et sans doute mieux dans quelques temps).

 

Château Yvonne Saumur-Champigny 2006

Nez de gelée de mure, de fraise cuite. Légère volatile qui ne me dérange pas. Bouche dense soyeuse et lissée avec quelques tanins de bois. Finale acidulée. Un équilibre très gourmand : mur et salivaire.

Très Bien +

Domaine des Varinelles (Daheulier) Saumur Champigny Vieilles Vignes 2005

Couleur très sombre, nez aujourd’hui assez discret. Bouche très concentrée tanins serrés, persistants, belle mâche. Chaleur de l’alcool un peu marquée.  Bien+ aujourd’hui mais de grande garde.

 

Partager l’article !   Quelques cabernet franc de la séance de l’été: Voici les quatre cabernet franc les plus notables de la séance estivale que je republie group …

Salivertivin en aveugle

  Contexte: Mardi 22 septembre, Château de la Frémoire à Vertou. 14 dégustateurs sont réunis par un beau temps de début d’autômne pour notre première séance du groupe Salivertivin dédié à la dégustation. (Voir aussi http://passionvin.hostblog.fr/2009/09/24/salivertivin-seance-1/)

   Principe de la soirée: les dégustateurs sont séparés en 2 tables pour goûter 3 bouteilles en aveugle. Chaque dégustateur décrit les vins et tente de les identifier, puis bouteilles et commentaires psont échangés avec ceux des autres tables.

Saumur blanc : Frédéric Mabileau chenin blanc 2007 (13€ à la propriété)
Une belle robe jaune paille. Alors que le premier nez est très marqué par des arômes fermentaires, à l’aération le vin évolue vers des notes torréfiées, toastées. L’attaque est ample et riche suivie d’une finale très vive, tranchante. Du potentiel. Excellent.

Saumur blanc :Château de Beauregard “cuvée Guy” 2006 (7€ à la propriété)
Une robe jaune pâle avec quelques reflets verts. Le nez associe des arômes fermentaires, éthérés (beurre, yaourt) à des notes fruitées de pomme et de mirabelle. L’attaque est vive mais la finale un peu trop marquée par les amers. Correct. Beaucoup ont pensé à un riesling.

Saumur blanc : Domaine de la Paleine Scherzo 2008 (8€ à la propriété)
Une robe jaune pâle. Le nez est déjà complexe associant des arômes de fleurs blanches à des notes briochées. En bouche, le vin est riche et tendre (un demi-sec?) et bien équilibré. Un beau vin de gastronomie. Très bien. Beaucoup ont pensé à un Vouvray ou à un Montlouis.

A noter que sur cette série, personne n’a évoquée l’appellation Saumur alors que les trois vins en proviennent.

Willi Brundlmayer Kamptal Grüner Veltiner Berg Vogelsang 2007 (13,39€ Vinexus.de)
Le nez est assez éthéré, beurré. En bouche le vin est dense dès l’attaque mais l’ensemble reste encore brouillon. Encore trop jeune ou en phase de fermeture? Assez bien.

Clos Capitoro Ajaccio blanc 2007 (9€ à la propriété)
Un joli nez mêlant des senteures florales et empyreumatique d’amande grillée. Un vin qui s’exprime plus en longueur par une belle tension, ce qui, associé à la matière, peut nous laisser penser que le vin a du potentiel. Bien.

Mexique Viognier LA Cetto 2007 (8,50€ Cave de l’inattendu)
Un nez intense sur des arômes floraux et de fruits exotiques. Un vin un peu sur la retenue en attaque mais la finale saline associée à de légers amers est très agréable. Bien.

Série très difficile à décrypter car les vins étaient assez atypiques pour beaucoup d’entre nous.

Porto Andersen Colheita 1997 (25,50€ Casa Vino à Pornic)
Une robe brique qui pourrait faire penser à un vieux Bordeaux. lL nez est d’une belle complexité avec des arômes torréfiés et épicés. La bouche est très riche avec beaucoup de sucre résiduel. Un peu trop pour moi.

Jerez Amontillado Tio diégo Valdespino (20,25€ l’Orée des Vignes à Vertou)
Une belle robe tuilée, caramel. Le nez est sur l’eau de vie, la poire william. Je trouve la bouche assez maigre et la finale un peu séchante.

