CR : Séance Lombardie

Jeudi 8 Avril, le groupe Vertivingstone partait en Lombardie… un vignoble… comme tout les vignobles d’ailleurs qui necessiterait plus de temps pour une appropriation soignée.

Les participants disposaient de trois points à attribuer aux trois vins qu’ils ont préféré.

 

Franciacorta DOCG, Barone Pizzini, Satèn (un certain prix, Casa Vino)

Nez moyennement expressif de chardonnay, grillé un peu salin. Bulle un peu envahissante mais fine. La bouche est salivaire, bien sapide. Agréable (0 point) Bien ++/Très Bien

 

Franciacorta DOCG, Cavalleri, Pas Dosé Millésimato 2004 (21.50€ Vinpiu.it)

Nez fruité, poire. Bulle fine et sérrée… plus frizzante ; moins pétillante. Bouche sans sucre ce qui déstabilise l’assistance par rapport à Pizzini, sèche, grasse, acidulée, bien tendue ; belle longueur. Rétro fruitée. (1 point) Très Bien +/Très Bien ++

 

Lugana Superiore DOC, Tenuta Roveglia, Vigneto di Catullo 2007 (11.99€ Vinexus.de)

Nez discret, exotique, frangipane. Sensation sucrée alors qu’à 2g/l cela devrait être imperceptible. Gras, moderne ; pas très complexe mais bien fait. (0 point) Bien.

 

Lugana Classico DOC, Provenza, Fabio Contato 2007 (16,90€ Vinpiu.it)

Nez intense et profond marqué par d’insistantes notes aromatiques de groseilles à maquereaux fraîchement cueillies du groseillier. Notes florales. Belle bouche bien tapissante, assez longue en bouche, belle amertume. Je n’aurai jamais cru que de l’Ugni Blanc/Trebbiano puisse produire de telles structures. (13 points meilleure note) et Très Bien++/Excellent.

 

Garda Bresciano DOC, Delai Sergio, Groppello Mogrì 2008 (5.90€ Vinpiu.it)

Initiation intéressante au cépage Gropello qui rappelle aromatiquement un Brouilly sur granit bien mûr… Poivré, fumé. La bouche est en revanche est plus ronde plus gourmande qu’un Beajolais (1 point) Bien

 

Garda DOC Classico, Provenza,  “Negresco” Vigneti Storici 2007 (12.70€ Vinpiu.it)

Nez complexe, un peu réduit au départ mais cela part vite et ce n’est pas gênant ; on trouvera en début de nez des fragrances de sous-bois, cabernet franc, fougère, menthol. Et puis des arômes plus fumés-chocolatés en second nez. Bouche ronde bien structurée avec une sucrosité de fût et des tanins de fût. De l’amertume mais toujours sous-tendue par une fraîcheur aromatique qui plait beaucoup au groupe de ce soir (12 points). Très Bien

 

Valtellina Superiore DOCG, Nino Negri, Vigneto Fracia, 2002 (24.50€, Vinpiu.it)

Un nez marqué par une volatile appuyée sur des arômes assez discrets de fruits macérés, et fruits confits, chocolat. La bouche est bien structurée sur un tanin dense et ferme. Une acidité ferme la bouche et évite l’empâtement. Petit picotement en bouche. Pas mal… s’il n’y avait cette volatile un peu trop soutenue. Quoiqu’il en soit cela plait. (8 points), Bien +

 

Rosso del Sebino IGT, Ca’ del Bosco, Maurizio Zanella 2000 (36€, Vinpiu.it)

Un nez typé Cabernet mûr, légèrement floral, bois de cèdre assez classe. Bouche… alors là… il y a du matos. Indéniablement il y a là dedans un volume de vin au mètre cube impressionnant. C’est comme si on avait réussit à faire tenir 1,5l de vin dans une bouteille de 75cl. C’est du lourd, du dense, du concentré, du massif, de l’armoire normande. Bon bref… tout ça pour dire que l’attaque est assez prodigieuse d’intensité. Un tanin, Très fin, Très poudreux, Très serré. Malgré tout un cabernet qui apporte de la longueur, de la fraîcheur et de l’élégance comme dirait Patrick Audrain. A mon sens, du niveau d’un second voire d’un premier de Pauillac en 2000. Mais ça plait un peu moins au groupe de ce soir un peu moins habitué à ce type de bête de concours. (6 points) Très Bien ++/ Excellent

 

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Des effets de la lune descendante en dégustation ?

