Vertivinus – Les vins rouges de Bandol – Jeudi 2 février 2012 – Château de la Frémoire

C’est encore « à guichets fermés » que se déroule cette nouvelle séance Vertivinus. Les participants partent à la découverte des vins rouges de Bandol.

 

C’est un vignoble aux origines des plus anciennes, probablement lié à l’arrivée des phocéens en 600 avant JC dans la région de l’actuelle Marseille, qui marque les tous débuts du vignoble de Bandol. Celui-ci bénéficie d’un climat et d’une situation géographique favorable, ouvert sur la mer Méditerranée et protégé par les contreforts de la Montagne Sainte Baume, profitant ainsi de la fraicheur apportée par la mer, de l’ensoleillement abondant de la région (plus de 300 jours de soleil par an) ainsi que du mistral qui assèche les vignes et ainsi les protège des attaques de champignons.

 

Le vignoble de Bandol peut produire des vins blancs, rosés ou rouges. Il s’étend sur 1480ha sur huit communes (Le Beausset, La Cadière d’Azur, Le Castellet, Ollioules, Saint-Cyr sur Mer, Sanary sur mer, Bandol, Sainte Anne d’Evenos) Les sols sont plutôt pauvres, soit de nature silico-calcaires, des marnes calcarifères ou des marnes sableuses.

 

En blanc, les cépages autorisés par l’appellation sont l’ugni blanc, le bourboulenc et la clairette.

 

En rouge, le mourvèdre est le cépage majoritaire de l’appellation : il doit représenter au moins 50% de l’assemblage. Le grenache et le cinsault sont les cépages principaux auquel on peut aussi adjoindre en complément de la syrah ou du carignan.

 

Le mourvèdre est un cépage très tardif, d’origine espagnole qui a besoin de chaleur, dont le port dressé lui confère une bonne résistance au vent et dont l’enracinement est profond. Son rendement est plutôt faible (entre 25 & 30hl/ha) Le mourvèdre donne des vins à l’acidité contenue, plutôt tannique, assez rude dans leur jeunesse avec des notes e fruits noirs, de venaison puis musc, de sous-bois et de truffes avec l’âge. Les Bandol rouges sont des vins de garde par excellence.

 

La dégustation s’articule autour de deux domaines de Bandol, le domaine de l’Olivette et le domaine La Suffrène, entre 2006 & 1985.

 

 

AOC Bandol Domaine de l’Olivette Cuvée spéciale 2006 : premier nez alcooleux, frais, avec des notes d’encaustique. L’attaque en bouche est cassis, salée, avec des pointes de fenouil et d’ail. La trame tannique est souple et fine. Le vin est long. Bien.

 

AOC Domaine La Suffrène 2004 : Nez de fenouil avec des notes animal. L’attaque en bouche est chaude, épaisse (nappage) avec des arômes de chocolat. La bouche est assez compacte, avec des tanins poudreux.  Bien+.

 

AOC Domaine La Suffrène 2003 : Nez à nouveau animal, notes chocolat. La bouche est ronde, avec des arômes de laurier et de romarin. La structure tannique est fine, plus lâche que celle des vins précédents. Le vin est beaucoup moins sur le fruit et s’avère moins long. Certains évoquent l’effet millésime. Assez bien+.

 

AOC Domaine La Suffrène 2000 : Nez animal, fruits noirs, réglisse, frais et poivré. L’attaque en bouche est douce, puis le vin monte en puissance avec des tannins tapissant et veloutés. Ce vin est nettement plus complexe que les précédents. C’est une très belle réussite. Très bien.

AOC Domaine La Suffrène 1998 : Nez encaustique et fruits noirs. L’attaque en bouche est veloutée, lactée avec des arômes de jus de viande. Il y a moins de puissance en bouche, avec des tannins moins réguliers. L’acidité est plus marquée et il y a une forme de sucrosité. Assez bien+.

 

AOC Domaine de l’Olivette 1992 : Nez animal, de venaison. La bouche est chaude, saline et torréfiée. La structure tannique est plus lâche. La bouche est moins puissante, plus aqueuse. C’est un vin « marin et animal » en même temps notent certains dégustateurs. Bien+.

 

AOC Domaine de l’Olivette 1985 : Nez avec des notes de garrigue, anisé, épicé avec des arômes d’olive grecque. La bouche est plus  dense, le vin exprime une puissance contenue comme « des braises sous la cendre », avec des arômes de marc de café et une structure tannique fondue. Un très beau vin. Très bien.

 

Pour information, les millésimes récents de ces deux domaines sont disponibles entre 15€ et 20€ (prix départ cave)

 

Les dégustateurs ont tous loué la qualité et l’homogénéité des vins dégustés ce soir-là. Sans surprise, le domaine La Suffrène 2000 et le domaine de L’Olivette 1985 ont rassemblé la majorité des suffrages (le domaine La Suffrène apparaissant comme un candidat intéressant à l’achat groupé de fin d’annéeJ)

 

A bientôt.