Rasteau VDN Escaravailles 2006 (14,80€ Cave de l’inattendu)
Belle robe pourpre. Le nez est très marqué par le jus de viande, le viandox. La bouche est très riche, l’attaque est dense mais les tanins sont un peu séchants en finale.

A noter que ces trois vins ont été facilement reconnu en raison de leur robe significative.
Je n’ai pas mis d’appréciation car je ne suis pas amateur de ce type de vins (pour l’instant…). Une expérience à retenter en fin de repas sur un bon gâteau au chocolat?


Sauternes Clos Haut Peyraguey 1999 (29,90€ FAV Auchan)
Une robe jaune or peu évoluée. Le nez présente des arômes de fruits exotiques et de coing ainsi que de subtiles senteurs de thé vert. En bouche le vin est très riche, peut-être un peu trop? Cela manque d’acidité pour équilibrer l’ensemble. Bien.

Sauternes Filhot 2001 (19,90€ FAV)
Une robe jaune or peu évoluée. Le nez développe des senteurs d’ananas, de fruits confits et de cire d’abeille. Un vin bien équilibré avec une matière onctueuse qui tapisse le palais. Il manque juste un peu de complexité mais le vin est jeune pour ce millésime exceptionnel. Très bien.

Côteaux du Layon Faye Domaine de Juchepie “les quarts de Juchepie” 2004 (17,50€ propriété/salon)
Une robe déjà évoluée sur des teintes caramel, orangées. Le nez est très complexe sur des arômes floraux. On pense rapidement à un liquoreux du val de Loire.  En bouche, le vin est dense et vigoureux. Malgré sa grande richesse, le vin se laisse boire très facilement. A noter, une très légère note acétique ou oxydative en finale. Très bien.

Cette série est celle où le pourcentage de réussite en terme de découverte à été le plus élevé. Il faut dire que l’on commençait à être chaud.

   Conclusion: Cette belle soirée se termine sur la programmation des prochaines séances, jusque assez tard et à la belle étoile pour les plus téméraires d’entre nous. Rendez-vous le 6 Octobre.

Greg


 

 

Partager l’article !   Salivertivin en aveugle:   Contexte: Mardi 22 septembre, Château de la Frémoire à Vertou. 14 dégustateurs sont réunis par un beau temps …

Jeudi c’est soirée Breton !

Et hop, même pas le temps de dire ouf, Vertivin reprend ses activités.

Avant les séances “officielles” et la rituelle journée des associations du Dimanche 6 septembre, nous vous proposons une soirée libre d’été ayant pour thème le Cabernet Franc (dit Breton) le jeudi 27 août.

Le principe est désormais rituel : tout quidam qui passe dans le coin et souhaite participer apporte une bouteille de ce cépage de préférence pas trop mauvaise… Anjou rouge, Bourgueil, Chinon, Saumur et j’en passe et vient nous retrouver à 20h30 au château de la Frémoire à Vertou.
On goûte en aveugle et on en discute.

 

Partager l’article !   Jeudi c’est soirée Breton !: Et hop, même pas le temps de dire ouf, Vertivin reprend ses activités. Avant les séances “officielles” et la rit …

Vertivin, l’été, c’est Guns’N Rosé

Et oui, Vertivin ne ferme pas l’été. Il y encore et toujours chaque année des irréductibles qui ne peuvent pas s’arrêter de goûter des vins même l’été.

Alors pour les séances “Vertivin l’été”, le principe est simple : chaque participant apporte une bouteille à bonne température (de préférence qui lui a plu), une chaussette lui sera fourni à l’entrée pour masquer la bouteille, nous dégustons ensemble et nous en parlons jusqu’à ce que l’aube vienne nous interrompre (ou un peu avant pour ceux qui travaillent).

Le Jeudi 9 juillet à 20h30 à la Frémoire, c’est soirée “Rosé.” Que chacun vienne avec son rosé et nous verrons bien si c’était la peine de défendre les rosés de macération et de saignée face au rosé de coupage à Bruxelles. Vlan, voilà, c’est dit.

Et n’oubliez pas : notez dans vos tablettes : le Jeudi 27 août, c’est soirée “Cabernet Franc”.