Le but de la séance Salivertivin de ce 2 mars au château de la Frémoire est de déguster les vins par couple en couple. Donc je reprends, on dégustera six fois deux vins et ceci en binome afin d’améliorer nos descriptions et analyses. Les commentaires suivants devaient donc être la synthèse des ressentis de mon partenaire de couple, Paul-Gilles et des miens.


Si pour les histoires de couple la lune descendante est bénéfique, ce n’est pas le cas pour la dégustation. Beaucoup de vins se sont mal (c’est un euphémisme) goûtés par une majorité de Vertiviens présents. L’esprit de notre club étant la découverte, le partage et le plaisir du vin dans le respect du travail des vignerons, il ne m’a pas semblé utile de publier nos commentaires sur cette séance tant ils auraient été non représentatifs de la réalité du travail de ces Hommes qui nous font si souvent vibrer.


D’ailleurs, mes recherches sur Google du style : ” des effets de la lune descendante sur les dégustations” n’ayant guère été fructueuses, je suis preneur d’éclairages en la matière….


Seul un vin m’a paru digne de publication :

Domaine Paul Blanck, Grand Cru Schlossberg, Riesling, 2002 (18,50€ – Vinovinia.com)

Robe limpide jaune or. Nez intense de miel, de fleurs blanches (acacias) et de pétales de rose. L’attaque est dense, le vin présente une bouche voluptueuse harmonieusement équilibrée par une finale longue et intense sur des notes d’agrumes qui donne beaucoup de fraicheur au vin. Un beau vin de gastronomie. Très bien.

 

 

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Vertivinus spécial Granit : Places libres

Corse, Rhône septentrional, Beaujolais, une partie de l’Alsace et du Muscadet (et nombre de vins étrangers) ont pour caractéristique commune d’être situé sur des sous-sols granitiques.

Quel est l’effet de ce type de sous-sol sur les vins ? Quand l’épaisseur du sol est faible, quel impact de ce sous-sol sur le stress hydrique de la vigne ? Y-a-t-il un « goût granit » ?

 

Voilà tant de question auquel essaiera de répondre Romain ce jeudi 1er avril à 20h30 à la Frémoire et il y a quelques places de libres (adhérent : 8€ – non-adhérent : 15€). Contactez-moi. si vous êtes intéressés.
http://mconstantin.ca/image/granit.jpg

 

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Vertivinus – Séance 7 – Jeudi 11 mars 2010 – Botritys et Passerillage

C’est à une immersion dans le monde des vins liquoreux que Romain invitait les participants de cette nouvelle séance. Romain nous a présenté des différentes méthodes de vinification des vins (raisins botrytisés ou passerillés, mutages, ajout de sucre ou soustraction d’eau, vins de glace) et ainsi que des définitions essentielles permettant de distinguer les vins secs (moins de 4gr de sucre résiduel) demi-secs (entre 4gr et 20gr), moelleux (entre 20gr et 40gr) et liquoreux (plus de 40gr).

Une certitude, nous allions donc goûter des vins avec des teneurs importantes en sucre. La question centrale de notre séance était donc la suivante: à part celui-ci, quelles sont les caractéristiques des vins liquoreux ?

 

La dégustation s’organisait autour de 10 vins liquoreux :

Coteaux du layon – Domaine des Chesnaies 2007 (8.60€) :

Nez aux notes d’alcool, puis miel, fleurs blanches et citron. Bouche fraiche et équilibrée (acidité/sucre) pas de grande complexité aromatique mais le vin est assez représentatif du Layon. Assez bien.

 

Pacherenc du Vic-Bilh Laffont 2007 (12€) :

Premier nez un peu réduit puis note fumée. La bouche est confite, un peu alcooleuse et plus acide que le précédent. Assez bien.

