Sancerre : places libres

 

Suite à l’annullation de la dernirèe séance Vertivingstone, la séance Sancerre est replacée le jeudi 19 janvier.

 

Et si d’aucuns sont intéressé, il y a toujours quelques places libres disponibles. (Adhérent : 8€ – non adhérent 15€)

 

Contactez-moi si vous êtes intéressés : http://ann.over-blog.com/blog-contact.php?ref=329345

 

 

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et pour info le programme de dégustation est le suivant :

– Sancerre Domaine Thomas La Pierrière 2010

– Sancerre le Tournebride Vincent Gaudry 2010
– Sancerre les Quarterons, Sebastien Riffault 2008
– Sancerre Gérard Fiou Grand roc 2008
– Sancerre Les Chasseignes 2009 Claude Rifault
– Sancerre, Domaine Vacheron blanc 2009
– Sancerre, Gérard Boulay Clos de Beaujeu 2009

– Sancerre Pascale et Nicolas Reverdy Anges Lots 2007
– Sancerre Francois Cotat “les monts damnées” 2006
– Sancerre Domaine des Caves du Prieuré Cuvée Perpétuelle NM
– Sancerre Henri Bourgeois, La Bourgeoise 1997

 

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Compte-rendu : Verticale chez Michel Luneau et Fils

Grosse verticale au Domaine Michel Luneau et Fils de la parcelle l’Ânerie à Mouzillon. Une parcelle qui ne paie pas nécessairement de mine mais qui envoie sévère. Nous sommes sur cette parcelle situé sur une faille géologique : plutôt sur du Gabbro avec quelques incursions granitiques. Malgré des vins que j’ai tendance à considérer comme les plus belles réussites du Muscadet, on ne peut pas dire que le domaine brille par son approche marketing : De tels vins mériteraient un emballage soigné, une lisibilité de la gamme, la mise en valeur des parcelles…un bon négoce haut de gamme pourrait s’emparer des bouteilles non étiquetées et faire fureur chez Taillevent ; une conversion en bio ferait passer le cap des 15€ à ces bouteilles, ferait s’enflammer les critiques et contribuerait à la renommée générale des vins de Mouzillon. Un choix différent est fait… don’t act. Il se respecte.

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Stéphane Luneau mangeant un Petit Mouzillon (sorte de petit beurre nantais sans beurre en plus épais à grande capacité d’absorbtion de la salive – on a arrété d’en donner aux poules, elles s’étranglaient avec.)

 

Il y a deux séries de vins qui s’entrecroisent : “Vin de Mouzillon” désigne les vins issus de la parcelle l’Ânerie et  la “Tradition Stanislas” qui sélectionne un petit triangle de vignes âgées de l’Ânerie sur lesquels les rendements sont mesurés, l’élevage rallongé long,  afin de produire un cru communal certaines années. Il en résulte une supériorité assez nette du cru communal et des millésimes de l’Ânerie qui limitent naturellement les rendements (les années chaudes ou les étés indiens offrent les plus belles réussites.) ; enfin les grosses fermetures les cinq premières années après la mise et les réductions intempestives lors de la dégustation pourraient inciter à se poser la question d’une limitation légère des doses de SO²…même si ce n’est pas le domaine le moins scrupuleux en la matière.

Stéphane Luneau nous a sorti  20 millésimes… autant le buveur se réjouit, autant  le rédacteur de commentaire recule le moment du CR depuis plusieurs semaines. voilà pourquoi vous n’aviez pas trop eu de mes nouvelles.

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Au travail !

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2009
Légèrement vanillé, discret… assez atone aujourd’hui , gras, assez peu amer aujourd’hui. Bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2007
Joli nez frais, un peu coco-noisette pour l’instant, la bouche offre des caractéristiques fumées, nerveux, vive, bien citronnée. Bien + pour les bulots de Noël

Muscadet de Sèvre et Maine, Cru Communal Mouzillon-Tillière (Ex Rubis de la Sanguèze) , Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 2007

Fermé, réduit tendance farine de meunier, amande, la bouche offre une solide épaisseur, de beaux amers bien définis ; une vivacité bien ciselée bref un gros potentiel d’avenir. À revoir ; Très Bien+

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2006
Nez de bonbon Krema, pétrole. Bouche un peu courte. Moyen/Bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2005
Nez un peu animal / coco léger Krema-fraise. La bouche est bien nappante, l’amer structurant. Bien++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2004
Ananas, poire, sauge séchée, fleurs séchées. La bouche est très perlante. Belle longueur, aromatique en rétro-olfaction. Bien++/Très Bien. On regrette énormément l’absence de cru communal du 2004

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2003
Joli nez complexe, basilic-gingembre, vanille, herbes séchées, bouche avec de jolis amers, notes de rhum-raisin Très Bien

Muscadet de Sèvre et Maine, Cru Communal Mouzillon-Tillière (Ex Rubis de la Sanguèze) , Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 2003
Nez moins expressif, vanille, notes de Kréma, bouche très tapissante, épaisse, très gourmande.(ce coup de coeur au Hachette est en vente au domaine) Très bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 2002
Nez ultra réduit (chou, gaz et autres qualificatifs de réduction)… bien tendu mais bouche un peu fluette… Bien

Muscadet de Sèvre et Maine, Cru Communal Mouzillon-Tillière (Ex Rubis de la Sanguèze) , Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 2002
C’est le jour et la nuit par rapport au précédent du même millésime. Nez très complexe, vanille, crème aux œufs, bouche mure, charnue superbe tension acidulée sur l’ananas. Que ne réduisez vous les rendements sur toutes les cuvées Excellent

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1999
nez plus oxydatif de Pâte de Coing, thym, champignon ; peu d’acidité un peu décharné fait âgé mais après réflexion…. sans doute présence de bouchon. À  revoir

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1997
Nez très complexe, frais, papaye confite, agrumes, vanille rhum-raisin. Jolie bouche douce, ample et bien allongée. Notes de cires. Excellent.