 

Partager l’article !   Vertivin, l’été, c’est Guns’N Rosé: Et oui, Vertivin ne ferme pas l’été. Il y encore et toujours chaque année des irréductibles qui ne peuvent …

Ce que les Fiefs Vendéens ont fait de meilleur…

… ou presque. Voici le compte-rendu de la dernière séance Vertivingstone de la saison sur un vignoble local mais peu connu : “Les Fiefs Vendéens” : un compte-rendu qui inciterait à prendre une souscription au domaine Aloha…

Fiefs Vendéens Mareuil blanc Domaine des Dames, Pompadour 2007 (5,80€ Cave Pornic)

Nez assez réduit/poussière, notes de chardonnay-fleur-blanche. Bouche souple assez simple. Acidité marquée. Moyen.

 

Fiefs Vendéens Pissotte blanc Domaine Coirier, Origine 2007 (6,20€ Cave Jard S/Mer)

Poire, amylique, bouche sur des variations de banane un peu chaude. Très fermentaire. Moyen +

 

Fiefs Vendéens Mareuil blanc Mourat Château Marie du Fou 2007 (8€ Cave de Pascal Luneau Vertou)

Poire fraîche, miel d’accacia, vanillé et une fraîcheur de Pinède/bonbon sève de pin. Camphré. La bouche est élégante bien tendue. Très Bien +

 

Fiefs Vendéens Brem Domaine Saint Nicolas, Thierry Michon, les Hauts Clous 2005 (18,80€ Cave Jard S/Mer)

Nez bio volatile de poire et pomme chaude (anisé trouveront certains). En revanche une belle bouche grasse et tapissante un peu alcooleuse toutefois. Bien++ dans son genre.

 

Fiefs Vendéens Mareuil Domaine Mourat Folle Noire 2007 (8€ Cave de Pascal Luneau)

Nez très discret (cuir ? fruit noir ?) bouche très travaillée, enrobée mais très monolithique. Finale florale. Moyen +/ Bien

 

Vin de Pays de l’Atlantique Domaine de la Barbinière Pinot Noir Le Bois Bouquet. (8€ propriété)

Nez très original de pétrole, de goudron. Attaque charnue, tanins puissants très extraits. Bien ++  après deux jours d’ouverture, le nez offre un diesel presque entêtant. Les tanins s’assagissent un peu, la bouche prend du volume. Le vieillissement lui fera visiblement du bien Très bien dans un genre très spécial, un peu brutal qui ne fera toutefois pas l’unanimité.

 

Fiefs Vendéens Vix Domaine de la Chaignée – Mercier la Rose 2006 (6,20€ Cave Jard S/Mer)

Nez végétal et floral. Un peu boisé. La bouche est typé « 90ies » gros tanin, grosse extraction, de la matière. L’attaque est moins brutale. Pas une originalité démentielle mais se laissera se boire. Bien.

 

Fiefs Vendéens Brem Domaine Aloha Samuel Megnan, l’Âme de fond 2005 (10€ Propriété)

Nez précis, floral avec des notes de fruits cuits. Belle bouche dotée d’une texture veloutée, des tanins fins. Tapissant. Très Bien +

 

Vin de Pays de Vendée Prieuré la Chaume, Christian Chabirand, Orfeo 2005 (13,50€ Cave du Beffroi – Lemaître)

Nez extrêmement réduit qui n’exprime pas grand-chose en dehors de sa réduction. La bouche est marquée par un tanin particulièrement intense et assez fin. Nous sommes partagés. Certains pensent que la réduction partira dans 5-10 ans. D’autres pensent quelle est trop installée. Sans commentaires ;  mais cela ne reflète pas les autres vins que nous avions goûté du domaine.

 

Fiefs Vendéens Brem Domaine Aloha, Samuel Megnan, Belherra 2005 (13€ propriété)

Nez floral, angélique, vanille. La bouche est compacte, puissante sur de beaux tanins serrés.

Très Bien +

 

Fiefs Vendéens Brem Domaine Saint Nicolas, Thierry Michon, Le Poiré 2005 (18,80€ cave Jard s/Mer)

Nez floral assez discret. Bouche en revanche bien dense. Attaque enrobée, tanins fermes, bien tendue sur une acidité bien en place. Violette en rétro-olfaction. C’est bien fait. Très bien +

 

 

Partager l’article !   Ce que les Fiefs Vendéens ont fait de meilleur…: … ou presque. Voici le compte-rendu de la dernière séance Vertivingstone de la saison sur un v …

Dégustation en aveugle

Les dégustations en aveugle sont toujours sujet à de belles leçons d’humilité. Ce fut le cas de cette séance dernière séance Vertivinus de l’année du 4 juin dernier. 