 

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Places Libres : Séance millésimes et Séance blancs de Campanie

Il y a 2 places libres pour la séance Millésimes du groupe Salivertivin ce mardi 7 février à 20h30. 

 

Objectif de la séance : Sommes nous en mesure de reconnaître la typicité des millésimes sur 3 millésimes du même vin ?

1ere série “à découvert” : il s’agit d’un “Graves Supérieur” blanc des millésimes 1966, 1967 et 1969 du Clos Saint Robert.

2e série (2003, 2004 et 2005) et 3e série (2004, 2005, 2006) : bouteilles en aveugle car certains d’entre nous ont déjà une opinion très forte sur les domaines/vignerons.

 

Egalement quelques places pour la séance Vertivingstone Vins blancs de Campanie Greco di Tufo et Fiano di Avellino jeudi 9 février à 20h30 avec une série du feu de dieu… (j’adore…) :

– Fiano di Avellino 2007 Clelia Romano Colli di Lapio
– Fiano di Avellino 2007 Rocca del Principe
– Fiano di Avellino Vigna della Congregazione 08 Villa Diamante
– Fiano di Avellino Mastroberardino Radici DOCG 2008
– Fiano di Avellino 2009 Ciro Picariello
– Fiano di Avellino Feudi di San Gregorio DOCG 2010
– Greco di Tufo Cutizzi 2007 Feudi di San Gregorio
– Greco di Tufo Novaserra 2008 Mastroberardino
– GRECO DI TUFO 2008 SAN GUGLIELMO DOCG PADRI BENEDETTINI ABBAZIA DI MONTEVERGINE
– Greco di Tufo V. Cicogna 07 Benito Ferrara

http://www.kenswineguide.com/images_wine/Mastroberardino%202007%20Greco%20di%20Tufo.gif

Inscriptions et réservation = tarif adhérent : 8€ / non adhérent 15€ pour chacune de ces séances.

 

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Vertivinus – Accord vin et chocolat – Jeudi 12 janvier 2012 – Château de la Frémoire

Dans le prolongement des fêtes de fin d’année, c’est à une belle séance placée sous le signe du vin et du chocolat que les participants de Vertivinus furent conviés en ce début d’année 2012. La séance fait salle comble.

 

Le mot chocolat est d’origine sud-américaine, parmi les civilisations mayas puis aztèques. Originaire d’Amérique Centrale et du Sud, le cacaoyer est cultivé pour ses fèves de cacao depuis près de trois mille ans.

C’est à partir du XVIème siècle, à partir des traversées de Christophe Colomb et de ses successeurs (dont Hernan Cortes) que le chocolat est importé en Europe. Il est d’abord consommé sous forme liquide : la boisson chocolatée, faite de chocolat auquel on adjoint du lait, du sucre voire des épices ou de la vanille, devient le nec plus ultra des cours aristocratiques d’Europe.

 

C’est véritablement au XIXème siècle qu’explose l’industrie chocolatière avec la première usine de fabrication de chocolat installée en 1815  par C.J. Van Houten, la création de nouveaux produits (invention du chocolat à croquer par Cadbury en 1821, de la première poudre de cacao par le même Van Houten) et de nouveaux processus (mise au point du conchage en 1879 par Lindt)… et bien d’autres évènements tant ce siècle en est fécond.

 

Il existe trois variétés principales de cacaoyer :

 

. Les forastero: 80% de la production, plutôt rustique et cultivé partout (originaire d’Amazonie)

. Les criollo: 5% de la production, originaire du Venezuela, cultivé en Amérique latine, c’est le type le plus fin et le plus aromatique,

. Les trinitario: environ 10% de la production, c’est un croisement des types précédents (donc un peu moins fin que le criollo)

 

A noter le nacional qui est en fait un forastero produit en Equateur.

 

Après avoir été récoltées, les cabosses du cacaoyer sont fendues et vidées et de leurs fèves. Celles-ci sont écrasées et subissent trois fermentations en une semaine. Ces fermentations vont permettre d’extraire la pulpe des fèves, de séparer les graines, de transformer la pulpe en alcool, de réduire progressivement le degré d’humidité des fèves. A la fin de ce processus, qui présente des similitudes avec la vinification, Les fèves sont séchées, nettoyées et torréfiées. On les décortique et les broie pour obtenir le grué. Celui-ci sera ensuite broyé de plus en plus finement pour obtenir la pâte de cacao.

Plusieurs autre opérations (conchage, tempérage, moulage) seront effectuées ensuite en chocolaterie.

 

Comme la dégustation de vin, celle du chocolat fait appel aux sens de la vue, de l’odorat et du goût, auxquels on peut aussi ajouter l’ouïe. Le dégustateur observera ainsi la couleur plus ou moins acajou du chocolat, écoutera son aspect croquant, sentira ses arômes épicés et notera son acidité, son amertume et sa longueur.