 

Ste Croix du Mont – Château La Rame 2006 (9€) :

Nez miel et fleurs blanches. La bouche est chaude, alcooleuse. Le sucré est trop marqué. Il n’y a pas assez de longueur. Moyen.

 

Pacherenc du Vic Bilh – Château Bouscassé – cuvée Vendémiaire 50cl (9e) :

Le nez est fumé, confit avec des notes d’abricots secs ; Pour Romain, le premier nez est réduit. La bouche est là aussi chaude mais la sucrosité est légère. De notes de cacahuètes grillées dominent la bouche. Belle longueur. Bien.

 

Tokaj Château Derezsla Aszu 3 puttonoyos 2005 50cl (15€) :

Le nez est fumé, puis on trouve des arômes de citron et de beurre de cacachuètes. La bouche est épaisse (sirop), assez chaude avec des arômes anisés et épicés. Ce vin est séduisant. Bien.

 

Jurançon Domaine Cauhapé Ballet d’octobre 2006 (12€) :

Le nez est un peu fermé, puis acescent et fumé. La bouche est chaude avec une acidité très marquée. Bof, bof… Eu égard à la réputation du domaine, c’est une déception partagée par l’ensemble des participants. 

 

Coteaux du Layon – Domaine des Baumard – Clos de Ste Catherine 2004 (23€) :

Le nez est fumé et beurré. En bouche se distingue une acidité marquée ; le vin est peu concentré voire discret. Moyen+/Assez bien.

 

Tokay pinot gris Pierre Frick Vendange Tardive 2002 (20€):

Le nez est fleuri avec des notes de citrons. La bouche est pétillante (un peu de gaz résiduel) ; c’est un vin d’une très grande fraîcheur qui présente une superbe équilibre acidité/gras et une belle longueur en bouche. Ce vin a fait la quasi-unanimité des participants. Bien/Très bien. http://www.pierrefrick.com/images/cuvee_template/etiquettes/pin_gr_2005_vt.gif


Sauternes Château de Rayne-Vigneau 2001 (30€):

 

Le nez est puissant avec des notes d’encaustique. La bouche est assez épaisse, chaude. Certains dégustateurs évoquent un sirop avec des arômes de pâte de fruit, d’autres un nez compoté et fumé « Ce vin est exubérant » notent certains. Assez Bien/Bien.

 

Vin de passerillage Domaine Binner récolte 1991/1992  (16€) :

 

Nez de caramel. La bouche est fumée, voire brulée avec des arômes de noix, de café voire de suie. L’impression d’amertume est présente. Le vin est tendu et très long. Ce vin a dérouté les participants. Moyen/Assez bien+

 

Note personnelle: j’ai ramené l’une des bouteilles de ce domaine et dégusté 36 heures plus tard avec une crème caramel ; le résultat fut surprenant et plaisant ; des arômes (citron et fleurs blanches notamment), absents lors de la première dégustation, modifièrent en bien la perception de ce vin ; ne l’avons-nous alors pas jugé prématurément ?

 

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Compte-rendu : séance Irancy

Aussitôt bu, aussitôt sur la toile, voici la séance Irancy chez Vertivingstone du 18 mars.

 

Chapitre 1 : ça a quel goût le césar d’abord ?

Domaine Sorin Coquard, Bourgogne, César, 2005

Assez peu aromatique, poussière, sensations boisées, amande amère. Attaque assez enrobée, Bouche tannique assez puissante. Acidité très marquée. Court. Moyen +

Quand on voit l’acidité présente sur un millésime assez solaire comme 2005…Ce premier essai permet de comprendre que finalement le premier souci du César cela semble être l’acquisition d’un niveau de maturité convenable.