Nez lourd, encens, boisé, pain grillé, quelques notes florales. Bouche concentrée, lourde marquée par le sapin et une amertume assez élevée. Ça se boit, mais de là à dire que c’est élégant … Moyen +. Je mise sur un Grenache blanc du Roussillon et c’est : Chassagne-Montrachet 2003 PC VV Marc Morey (25,90€ FAV Géant) ça commence bien …damné millésime 2003

 

Nez réduit qui évoque le fromage, la civette, le bois moisi de la forêt, la bouche est décharnée. Je ne sais pas ce que c’est mais ce n’est pas terrible… C’est un Muscadet 2003 vinifié dans l’appart de Romain qui a éternué en dosant son souffre… Ah bah…

 

Nez élégant, finement épicé (poivre) où l’on ressent des arômes de jeune nèfle. La bouche offre un beau volume, une belle tension, une finale légèrement acidulée. Fruits sec en finale. C’est très bon ça.  Très Bien +. Je mise sur un Chardonnay de je ne sais où et c’est Limoux Château Mouscaillo 2004 (13€ Mille et un Vins) Yesss j’ai tout bon

 

Nez violent citron, citron vert, cire, racine de gentiane, cédrat et fin de nez sur de mangue un peu foxée tendance Noah. En bouche l’acidité est un peu violente et tend à dominer un peu tout. Bien pour l’originalité. Ouais… ben un Noah alors ? et c’est Riesling Reserve Trimbach 1996 (34,99€ Mille et un Vins) Bloody Hells : j’en connais qui vont se foutre de ma poire.

 

Nez fruité (fraise, groseille) et empyreumatique (caramel), bouche gourmande, nette, tanins travaillés. Moderne et Plaisant. Bien ++ … comme je ne veux pas me faire avoir 2 fois sur 2003, je mise Gamay, Beaujolais 2003. Et c’est Côtes du Rhône 2007 Rouge Garance… (4,95€ FAV carrefour) Pas grave, même pas mal.

 

Nez très marqué par la volatile, bouche rêche, pas un gros volume, piquée. Dans deux mois, il y a une Mère à la surface du vin… No Comment. Je ne sais pas ce que c’est mais c’est bio, ça c’est indéniable et au dessus d’une ligne Villefranche s/Saone-La Rochelle… et ça pourrait être finalement n’importe quel cépage. Et c’est « In Côt we trust » 2007 de Thierry Puzelat. (14€ Mille et un Vins)… bon j’ai tout bon… par contre si quelqu’un trouve le côt dans ce vin (ou le terroir d’ailleurs) qu’il m’appelle.

 

Joli nez pointu, de cèdre, encens avec une bouche élégante et un très joli tanin persistant… vin de garde de 5-10 ans encore Très bien + et je dis… et bien ça pourrait aller du beau St-Emillion au joli Piémont et c’est Fonterutoli Chianti Classico Mazzei 2006. (15,50 FAV carrefour) Pas mal.

 

Le nez offre des aromes évolués de prune, un peu champignonné. La bouche est compacte, avec un tanin ultra-serré. Ouah la vache. Beau vin encore jeune. Très Bien ++ Peut être Excellent bientôt.  Je mise sur… Mourvèdre 96. et c’est Bandol domaine La Suffrène 1998. (14,95€ FAV)   Bon… pas mal… j’avais juste oublié que 96 n’était pas top dans le coin.

 


Le nez offre de la cerise aigrelette, du poivre, du poivron, du carbone. Tanins bruts anguleux… Oula, il souffre de la comparaison avec les deux vins précédents. Moyen +  mais à revoir dans une autre circonstance. C’est un Fief vendéen 2005 ? non c’est un Sancerre rouge Vacheron 2005 (19,35€) .

 

Nez de bâton de réglisse et marqué par le Grenache. Un peu de volatile annonce que nous revenons dans le bio. La bouche enrobée à l’attaque offre en revanche une trame tannique précise et d’une rare intensité. J’aime bien Très Bien Finale assez longue sur des notes de noix sèche. Ma foi… Châteauneuf du Pape ? Roussillon ? et c’est Casot des Mailloles Soula VII (2007) – (28€ Mille et un vins).