 

Le chocolat est « un empêcheur de boire en rond » Sa puissance peut venir à bout des meilleurs vins. Il faut un certain de sucrosité du vin pour lutter contre le chocolat. A ce titre, les alcools forts constituent les meilleurs faire-valoir du chocolat.


Le chocolat en France est classifié selon par l’Institut national de l’origine et de la qualité selon les catégories suivantes :

 

. Les « chocolats d’origine » doivent être produits à partir de cacao provenant d’un seul pays,

. Les « chocolats de crus » sont issus de cacao d’une région géographique identifiée voire d’une plantation unique,

. Les « chocolats grands crus » caractérisent les chocolats dont le cacao a un caractère particulier identifiable de façon unique ce qui justifie un prix élevé.

 

La dégustation de cette séance Vertivinus mettra en valeur les chocolats suivants :

 

. Cru Manjani 64% (Madagascar),

. Grand cru 70% (Pérou)

. Grand cru 70% (Tanzanie)

. Pur criollo 100% (Pérou)

. Cru 68% (Ghana)

. Cru Guanaja  68% (Amérique Centrale)

 

Huit vins sont proposés par Romain pour accompagner la dégustation.  

 

AOC Maury domaine Pouderoux 2008 (14€) : nez aux arômes de mûre, bouche grasse et chaude, plutôt sucrée.

 

è L’accord avec le cru Manjani (nez réglisse et présentant une bouche sucrée et vanillée, crémeuse avec des notes d’amertume) est des plus réussis.

 

Assemblage cabernet/abouriou muté sur grain fait maison par Romain : le nez est torréfié et alcooleux. La bouche est très chaude, austère avec des arômes de zeste d’orange.

 

è L’accord avec le grand cru du Pérou (nez assez peu expressif, bouche fumée et fraîche, avec une belle amertume) est là aussi réussi.

 

La dégustation des deux crus de chocolat suivants, le grand cru de Tanzanie et le pur Criollo avec les mêmes vins donne des résultats différents : Le premier (couleur claire, arôme épicé et bouche crémeuse) est plutôt en harmonie avec les deux vins alors que le second (couleur acajou, bouche craquante et amère) domine les deux vins et en fait ressortir le sucre de chacun.

 

Les participants vont maintenant goûter différentes création de ganaches chocolat

 

 AOC Muscat Saint-Jean de Minervois Domaine de Barrubbio cuvée Dieuvaille 2008 (13€) : le nez exhale des notes de fruits exotiques et de noisette. La bouche est grasse et crémeuse, sucrée. Peu de longueur.

 

è La ganache fruits de la passion s’avère crémeuse et salée. Le fruit ressort parfaitement de l’enveloppe chocolat. Tous les dégustateurs s’accordent à dire que l’accord avec le vin est très réussi.

http://www.barroubio.fr/images/dieu_.jpg

 

IGT Lambrusco Domaine Cleto Chiarli (7.27 €) : arômes d’agrumes (pamplemousse), la bouche est salée et fraiche.

 

è Accord intéressant avec une ganache framboise, au nez torréfié et à la bouche à nouveau crémeuse.

 

 

Castano Dulce Mourvèdre 2006 (15.25€) : nez cassis assez prononcé, bouche sucrée et alcooleuse.

 

è L’accord avec la ganache framboise est plus réussi qu’avec le vin précédent.

 

 

La fin de la dégustation se poursuit avec deux derniers crus de chocolat, du Ghana et du Guanaja.

 

Xeres Pedro Ximenes Alvear 1927 (10.75€) : nez caramel et noix, la bouche est sucrée avec des notes de figues seiches.

 

Porto Niepoort Tawny (10.90€) : nez aux arômes d’épice, cassis et mûre. La bouche est puissante et alcooleuse.

 

è A ma table, les dégustateurs expriment une nette préférence pour l’accord Pedro Ximenes avec les deux crus de chocolat. Personnellement, je penche plutôt pour le Porto Niepoort, notamment avec le cru du Ghana.

 

 

AOC Maury Mas Amiel 1989 cuvée spéciale (35€) : nez réduit, puis aux arômes de noix et de clou de girofle. La bouche est aqueuse, lactée avec des notes bonbon en fin de bouche. Le vin est apparu en phase descendante.

 

è Son accord avec les crus de chocolat s’en est ressenti (probablement lié aussi au fait que le prix de cette bouteille, un cran au-dessus des autres, avait fait naître des attentes finalement déçues pendant la dégustation)

 

 

Les dégustateurs s’accordent en fin de séance pour valoriser l’accord entre le Saint-Jean de Minervois et la ganache fruits de la passion, deux très belles découvertes de cette nouvelle année 2012.

 

Les participants de Vertivinus adressent un grand merci à M. Stéphane Pasco, chocolatier à Vertou, pour la qualité des ganaches que nous avons goûtées ce soir là. Ce fut un vrai régal !