 

Chapitre 2 : La série d’Irancy

Serge Bienvenue Irancy, « Les Mazelots » 2007

Nez de griotte macérée, bouche simple, léger tanin, acidité marquée et dissociée du vin. Moyen +

 

Clotilde Davenne, Irancy, 2006

Très aromatique, très floral, presque entêtant (lys) (un peu animal sur ma droite). Bouche mieux structurée que les précédents, légèrement perlant (léger gaz carbonique résiduel… d’où le côté aromatique) tanins assez fermes, l’acidité rallonge, tend des arômes de griotte. Bien +

 

Domaine Colinot, Irancy, Côte du Moutier 2006

Très coloré, moyennement aromatique, sensation de vin un peu fermé, dense, arômes de bois brulé, floral. Belle attaque fruitée. Tanin intense, trame serrée, persistant. Bien ++ /à revoir

 

Domaine Verret, Irancy, Palotte 2006

Nez à la fois boisé (vanille) et fruité. En bouche un joli fruit, assez dense, rond, (un peu de SR peut-être… à moins que ce ne soit simplement l’impression de sucrosité du fût). Le moelleux transforme l’acidité en « acidulé » de bonbon. Pas désagréable, Assez long. Bien ++/Très Bien

 

Eric Darles, Irancy, Boudardes 2004

Millésime ô combien délicat… et cela n’a pas raté. Poivron, terre, végétal, bouche dissociée, maigre… Au milieu d’autres millésimes ça ne passe pas. Il faudra regoûter la production du vigneron sur un millésime plus favorable.

 

Domaine Félix, Irancy Cuvée Saint Féréol 2005

Forte odeur de géranium, bouche simple, alcool, tanin vert. Et sur un millésime plutôt clément… Très médiocre. Et je prie mes adhérents de m’excuser de ce genre de sélection qui ne se reproduira plus car j’ai rayé les cavistes qui me l’avaient conseillé de mes listes.

 

William Charriat, Irancy 2005

Peu aromatique, légère sucrosité, petit tanin, acidité assez marquée, rétro olfaction de cerise. Convenable. Bien

 

William Charriat, Irancy, Mouroux, 2005

Un peu floral (animal encore sur ma droite). Bouche assez concentrée, tanin affirmé, très longue fin de bouche sur des notes très prononcées de cerise confite, rétro sur des notes de noyau de cerise. Très Bien.

 

William Charriat, Irancy, Palotte, 2005

Nez gourmand très aromatique de kirsch et autres guignolet. Bouche franche, croquante, gourmande, acidulée. Finale longue et rétro très persistante. Délicieux. Très Bien ++

 http://media.achat-ville.com/uploads/yonne/Produit/90/imp_photo_5554_1239609077.jpg

A la question : « Béh… pourquoi il n’y a pas Goisot et Richoux dans la série ? »… je répondrai… parce que !

 

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Ce soir Vertivingstone Irancy : place libre

Ce soir (18 mars) : il y a une place libre pour le Vertivingstone consacré au vignoble d’Irancy.

Adhérent : 8€/non adhérent 15€ : contactez moi si vous êtes intéressés.

http://www.blanc-sec.com/images/generic/shop/Etiquettes/Irancy_2007%20Ledroit.JPG

 

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compte-rendu : le vin et l’acidité.

Qui de l’homme ou de la chimie va remporter ce nouveau défi ? Notre analyse sensorielle est-elle aussi performante pour déceler l’acidité que l’analyse chimique? Tels sont les enjeux de cette nouvelle séance du groupe Salivertivin.

A noter un contexte de dégustation assez particulier puisque tous les membres du groupe (un petit effectif en ce 2 février avec 12 présents) ont pu s’attabler autour du même “support à crachoir” (comment appelle-t-on ces tables?). Contexte propice aux échanges très instructifs et débats assez engagés. Peut-être un peu moins pour une démarche empirique de dégustation (me dis-je au regard de mes notes moins fournies que d’habitude).

En échauffement, Romain nous a encore préparé quelques boissons avec adjonctions d’acide. C’est toutefois rassurant de le voir goûter ces breuvages avant nous! Il s’agit d’eau minérale mélangée avec de l’acide tartrique (celui qui forme les petits dépôts au fond des bouteilles de vins blancs) ou avec de l’acide malique (qui intervient au moment de la fermentation du vin).