 

Partager l’article !   Dégustation en aveugle: Les dégustations en aveugle sont toujours sujet à de belles leçons d’humilité. Ce fut le cas de cette séance dernière …

Compte rendu : Séance Givry

Voici le compte-rendu du groupe Vertivingstone sur Givry.

Givry blanc Domaine Ragot Les Champs Pourot 2006 (12,60 € Cave de l’inattendu)

Nez crayeux, boisé-noisette, fruits secs mais avec des notes végétales qui orienteront les optimistes vers des notes d’angélique et les pessimistes vers de la verdeur. L’attaque est relativement élégante mais la bouche est marquée par une dissociation peu avenante acide/alcool/gras. Acidité marquée Moyen.

 

Givry blanc Domaine Michel Sarrazin 2006 (12,90 € Cave du Beffroi – Lemaître)

Boisé, grillé fumé, vanillé, Irish Cream, Mie de pain. La bouche est assez riche toujours marqué par une acidité assez importante en fin de bouche. Bien

 

Givry Blanc Premier cru Domaine Joblot Clos de la Servoisine 2006 (23,40€ – Vino Vini)

Nez assez discret, vanillé. La bouche est très tapissante dotée d’une belle tension. Acidité toujours présente. Bien +

 

Givry Domaine Ragot Vieilles Vignes 2006 (14,20 € Cave de l’inattendu)

Nez animal (cuir tanné), prunelle, café. Bouche assez légère, jeunes tanins rêches et anguleux, acidité vive. No comment.

 

Givry Michel Sarrazin Sous la Roche 2006 (12,90 € Cave du Beffroi – Lemaître)

Cerise, fruits rouge. Bouche souple, finale sur l’amande et le noyau de cerise. Bien.

 

Givry Premier Cru Francois Lumpp Clos du Cras Long 2006 (20,93 € – Exception)

Nez marqué par un fruit très mur : crème de fruit, caramel un peu brûlé accroché dans la casserole, torréfaction. Bouche concentrée, « moelleuse », tendue, tanins fermes acidité toujours présente. Un équilibre gourmand qui se boit avec plaisir. Très bien

 

Givry Premier Cru Chofflet Valdenaire Clos de Choue 2004 (17,20€ cave Jules Verne)

Un nez très original… disons même curieux. On y trouvera de la cacahuète, du poix-chiche cru, une pointe de géranium, un côté épicé-brulé. La bouche est ronde et suave. Légère dissociation alcooleuse. Bien-

 

Givry Premier Cru rouge Domaine Sylvestre du Closel Clos St Paul 2005 (12,90 € Propriété/Salon)

Nez très étrange. Tout le monde s’est dit qu’est ce que c’est que ce truc là. C’est un vin qui a fortement divisé les participants. A ma droite : nez de diesel, détergent, moisi, brûlé, camembert. A ma gauche nez de fruits murs confits exotiques. Bouche assez concentrée mais soit marqué par de la verdeur pour les uns, soit convenablement souple pour les autres. No Comment / Bien + selon les participants

 

Givry Domaine Masse Le Champ Lalot 2005 (11,00 €- Propriété)

Nez assez discret, prune sous l’arbre, fruits rouges, myrtille, poivre, floral. Petite note de caramel. Bouche bien équilibrée ciselée, fine comme un beau Chambolle. Bouche encore un peu astringente mais les tanins sont fins. Acidité toujours présente. Très Bien ++ sans doute mieux demain. Beau rapport qualité/prix.

 

Givry Domaine Joblot Pied de Chaumes 2005 (17,94 € Aux 4 couleurs)

Café chaud, fruits murs, un côté végétal sans être péjoratif nous a marqué (ciboulette). L’attaque est dense élégante. L’alcool est un peu marqué. Belle longueur fruitée, cerise en rétro. Acidité toujours présente. Très Bien.

 

Givry Domaine René Bourgeon La Barraude 1999 (49,04 € magnum – Exception-vins)

Au premier abord le nez n’est pas super engageant : animal, feuilles décomposées. La bouche est convenable, on y discerne des notes de griotte. Acidité toujours présente. Bien.