 

 

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Séance Libertivin Sauternes 19 fevrier : places libres

Entre deux fêtes, notez que nous disposons de 4 places libres pour une séance Libertivin dédiée au Sauternes le Mardi 19 février prochain. (tarifs 15€ adhérents – 20€ non adhérent) Contactez-moi si vous êtes intéressés

 

 

http://www.bibendum-times.co.uk/wp-content/uploads/2011/09/Suduiraut.jpg

au programme :

 

– Clos Dady 2009

– Rieussec 2007

– La Tour Blanche 1997

– Lafaurie Peyraguey 1997

– Lamothe (Lamothe Despujols) 1995

– Suduiraut 1982

 

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Compte-rendu : séance Hermitage

Pour ce compte-rendu de dégustation de la séance Libertivin consacré au vignoble de l’Hermitage, nous avons le plaisir d’acceuillir les commentaires Paul Jaussaud, président du Club ami, “Les Epicuriens Nantais”.

 

Soirée” Hermitage” organisée et animée par Patrick Audrain

Quelques remarques préliminaires:

En tenant compte du fait que parmi les 17 participants quelques personnes n’avaient jamais goûté d’Hermitage, je pense, a posteriori (c’est toujours plus facile), qu’il aurait fallu
dire quelques mots sur les caractéristiques gustatives des vins de syrah dans la région et, plus généralement , faire un bref exposé sur les caractères organoleptiques des
tanins : l’astringence et l’amertume : pourquoi et comment les perçoit-on ? est-ce  un défaut ? comment interviennent-ils dans l’équilibre des vins …? etc en 10 minutes , pour
faciliter l’abord de ces vins  toujours tanniques et acides, quelque fois austères dans leur prime jeunesse .

Les vins à la dégustation :Marquis de la Tourette -Delas 2007 ; Hermitage de Y. Chave 2009 ; Le Méal de B. Faurie 2007 ; Hermitage de J-L Chave 2008 ; Clos des Grives Combier 2009 (Crozes-Hermitage)

Heritage, Delas, Marquis de la Tourette 2007
La robe est terne . Le nez sur le fruit noir… mûre, un côté crémeux. La bouche se révèle  vive , astringente, manquant de chair : les tanins et l’acidité amaigrissent et déséquilibrent le vin ;
et le boisé n’arrange rien. La fin de bouche est un peu chaleureuse, raide . Conclusion : plutôt décevant , rustique et sans perspective d’amélioration à mon avis.
Note du groupe = 0

Crozes Hermitage, Domaine Combier, Clos des Grives 2009
La robe est sombre profonde ,avec de l’éclat . Le nez est d’emblée ouvert , complexe : notes … fumé, suie, minéral, floral (violette), fruit mûr, girofle, réglisse… beaucoup de classe !
La bouche ample soutient bien le fruit. A noter densité des tanins, élégance , complexité des nuances, long et bien équilibré .La finale est longue sur le poivre , les épices ; la persistance laisse
une bonne bouche fraîche . Un plaisir gourmand ,beaucoup de charme, une belle expression de la syrah qui fait penser à une belle Côte-Rôtie ! Il fait l’unanimité !
Note du groupe = 17 .

Hermitage de Y. Chave 2009
Robe très sombre presque noire, éclatante .Le nez est puissant , légèrement marqué par le bois qui ferme l’expression olfactive. La bouche est vive, les tanins massifs mais plutôt enrobés .
La concentration tannique atténue la perception du fruit ; le vin est tout en puissance mais avec une certaine élégance . Finale longue . A ce stade le vin est sur la réserve avec un beau potentiel
pour l’avenir! Peut-être trop austère pour certain des dégustateurs …
Note du groupe = 12

4 Hermitage, Le Méal de B. Faurie 2007
Robe assez vive . Nez “bizarre”, pas net, …poussière… vieux bois ??. En bouche d’emblée une acidité nerveuse se manifeste; elle durcit le vin ; elle s’accompagne de chaleur et prend une note acétique en finale!
Défaut marqué dû , peut-être, selon Patrick Audrain , au fait qu’il s’agit d’une dernière bouteille conservée debout trop longtemps …!?
Le groupe se divise et certains notent favorablement cette bouteille .
Note du groupe = 5

Hermitage  J-L Chave   2008
Robe sombre, profonde; très dense . Nez  fin , droit ,  se livre progressivement sur des notes minérales puis après aération: eucalyptus , mentholé…; puissant et complexe. La bouche est charnue
fraîche , puissante . On retrouve les mêmes notes aromatiques . Belle structure équilibrée , nuancée, complexe . Finale très longue. Le vin a une matière d’une grande personnalité qui le distingue dans cette dégustation!
Il est loin d’avoir tout dit ! Approbation générale plutôt enthousiaste du groupe !
Conclusion : Dégustation intéressante, montrant la diversité d’expression de la syrah selon les terroirs et les millésimes. L’idéal , mais difficile à mettre en place dans la pratique, serait de goûter ces vins dans le même millésime. Une surprise de taille pour ceux qui ne connaissaient pas le Clos des Grives ! Bravo et merci à Patrick Audrain pour le choix des vins et l’organisation de la soirée.