N°1 –  Juliusspital – Silvaner Kabinett – Trocken Franken 2007, 13€40
Le premier nez développe des notes briochées avec un zest d’écorce d’orange puis à l’aération, on décèle des notes de fruits exotiques et de rose. La bouche présente un perlant très marqué et assez dérangeant. La finale d’une belle fraicheur réhausse l’ensemble. Assez bien.
5.75 grammes d’acidité.

N°2 – Spice Route – Afrique du Sud, 11€74
Nez toasté, marqué par l’élevage qui masque tout le reste. La bouche est très dissociée avec une attaque alcooleuse très chaude qui contraste avec la finale persistante sur des notes florales. Moyen. 6 grammes d’acidité.
 
N°3 – Sandblicher – H.Lun – Sud Tyrol – Italie, 10€71
Nez fermentaire de banane et de bonbons acidulés. Bouche très dense avec quelques amers en finale qui équilibrent l’ensemble. Moyen. 5 grammes d’acidité.

N°4 – D’Arenberg – The Olive Grove 2007 – Chardonnay, 10€
Le nez toasté, lacté et herbacé contraste avec une bouche très incisive, d’une belle tension équilibrée par des amers tendres en finale. Dommage que le nez soit si stéréotypé. Bien. 7 grammes d’acidité.

N°5 – Château de Schengen – Pinot gris 2005 – Moselle Luxembourgeoise, 9€80
Nez très intense, aromatique mais peu complexe sur des notes florales et fruitése. La bouche est assez végétale (“racinaire” selon Romain), terreuse manquant d’équilibre, d’acidité. Ce vin pâtit certainement de son passage après 4 vins très aromatiques et assez tendus. Moyen. 3.96 grammes d’acidité.

N°6 – Château Ste Michelle – Dr Loosen – Riesling Eroica 2007- Etat de Washington, 23€
Nez peu intense mais complexe sur l’encaustique et l’eucalyptus. En bouche, le vin est brouillon ; il s’exprime par stratification assez dissociée : gaz puis sucre et enfin acidité. Belle finale citronnée. Le potentiel est là mais le vin ne semble pas être en place. Assez bien en l’état et à revoir. 7.75 grammes d’acidité.

N°7 – Hartenberg – Sauvignon blanc 2006 – Stellenbosch – Afrique du Sud, 10€80
Nez fermentaire (banane) et variétal (buis). La bouche est peu harmonieuse avec une attaque très chaude, alcooleuse et une finale très acide. Moyen.
6.85 grammes d’acidité.
 
N°8 – Fairview – Viognier 2008 – Afrique du Sud, 9€43€
Nez alcooleux de fruits confits et d’écorce d’orange. Bouche très chaude, acessante (alcool à brûler) mais la finale fruité et rafraichissante (acidité ++) réhausse l’ensemble. Assez bien.
8 grammes d’acidité.

N°9 – Ludwig Neumayer – Riesling Eiswein 2001, 37.5cl, 20€
A noter une très belle robe cuivrée. Nez d’eau de vie et de noix. La bouche est très dense avec une matière sirupeuse qui tapisse le palais sur des notes abricotées. Vin bien équilibré pour autant avec une finale très fraiche sur le raisin de corynthe. Excellent. Encore une fois l’acidité joue un rôle salvateur car ce nectar est d’une grande buvabilité malgré sa très forte teneur en sucre. Diabétiques s’abstenir. 10 grammes d’acidité.

N°10 – Domaine Ernst Triebaumer – Neusiedlersee-Hugelland-Ruster Ausbruch 1995, 28€50
Belle robe ambrée. Nez volatille, acescent. Puis, à l’aération, on décèle de jolies notes de fruits secs (noisette, amande, noix…). La bouche est très dense mais l’acescence trop marquée est vraiment gênate. Assez bien. 8 grammes d’acidité.

A un ou deux intercallements prêt (la chimie reste plus performante pour déceler le dixième de gramme d’acidité), notre classement était assez cohérent. On dira match nul.