En bref : trois domaines se sont distingués ce soir : le domaine Joblot, le domaine Masse et François Lumpp. Deux cavistes avaient fait le choix de nous présenter des cuvées de base a priori plus prêtes à la consommation plutôt que des cuvées plus parcellaires
. Force est de constater que ces cuvées de base ne nous ont pas emballé. Est-ce à cause de ces cuvées, du vigneron du millésime… nous l’ignorons. Nous avons été marqué par l’acidité présente dans toutes les cuvées goûtées en blanc comme en rouge… quel que soit le millésime et enfin, par des nez qui pinotent assez peu finalement…

 

Partager l’article !   Compte rendu : Séance Givry: Voici le compte-rendu du groupe Vertivingstone sur Givry. Givry blanc Domaine Ragot Les Champs Pourot 2006 (12 …

Compte-rendu : Blancs de Méditerranée

Dégustation de blancs secs méditerranéens à l’occasion de la séance Vertivinus du 7 mai 2009. 15 dégustateurs présents, chacun avait la possibilité d’attribuer 4 points sur l’ensemble de la dégustation. Dégustation non-aveugle mais prix  communiqués qu’à l’issue du classement.
Commentaires Romain.

 

Sicilia IGT La ferla Cépage Inzolia 2007 (Cave Jules Verne : 6.20€)

Nez assez discret mais élégant avec des nuances florales et un peu racinaire.

L’attaque en bouche est franche avec une rétro sur des notes balsamiques, de pêches fraiches. Un vin qui se montre gourmand sans tomber dans la lourdeur, une finale sur la pâte d’amande et le miel.

Assez Bien

 

Picpoul de Pinet Château Saint Martin de la garrigue 2007 (Cave Jules Verne 7.70€)

Nez encore fermé mais qui s’ouvre lors de l’aération sur des notes de fruits frais, d’herbe aromatiques et de mousse.

La bouche, très doite monter un coté citronné avec des arômes de banane, cerfeuil, d’abricot. Un peu court.

Assez bien

 

Collioure Blanc Domaine Bogoraze 2005 (Lafayette Gourmet Decré 8,90€)

Nez intense sur des notes évoluées évoquant le caramel au beurre salé et le pétrole.

Grasse sur l’attaque, la bouche reste marquée par un coté beurré et évoluée avant de s’éteindre assez vite laissant une impression de champignons (mousserons) en finale. Un vin qui semble clairement s’essouffler.

Moyen

 

Sicilia IGT – Azienda Agricola Beneventano Cépage Coda vi Volpe 2007 (Casa Vino – 7€)

Nez peu intense qui évoque l’herbe fraiche, le genêt, le buis et le lichen.

La bouche surprend quelque peu par une ambiance plus chaude avec des variations d’amandes, elle reste nette et plaisante. Bien fait.

Assez Bien

 

Sicilia IGT Firriato –AltaVilla della Corte Cépage Grillo 2007 (Casa Vino – 12€)

Nez plutôt intense avec des nuances de pomme, de menthol et de citron mais aussi des odeurs plus évoluées rappelant la réglisse, les herbes aromatiques, le citron confit. Une très jolie complexité.

Intense et franc en bouche, ce vin révèle une palette aromatique riche (citrus, anis, épices, poire mure) structurée par de beaux amers en finale avec des notes de gentiane. De la complexité et du caractère.

Très bien (8 points, le meilleur score ex-æquo de la soirée)

 


Bandol blanc Château de Pibarnon 2007 – (Cave de Longchamp – 20,10€)

Nez fermé avec un coté de fruits frais et des notes pierreuses.

La bouche se montre tranchante avec une acidité très nette, mais la structure aromatique conserve une austérité certaine, on distingue toutefois des notes de pierres mouillées, racines alors que la texture s’affirme riche et épaisse. Un vin qui montre indéniablement une jolie tension mais encore très fermé et jeune.

Bien (5 points)

 

Verdicchio dei Castelli di Jesi DOC Pievalta Barone Pizzini 2006 (Casa Vino – 12€)

Nez peu expressif, sur le fruit (agrume) avec un coté légèrement végétal.

La bouche s’avère assez épaisse sans tomber dans le pâteux avec des nuances de grillé, beurre, pêche de vigne et de pin. Une persistance agréable malgré une chaleur plutôt importante.