 

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Séance Rieslings du Rheingau le 20 décembre : places libres

J’ai quelques places disponibles pour une séance Vertivingstone le jeudi 20 décembre 20h30 dédié au vignoble du Rheingau en Allemagne.

http://luxus.welt.de/sites/default/files/styles/gallery-real/public/img/SteillagenimRheingau_0.jpeg

Au programme :

 

– Peter Jakob Kühn Riesling Landgeflecht trocken 2010
– Schloss Johannisberger Riesling Silberlack Grosses Gewächs 2010
– Spreitzer Riesling “”Hattenheimer Wisselbrunnen”” Erstes Gewächs trocken 2009
– Leitz Riesling Rüdesheimer Berg Rottland Riesling Spätlese 2009
– Georg Breuer Rüdesheimer Berg Rottland Riesling QbA trocken 2006
– Schloss Schönborn Riesling “Berg Rottland” Großes Gewächs trocken 2004
– Schloss Vollrads Riesling Spätlese trocken 1999


ça devrait bien le faire

 

 

Contactez-moi si vous êtes intéressés (non adhérent : 15€  / Adhérent 8€)

 

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Vertivinus – Le cépage Riesling – Jeudi 22 novembre 2012 – Château de la Frémoire

La troisième séance de Vertivinus est consacrée au cépage Riesling. C’est dès le XVème siècle que le mot Rieslingen est mentionné dans la région de Francfort sur le Main. Le riesling s’étend progressivement dans tous les états allemands viticoles entre jusqu’au XVIIIème siècle. Si le riesling est déjà connu en Alsace depuis le XVème siècle, ses qualités œnologiques ne sont véritablement reconnues qu’au XIXème.

 

Le riesling est un cépage à débourrement précoce et à maturité de 2ème époque (soit 12 jours après le chasselas) Il dispose d’une bonne résistance au froid ainsi que d’une bonne remise à fruit après gelée. Le riesling est vigoureux, sensible à l’oïdium et la pourriture grise. Le riesling fait partie des cépages nobles.

 

C’est un cépage aromatique à l’acidité marquée. Ses arômes d’abricot, de citron confit, d’épice, de fruits exotiques, tilleul et pierreux sont caractéristiques. Le riesling est aussi adapté à la prise mousse. Le riesling produit des vins blancs de grande qualité. Ses aptitudes au vieillissement sont avérées et il est très bien adapté aux vendanges tardives.

 

Le riesling est un cépage implanté dans le monde entier, principalement en Allemagne (22000 ha), en France (3423 ha), en Australie (3700 ha), en Afrique du Sud (3500 ha), aux Etats-Unis (3000 ha) et en Roumanie (3000 ha)

 

La dégustation proposée par Romain se compose de 10 Riesling différents.

 

Waipara hills Riesling – Waipara Winery (Nouvelle-Zélande – 10€): Robe jaune pale. 1er nez citron vert, légèrement pétillant, mentholé, avec des notes de cire et d’encaustique. La bouche est longue, progressivement chaude, avec des notes de pierre à fusil. Belle acidité et notes salines en final. Assez Bien +.

 

 

Gamba Galilée Riesling 2011 Gamba Winery (Israel – 9.9€): Robe jaune pale. Nez floral, abricot et sucré. La bouche est plus acide, amère et rectiligne. C’est un excellent rapport qualité/prix. Bien.

 

 

Riesling Magic Mountain 2009 Domaine Leitz (Allemagne – 14.20€) : Robe jaune pale. 1er nez plutôt sage, avec des arômes citron, des notes sucrées, florales. Belle acidité en début de bouche qui devient ensuite tendue et saline. La trame aromatique est moins évidente que pour les vins précédents. Assez bien.

 

 

Riesling Yalumba Y-series 2011 Yalumba Winery (Australie – 10.45€): robe jaune pale. 1er nez puissant avec des notes abricot et citron grille. La bouche est fraiche, acqueuse. Il y a moins de matière et la finale est diluée. Ce vin est hétérogène. Moyen +.

 

 

Riesling Columbia Valley 2010 Château Sainte Michelle (Etats-Unis – 10.99€): 1er nez floral puis pétrole, craie et citron. La bouche est sucrée, chaude. Aucune tension, pas de longueur. « Vin racoleur » pour la majorité des participants. Très Moyen, Brrh. 

 

 

Riesling Spanish White Guerilla 2011 Castillo de Maestria (Espagne – 7.15€): 1er nez amande, puis muscat et bonbon. La bouche est suave, avec une bonne acidité. Cependant, la finale aqueuse laisse l’impression d’une bouche hétérogène, dommage. Moyen+.

 

 

Riesling 1000 Eimerberg Smargad 2008 D, Dona (Autriche _ 18.90€): nez carbonique, cul de poule. A l’aération, nez « vert », floral. La bouche est bien équilibrée, puissante et riche. Finale citronnée. Bien.