 

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Vertivinus – Séance 6 – Jeudi 4 février 2010 – Château de la Frémoire

Romain proposait aux participants une séance sur les vieux blancs du Nord. Un rapide sondage effectué parmi les personnes présentes ce soir-là montrait que seul un petit nombre avait déjà gouté des vins âgés de plus de trente ans. Quel(s) arôme(s) développe un vieux vin ? L’oxydation du vin est-elle forcément un écueil après trente, quarante voire cinquante ans ? Sur quel(s) critère(s) apprécier un vieux vin ? Voici quelques questions qui se posaient aux dégustateurs. Un parcours de 9 vins devait permettre d’y voir un peu plus clair (tous ont été achetés sur le site www.bonjaja.com entre dix et vingt euros)

 

Weingut Herrmann Braun – Sylvaner trocken – Aspishceimer Schonenberg 1990 (Allemagne) 10.96€ :

Nez oxydatif de cire/encaustique, légèrement alcooleux. La bouche plutôt ronde évoque des notes de pomme au four pour certains. L’acidité du vin se distingue en fin de bouche. Assez Bien.

 

Moselle – Cave de Bentz – Pinot blanc – 1988 – Remerschen Kreitzberg (Luxembourg) 9.13€ :

Premier nez avec des notes d’agrumes, de fleur blanche puis de cire et bonbon en pastille selon une dégustatrice (personnellement, je pense à un sancerre blanc…) La bouche est plutôt grasse avec une acidité plus enveloppée ; on retrouve des notes d’herbes vertes. Il y a du sucre résiduel. Bien.

 

Moselle – Cave de Bentz – Riesling – 1988 – Remerschen Kreitzberg (Luxembourg) 13.70€:

Le nez est cireux (moins vif que le précédent) La bouche est alcooleuse avec une acidité en fin de bouche. Le vin n’a pas une structure suffisante pour lui conférer de la longueur. Moyen.

 

Alsace – Charles Frey – Riesling – cuvée prestige Dambach 1988 (France) 10.96€ :

Nez d’hydrocarbure, puis de prune, d’alcool à brûler. En bouche, l’attaque est plutôt vive avec des arômes de bois vert. La bouche est chaude. A noter qu’une des deux bouteilles goûtées avait un goût de bouchon. Assez bien/Bien.

 

Rheinhessen Huxelrebe Jakob Gerhardt Bereich Wonnegau Spätlese 1984 (Allemagne) 10.96€ :

Les deux bouteilles ouvertes sont nettement divergentes.

Première bouteille : nez de champignon puis de bonbon. Bouche monolithique. Moyen.

Deuxième bouteille : nez intensément madérisé. Se distinguent en bouche des arômes fumés et de marc de café. Notes de sucre. Assez bien. 

 

Rheingau – Riesling – Schloss Schönborn Bereich Johannisberger 1978 (Allemagne) 16.44€ :

Nez madérisé (mois intense que le précédent) En bouche se développent des arômes tourbés, salés. Plusieurs participants parlent d’arômes de houblon. L’un d’entre eux relève des arômes caramélisés, de crème brulée. Bien.

 

Alsace – Gewurztraminer André Krick 1973 (France) :

Nez d’agrumes (citron) puis de litchi. Bouche pierreuse un peu sèche. Moyen.

   

Rheinessen – Winzenheimer Pieroth Konigsberg 1967 (Allemagne) 16.44€:

Nez madérisé un peu salé puis arômes de caramel brulé. En bouche, on trouve des arômes de noix (oxydation) puis de sous-bois. L’acidité résiduelle confère une certaine longueur au vin. Assez bien.

 

Alsace – Muscat – cave d’Eguisheim 1962 (France) 15.53€ :

Nez aux arômes de pain grillé avec une note d’agrume. La bouche est un peu alcooleuse avec des arômes puissants de marc de café. L’acidité du vin est toujours un peu présente. Bien.