Bien (4 points)

 

Calvi AOC Clos Culumbu 2007 (Cave Jules Verne 15.30€)

Nez très intense sur des variations de bonbon, cédrat, citron confit, abricot confit et amande. Si on devine un coté légèrement fermentaire et une vinification plutôt moderne, l’expression reste remarquable d’intensité et de complexité.

La bouche est très épaisse dès l’attaque avec une structure aromatique en harmonie avec le premier nez, on retrouve également des notes de sauge et estragon.  Très persistante la bouche est soutenue par une belle amertume en finale. Beaucoup d’élégance pour un vin plutôt moderne mais qui évite l’écueil de la caricature.

Très Bien (8 points, le meilleur score ex-æquo de la soirée)

 


Toscane IGT Cantina di Pitigliano cépage Vermentino 2007 (Casa Vino – 7€)

Nez peu intense sur des notes racinaires, agrume et quelques nuances qui évoquent presque le fromage de chèvre frais.

La bouche reste sur la même tonalité aromatique avec par ailleurs des notes de citron, d’écorce et de cire. La matière reste cependant assez modérée tandis que ce vin se livre avec parcimonie mais il faut reconnaitre que ce Toscane se place entre deux vins puissants.

Assez Bien.

 

Ajaccio AOC Comte Peraldi 2007 (Cave Jules Verne 15,30€)

Le premier nez est sur la réserve avec une palette qui évoque la pêche, les fruits blancs et la cassonade.

La bouche montre d’emblée une remarquable pureté avec une structure aromatique riche sur les épices, pêche de vigne, curry, safran. Le vin laisse toutefois une impression assez chaude que vient tempérer une tension acidité/amertume bienvenue. Très long en bouche, on devine un superbe potentiel et beaucoup de classe.

Excellent (7 points)

 


Coteaux du Languedoc Château des Estanilles 2003 (Cave Jules Verne 9.60€)

Nez intense sur des notes dominées par des caractères de grillé et de fumée.

La bouche s’avère suave mais chaude, presque brulante et paraît un peu dissociée, la succession est difficile après une suite de vins plutôt jeunes et tout en élégance. La rétro se démarque par des nuances de grillé, de bois, vanille, miel. Un vin en puissance.

Moyen

 

Palette Château Simone 2006 (Cave Jules Verne 35€)

Nez très fermé et dominé par une expression qui évoque la cendre chaude.

La bouche s’avère marquée par le bois encore très présent avec des notes de vanille, chêne, raisins rôtis, fruits cuits, et craie. On remarque également un légère sensation astringente tandis que le vin monter une très belle puissance en bouche. Ne semble pas encore parvenu à maturité mais le potentiel est évident.

Assez Bien (mais l’assemblée a apprécié : 7 points)

 

Penedès DO Torres Fransola. 2006 Cépage Sauvignon Blanc (Lemaître cave du Beffroi – 23.60€)

Nez très intense et marqué par l’expression du sauvignon : genêt, bourgeons de cassis avec également des notes de citron.

La bouche est puissante, alcoolique et on retrouve ce coté bourgeon de cassis très intense, avec une épaisseur de vin non négligeable et une finale qui évoque le lierre et pourvu d’une acidité bienvenue.

Assez bien (5 points)

 

 

 

Partager l’article !   Compte-rendu : Blancs de Méditerranée: Dégustation de blancs secs méditerranéens à l’occasion de la séance Vertivinus du 7 mai 2009. 1 …

Séance Rioja : Compte-rendu.

Direction l’Espagne avec une Séance Rioja.
C’est une belle séance qui aura marqué les esprits narrée par Romain.

Rioja Blanc- Marqués de Murrieta Capellania Blanco Reserva Rioja 2002

 – 13,71€ (www.Vinexus.de )

Nez : intense sur le coco avec des notes grillées, de bois, raisins secs, épices.

Bouche : On retrouve le même tableau aromatique soutenu par une amertume nette et une légère astringence en finale, on souhaiterait un peu plus d’épaisseur, rétro sur le bois sec, le buis, pain chaud et la fleur d’oranger.

Assez Bien

 

Rioja Rouge – Viticultores Y Bodegueros S.l De Alava Altos de Rioja 2006 (Cave de Longchamp, 6,20€)

Nez : attaque franche sur du petits fruits rouges, une touche de poivre et de cuir mais sans lourdeur.