 

 

Riesling Grand Cru Wiebelsberg 2007 Marc Kreydenweiss (France – 23.50€): robe jaune foncée, dorée. Nez encaustique, puis café, un peu oxydatif. La bouche est vie en attaque, un peu compotée avec une acidité soutenue qui équilibre bien le vin. « C’est un vin élégant » pour certains dégustateurs avec un côté whisky. Très bien.

 

 

Riesling Weingut Rüdesheimer Berg Rottland Spätlese 2009 (Allemagne – 22€): robe jaune pale. 1er nez fermé, arôme de pêche et de citron à l’aération. La bouche est sirupeuse, crémeuse. « C’est un vin de goûter, de quatre heures » pour de nombreux participants. Assez bien.

 

 

Riesling Gunderloch Rothenberg feinherb Spätlese 2010 (Allemagne – 14.90€): 70g/l de sucre résiduel. La robe est jaune claire. Le 1er nez est citron, bonbon, un peu lacté et fumé. La bouche est très ronde « too much » avec des notes agrumes. Un peu chimique. Moyen.

 

 

Les participants ont préféré dans l’ordre le riesling 1000 Eimerberg (9), le riesling Waipara hills (8) et enfin le riesling GC Wiebelsberg (6)

 

 

A bientôt !!!

 

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Sancerre : places libres

 

Suite à l’annullation de la dernirèe séance Vertivingstone, la séance Sancerre est replacée le jeudi 19 janvier.

 

Et si d’aucuns sont intéressé, il y a toujours quelques places libres disponibles. (Adhérent : 8€ – non adhérent 15€)

 

Contactez-moi si vous êtes intéressés : http://ann.over-blog.com/blog-contact.php?ref=329345

 

 

http://img.over-blog.com/575x382/0/60/32/99//P8090106.jpg

 

et pour info le programme de dégustation est le suivant :

– Sancerre Domaine Thomas La Pierrière 2010

– Sancerre le Tournebride Vincent Gaudry 2010
– Sancerre les Quarterons, Sebastien Riffault 2008
– Sancerre Gérard Fiou Grand roc 2008
– Sancerre Les Chasseignes 2009 Claude Rifault
– Sancerre, Domaine Vacheron blanc 2009
– Sancerre, Gérard Boulay Clos de Beaujeu 2009

– Sancerre Pascale et Nicolas Reverdy Anges Lots 2007
– Sancerre Francois Cotat “les monts damnées” 2006
– Sancerre Domaine des Caves du Prieuré Cuvée Perpétuelle NM
– Sancerre Henri Bourgeois, La Bourgeoise 1997

 

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Compte-rendu : Verticale chez Michel Luneau et Fils

Grosse verticale au Domaine Michel Luneau et Fils de la parcelle l’Ânerie à Mouzillon. Une parcelle qui ne paie pas nécessairement de mine mais qui envoie sévère. Nous sommes sur cette parcelle situé sur une faille géologique : plutôt sur du Gabbro avec quelques incursions granitiques. Malgré des vins que j’ai tendance à considérer comme les plus belles réussites du Muscadet, on ne peut pas dire que le domaine brille par son approche marketing : De tels vins mériteraient un emballage soigné, une lisibilité de la gamme, la mise en valeur des parcelles…un bon négoce haut de gamme pourrait s’emparer des bouteilles non étiquetées et faire fureur chez Taillevent ; une conversion en bio ferait passer le cap des 15€ à ces bouteilles, ferait s’enflammer les critiques et contribuerait à la renommée générale des vins de Mouzillon. Un choix différent est fait… don’t act. Il se respecte.

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Stéphane Luneau mangeant un Petit Mouzillon (sorte de petit beurre nantais sans beurre en plus épais à grande capacité d’absorbtion de la salive – on a arrété d’en donner aux poules, elles s’étranglaient avec.)

 

Il y a deux séries de vins qui s’entrecroisent : “Vin de Mouzillon” désigne les vins issus de la parcelle l’Ânerie et  la “Tradition Stanislas” qui sélectionne un petit triangle de vignes âgées de l’Ânerie sur lesquels les rendements sont mesurés, l’élevage rallongé long,  afin de produire un cru communal certaines années. Il en résulte une supériorité assez nette du cru communal et des millésimes de l’Ânerie qui limitent naturellement les rendements (les années chaudes ou les étés indiens offrent les plus belles réussites.) ; enfin les grosses fermetures les cinq premières années après la mise et les réductions intempestives lors de la dégustation pourraient inciter à se poser la question d’une limitation légère des doses de SO²…même si ce n’est pas le domaine le moins scrupuleux en la matière.

Stéphane Luneau nous a sorti  20 millésimes… autant le buveur se réjouit, autant  le rédacteur de commentaire recule le moment du CR depuis plusieurs semaines. voilà pourquoi vous n’aviez pas trop eu de mes nouvelles.

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Au travail !