 

Conclusion : la séance a mise en évidence que les vieux vins perdent leurs arômes variétaux, liés aux cépages, qu’ils développaient à l’origine pour laisser la place à des arômes tertiaires liés au vieillissement du vin (madérisé, marc de café, pain grillé, caramel brûlé) Même si l’accueil réservé à ces « vieilles » bouteilles a été bien différents selon les tables, tous les participants ont apprécié cette séance où, grâce à la dextérité de Jocelyn et Romain au tire-bouchon ( traditionnel ou à lamelle), chacun sait maintenant comment ouvrir un vieux flacon sans coup férir !

 

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Compte-rendu : séance Corse

Voici le compte-rendu de la séance Vertivingstone consacré au vignoble Corse du Jeudi 11 février 2010

 Corse Sartène, Sant Armettu blanc, 2008 (8,37€)

Aromatique Floral, abricoté légèrement amylique (bonbon Arlequin) bouche souple et un peu mince. Moyen+

 

Corse Calvi Clos Colombu Blanc 2008 (11,95€)

Nez assez fermé, parfums floraux concentrés et puissants, fruits du verger (Abricot/Pêche). Bouche assez consistante, leger amer, un peu de gaz carbonique qui piquote. Une fin de bouche assez crayeuse. Bien ++

 

Patrimonio blanc, Antoine Arena, Les Hauts de Carco 2008 (17,50€ www.cave-privee.com ) 

Un nez…ma foi somme toute assez bio… amande, volatile. Bouche très dense en attaque, impression de sucrosité, amande encore et sensation de boule dans la bouche comme avec de très beaux bourgognes. Très Bien +

 

Patrimonio blanc, Yves Leccia, Domaine E Croce, 2006 (17€ – salon)

Un nez un peu fermé, un peu réducteur : farine/minoterie, blédine, vanille. Encore un gros volume en attaque. Sec après le précédent, un peu de gaz carbonique. Bref. A revoir… il se déguste mal en ce moment. Il n’est qu’une pâle image de celui que j’avais goûté il y a un an et demi.

 

Corse Côteaux du Cap Corse, Clos Nicrosi 1990 (10,96€ – www.bonjaja.com)

Une gamme aromatique très évoluée. Feuille morte, champignon, humus. Assez tapissant, assez acide, coupe un petit peu vite. Pas inoubliable mais bien conservé. Bien +

 

Corse Porto-Vecchio, Domaine de Torraccia 2006 (13,69€)

Légère réduction qui part vite. Eucalyptus, floral, fruité. Bouche souple, agréable et particulièrement parfumée. Très efficace. Bien ++

 

Patrimonio Orenga de Gafory « Cuvée des Gouverneurs » 2005 (17,50 GMS Corse)

Nez très intense d’encens, de cade, fumé. En bouche une sensation vanillée, des tanins abrupts assez compacts, un vin sec très peu gras. Bien.

 

Patrimonio Domaine Leccia, Petra Bianca 2004 (16€ – Salon)

1er nez un peu boisé, puis confit, floral. L’attaque est plus douce et grasse. Le tanin est ferme, intense et particulièrement persistant… un tanin qui se dépose dans la moindre parcelle d’émail dentaire. Finale et rétro complexe et fruitée Très Bien.

 

Corse Figari, Clos Canarelli 2004 (22,80€ www.viniversa.com )

Nez relativement discret, fruité (prune qui évoluera sur un cassis légèrement mentholé à l’aération). Beau volume, superbe grain de tanin très fin : poudreux. Très Bien ++/Excellent.

http://www.chateauloisel.com/img_bg/01002321.gif


Muscat du Cap Corse, Domaine Gentile 2007
(17,50 – GMS Corse)

Floral, fruits blancs. Bouche sur le raisin sec/ raisin de Corinthe. Equilibre Gras/Sucre agréable. Léger amer. Bien ++

 

 

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Vignoble Corse : Place Libre

On m’annonce en coulisse une place libre pour la séance-jeu-dégustation de Vertivingstone consacrée au vignoble Corse de jeudi 11 février 2010.

Donc si vous êtes intéressés, vous me contactez  (tarifs habituels : 15€ non adhérent / 8€ adhérent).

http://blog.lienrag.fr/public/Asterix_Corse_02.png

 

Copyright Uderzo/ Goscinny

 

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