Bouche : acidité marqué lors de l’attaque alors que l’on retrouve un coté nettement poivré et un fruit rouge très « croquant ». La trame tannique, qui  semble avoir été soigneusement gommé, s’avère assez fine, on devine une vinification moderne, mais le vin manque toutefois de profondeur et de structure.

Assez Bien.

 

Rioja Rouge – Bodegas Pagos de la Buena Dartos 2006 (Cave de l’inattendu 6,75€)

Nez : intense et marqué par le fruit rouge frais, la fraise avec des notes florales qui évoquent la pivoine.

Début de bouche très rond et voluptueux, on remarque une certain chaleur alcoolique. La structure tannique semble assez lâche avec un grain grossier. La finale sur des nuances de fraises confites, de cuir manque de tension et reste dominée par  l’alcool.

Moyen

 

Rioja Rouge – Osoti Vina La Era Crianza 2004 (Monoprix Montparnasse 14.95€)

Nez assez intense sur des notes grillées, de coco, anis et mauve.

Bouche chaude avec une dominante d’épice (cumin), noyaux de cerise, confiture de fruits rouges. Les tannins se montrent accrocheurs mais frais et serrés tandis que l’acidité confère au vin une tension suffisante.

Bien

 

Rioja Rouge – El Coto de Rioja  El Coto Crianza 2003 (12.60€ Lemaître)

Nez assez intense caractérisé par un boisé bien perceptible et des nuances séveuses.

Bouche s’avère souple et suave avec une rétro sur le caramel, le fruits macéré et les herbes aromatiques. Les tanins sont très fondus à tel point qu’on ne perçoit qu’une fine trame très douce qui laisse vite la place à une acidité nette et franche. Finale sur ma myrte, le romarin,le cuir et la coco. Bien fait mais marqué par le bois.

Bien

 

Rioja Rouge – De Ayala Lete (Vina Santurnia) – Crianza 1995 (13€ www.bonjaja.com )

Nez légèrement réduit et discret qui n’est pas sans évoquer le poulailler et les lambics belge.

Bouche très grasse sur l’attaque avec une palette aromatique qui évoque les maquis, les herbes aromatiques et les vieux fruits cuits, on note également une chaleur notable.

Les tanins sont très fondus, leurs trame serrées et le grain très rond, la finale évoque presque le poivre long avec une impression d’épices et de sucre.

Bien

 

Rioja Rouge – Marqués de Murrieta Ygay Gran Reserva Especial 1998 (33.67€ www.vinexus.de )

Nez plutôt intense sur des notes de camphres, d’eucalyptus et d’arnica.

La bouche est assez ample mais avec une acidité tranchée, la structure semble de suite plus austère et radicale que les vins précédents.

La trame tannique est très serrée avec un grain fin et accrocheur sans être toutefois séchant. On distingue des notes de noyaux, pruneaux, cacao, sève et pin. Une belle tension en bouche bien que le bois reste un peu trop présent pour un vin de cet age, une finale avec une pointe d’amertume et des nuances de sauge.

Bien +

 

Rioja Rouge – Bodega Urbina Grand Reserva 1990 (18€ – www.bonjaja.com )

Nez discret mais complexe avec une pointe d’eucalyptus, d’encens, de cade, bois chaud et fruits secs.

La Bouche surprend par une sucrosité étonnante doublé d’un gras conférant presque un touché sirupeux au vin. L’expression aromatique reste complexe, marquée par la douceur et penche vers des nuances de café, cacao, paprika, myrte, coriandre, cannelle et banane séchée. La finale monter une acidité qui vient équilibrer la volupté initiale et rend le vin plus digeste qu’on aurait pu le croire de prime abord. Quelques notes florales sur la rétro. Assez étonnant.

Très Bien


Rioja Rouge – Bodega Muga Grand Reserva; PRADO ENEA 1989 (25€ – bonjaja.com)

Nez assez austère et fermé dans un premier temps avec un coté vieux bois et paille.

La bouche révèle un tanin encore vif et incisif. On identifie des arômes évoquant le noyau, le romarin, l’amande et l’estragon. La trame tannique reste assez sèche. Un vin qui demeure sur la défensive.

Bien

 

Partager l’article !   Séance Rioja : Compte-rendu.: Direction l’Espagne avec une Séance Rioja. C’est une belle séance qui aura marqué les esprits narrée par R …