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2009
Légèrement vanillé, discret… assez atone aujourd’hui , gras, assez peu amer aujourd’hui. Bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2007
Joli nez frais, un peu coco-noisette pour l’instant, la bouche offre des caractéristiques fumées, nerveux, vive, bien citronnée. Bien + pour les bulots de Noël

Muscadet de Sèvre et Maine, Cru Communal Mouzillon-Tillière (Ex Rubis de la Sanguèze) , Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 2007

Fermé, réduit tendance farine de meunier, amande, la bouche offre une solide épaisseur, de beaux amers bien définis ; une vivacité bien ciselée bref un gros potentiel d’avenir. À revoir ; Très Bien+

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2006
Nez de bonbon Krema, pétrole. Bouche un peu courte. Moyen/Bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2005
Nez un peu animal / coco léger Krema-fraise. La bouche est bien nappante, l’amer structurant. Bien++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2004
Ananas, poire, sauge séchée, fleurs séchées. La bouche est très perlante. Belle longueur, aromatique en rétro-olfaction. Bien++/Très Bien. On regrette énormément l’absence de cru communal du 2004

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2003
Joli nez complexe, basilic-gingembre, vanille, herbes séchées, bouche avec de jolis amers, notes de rhum-raisin Très Bien

Muscadet de Sèvre et Maine, Cru Communal Mouzillon-Tillière (Ex Rubis de la Sanguèze) , Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 2003
Nez moins expressif, vanille, notes de Kréma, bouche très tapissante, épaisse, très gourmande.(ce coup de coeur au Hachette est en vente au domaine) Très bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2002
Nez ultra réduit (chou, gaz et autres qualificatifs de réduction)… bien tendu mais bouche un peu fluette… Bien

Muscadet de Sèvre et Maine, Cru Communal Mouzillon-Tillière (Ex Rubis de la Sanguèze) , Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 2002
C’est le jour et la nuit par rapport au précédent du même millésime. Nez très complexe, vanille, crème aux œufs, bouche mure, charnue superbe tension acidulée sur l’ananas. Que ne réduisez vous les rendements sur toutes les cuvées Excellent

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1999
nez plus oxydatif de Pâte de Coing, thym, champignon ; peu d’acidité un peu décharné fait âgé mais après réflexion…. sans doute présence de bouchon. À  revoir

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1997
Nez très complexe, frais, papaye confite, agrumes, vanille rhum-raisin. Jolie bouche douce, ample et bien allongée. Notes de cires. Excellent.

Muscadet de Sèvre et Maine, Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 1996
1er nez réduit boîte de camembert (sans le camembert) au premier nez, puis devient balsamique mais peine à s’affirmer ; il faut le carafer. La bouche en revanche est très belle : joliment arrondie par sa texture, de beaux amers, d’agréables notes cirées et une vivacité avenante. (un millésime actuellement en vente au domaine 16,50€ le Magnum… à ce prix là, c’est indécent). Très bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1993
Nez sur le citron vert, la cire, peau de pamplemousse ; la bouche offre une palette aromatique extrêmement complexe sur l’arnica, la résine. Un vin vif, très long superbement tendue par son acidité. Très Bien++/Excellent

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1991
Année du gel… un vin rare… au nez réduit mais à la bouche douce, riche et mure; touches de rhum-raisin, charnu comme si l’on croquait dans une pêche jaune à parfaite maturité. Très bien +/ Très bien++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1987
Pétrolé ; peau de citron. Bouche bien portée par son acidité. Bien ++ (actuellement en vente au domaine)

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1989
premier nez très pétrolé, terpène (j’allais dire diesel mais ce n’est pas péjoratif en ma bouche). Puis viennent des notes d’agrume et de citron vert tel un beau Riesling évolué. La bouche est toute particulièrement pimpante, intense, tendue… c’est même un modèle de tension. Prenez en de la graine, vignerons. (actuellement en vente en magnum à la propriété) Excellent.

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1980
Vraisemblablement bouchonné; bouche ultra saline, citron confit au sel… surprenant non noté

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1976
Remarquable nez très complexe de réglisse et de truffe ; touches de noisette fraîche. Un nez très jeune. Bouche impressionnante de complexité, dense en première bouche, léger caramel en filigrane puis deuxième vague en bouche d’une grande pureté, fraîcheur époustouflante, notes confites ; amer complexe et puissant, tension magistrale. Mythique. Des vins en deux vagues de bouche comme ça on en croise guère quelques une sur de très très grands Bourgognes… c’est un Grand Vin

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Le mythe absolu ! (je parle de la bouteille)

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” (sans doute 1977)
Encore un joli nez citronné, camphré, une bouche suave, arrondie, grasse, amer, complexe, rétro-olfaction cirée, peau de pamplemousse. Excellent.

Ouf c’est fini… 4,5 “excellent”, 1 grand vin… je n’ai pas fait beaucoup de verticales de domaines en Muscadet de ce niveau. Le terrain de l’ânerie fait partie des premières catégories… et cela fait longremps que le domaine travaille bien.

 

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Vertivinus – Le Chardonnay – Jeudi 8 décembre 2011 – Château de la Frémoire

La dernière séance Vertivinus de l’année est consacrée au cépage Chardonnay.

 

C’est un cépage au débourrement précoce, de maturité de deuxième époque. Il est vigoureux et relativement productif. Le chardonnay craint l’oïdium, la pourriture grise et le mildiou. Le chardonnay produit des vins puissants et possède un gros potentiel aromatique. Il se prête bien à l’élevage en barrique et à la fermentation malolactique. Il affiche aussi une excellente aptitude à l’élaboration de vin mousseux.

 

Le chardonnay dispose d’attributs d’un cépage universel.

 

.   Il parvient en effet à donner des bons vins dans de nombreuses régions,

. Il donne des vins équilibrés, entre arômes variétaux, potentiel aromatique et adaptabilité œnologique.

 

C’est pourquoi les surfaces en plantation explosent depuis trente ans. Le chardonnay est ainsi devenu le premier cépage de cuve pour es vins blancs :

 

. 1er rang : USA (48000 ha),

. 2ème rang : France (35000 ha, essentiellement en Bourgogne et Champagne),

. 3ème rang : Australie (22000 ha)

. 4ème rang : Italie (11000 ha)

 

C’est dans des terres calcaires ou argilo-calcaires que le Chardonnay se développe le mieux. En France, on le retrouve sur les sols kimméridgiens (Chablis), de graves et de marnes (Jura), calcaires (Meursault) Les vins issus de ce cépage sont la plupart vinifié avec une fermentation malolactique (sauf pour les vins de Chablis)

 

Les vins issus de Chardonnay exhalent des arômes de beurre/noisette, d’amande grillée, d’aubépine, badiane ou amande amère. On trouve aussi une tendance florale (acacia) qui souvent est signes d’un grand élevage, avec un bel équilibre entre oxydations & réductions. Quant aux notes fruitées de poires & pommes voire d’ananas, elles sont la marques de climats solaires voire de vinifications modernes.

 

 

Après une séance de 10 vins sélectionnés par Romain sont dégustés ce soir-là, tous en aveugle :

 

Californie – Domaine Twisted 2009 (9.40€) : Nez de pamplemousse puis de beurre légèrement anisé et frais. La bouche est ample et grasse. La finale est acide et chaude avec une note grillée.  Ce vin est « un pot-pourri de sensation », un vin séducteur. Moyen +.

 

 

AOC Beaujolais – Domaine des Ducs (Blanc – 9€) : Nez miel & beurre et de fruits murs (poire). L’attaque en bouche est fraîche et saline, puis grasse avec des notes d’alcools. La final est acide, sans note d’élevage.  Assez bien.

 


 

Vin de Pays du val de Loire – Domaine de Malidores (5€ env.) : nez de pierre, frais avec une note de pomme. L’attaque en bouche est acide, avec des arômes de citron. Belle longueur. C’est un vin plus rustique. Assez bien –.

 

 

Australie – Domaine de Penfolds Koonunga hills 2010 (11.25€) : Le nez est un peu réduit puis on note des arômes de citron. La bouche est grasse, miellée et chaude. Le vin est rond (sucrosité) Assez bien +.

 

 

AOC Limoux Domaine des Martinolles 2009 Vieilles Vignes (9€) : Le nez est alcooleux, oxydatif et compoté (nez « normand » avec des notes de calvados et de pomme) La bouche est rectiligne, acide et chaude en même temps. Bien.

 

 

AOC Chablis – Domaine Oudin Les Serres 2008 (12.15€) : Nez miellé, arômes de gâteau boudoir puis de citron. Quelques notes florales. L’attaque est fraîche, puis se dégage une belle acidité avec des notes de pierre et d’alcool à bruler. Assez Bien+.

 

 

Espagne – Domaine Enate Chardonnay 234 2010 (8.40€) : nez aromatique avec des notes de muscat, pamplemousse et de rose. Trace miellée. La bouche est sucrée en attaque, puis acide avec des arômes de rose. La finale est amère. Assez bien+.

 

 

AOC Jura Domaine Ganevat cuvée Florine 2008 (16€ en bar à vins) : le nez est oxydatif avec une note de pomme. La bouche est saline, avec des notes d’ananas cuit. L’acidité, bien présente est polissée voire crémeuse. Belle longueur. Bien +.

 

 

AOC Beaune 1er cru Aux Coucherias 2005 (29.5€) : Vin malheureusement bouchonné !

 

 

AOC Meursault 1er cru Domaine Latour-Giraud Les Perrières 1990 (45€) : Notes grillées et caramel, puis marc de Bourgogne. La bouche est beurrée, légère et longue. Vin superbe, hors concours. Excellent !

 

 

 

Un rapide tour de table consacre le domaine des Martinolles et  le domaine Ganevat x-aequo, puis le domaine Latour-Giraud.

 

 

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2012 !

 

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