Muscadet de Sèvre et Maine, Michel Luneau et Fils, “Tradition Stanislas ” 1996
1er nez réduit boîte de camembert (sans le camembert) au premier nez, puis devient balsamique mais peine à s’affirmer ; il faut le carafer. La bouche en revanche est très belle : joliment arrondie par sa texture, de beaux amers, d’agréables notes cirées et une vivacité avenante. (un millésime actuellement en vente au domaine 16,50€ le Magnum… à ce prix là, c’est indécent). Très bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1993
Nez sur le citron vert, la cire, peau de pamplemousse ; la bouche offre une palette aromatique extrêmement complexe sur l’arnica, la résine. Un vin vif, très long superbement tendue par son acidité. Très Bien++/Excellent

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1991
Année du gel… un vin rare… au nez réduit mais à la bouche douce, riche et mure; touches de rhum-raisin, charnu comme si l’on croquait dans une pêche jaune à parfaite maturité. Très bien +/ Très bien++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1987
Pétrolé ; peau de citron. Bouche bien portée par son acidité. Bien ++ (actuellement en vente au domaine)

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1989
premier nez très pétrolé, terpène (j’allais dire diesel mais ce n’est pas péjoratif en ma bouche). Puis viennent des notes d’agrume et de citron vert tel un beau Riesling évolué. La bouche est toute particulièrement pimpante, intense, tendue… c’est même un modèle de tension. Prenez en de la graine, vignerons. (actuellement en vente en magnum à la propriété) Excellent.

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1980
Vraisemblablement bouchonné; bouche ultra saline, citron confit au sel… surprenant non noté

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” 1976
Remarquable nez très complexe de réglisse et de truffe ; touches de noisette fraîche. Un nez très jeune. Bouche impressionnante de complexité, dense en première bouche, léger caramel en filigrane puis deuxième vague en bouche d’une grande pureté, fraîcheur époustouflante, notes confites ; amer complexe et puissant, tension magistrale. Mythique. Des vins en deux vagues de bouche comme ça on en croise guère quelques une sur de très très grands Bourgognes… c’est un Grand Vin

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Le mythe absolu ! (je parle de la bouteille)

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Luneau et Fils, “Vins de Mouzillon” (sans doute 1977)
Encore un joli nez citronné, camphré, une bouche suave, arrondie, grasse, amer, complexe, rétro-olfaction cirée, peau de pamplemousse. Excellent.

Ouf c’est fini… 4,5 “excellent”, 1 grand vin… je n’ai pas fait beaucoup de verticales de domaines en Muscadet de ce niveau. Le terrain de l’ânerie fait partie des premières catégories… et cela fait longremps que le domaine travaille bien.

 

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Vertivinus – Le Chardonnay – Jeudi 8 décembre 2011 – Château de la Frémoire

La dernière séance Vertivinus de l’année est consacrée au cépage Chardonnay.

 

C’est un cépage au débourrement précoce, de maturité de deuxième époque. Il est vigoureux et relativement productif. Le chardonnay craint l’oïdium, la pourriture grise et le mildiou. Le chardonnay produit des vins puissants et possède un gros potentiel aromatique. Il se prête bien à l’élevage en barrique et à la fermentation malolactique. Il affiche aussi une excellente aptitude à l’élaboration de vin mousseux.

 

Le chardonnay dispose d’attributs d’un cépage universel.

 

.   Il parvient en effet à donner des bons vins dans de nombreuses régions,

. Il donne des vins équilibrés, entre arômes variétaux, potentiel aromatique et adaptabilité œnologique.

 

C’est pourquoi les surfaces en plantation explosent depuis trente ans. Le chardonnay est ainsi devenu le premier cépage de cuve pour es vins blancs :

 

. 1er rang : USA (48000 ha),

. 2ème rang : France (35000 ha, essentiellement en Bourgogne et Champagne),

. 3ème rang : Australie (22000 ha)

. 4ème rang : Italie (11000 ha)

 

C’est dans des terres calcaires ou argilo-calcaires que le Chardonnay se développe le mieux. En France, on le retrouve sur les sols kimméridgiens (Chablis), de graves et de marnes (Jura), calcaires (Meursault) Les vins issus de ce cépage sont la plupart vinifié avec une fermentation malolactique (sauf pour les vins de Chablis)

 

Les vins issus de Chardonnay exhalent des arômes de beurre/noisette, d’amande grillée, d’aubépine, badiane ou amande amère. On trouve aussi une tendance florale (acacia) qui souvent est signes d’un grand élevage, avec un bel équilibre entre oxydations & réductions. Quant aux notes fruitées de poires & pommes voire d’ananas, elles sont la marques de climats solaires voire de vinifications modernes.

 

 

Après une séance de 10 vins sélectionnés par Romain sont dégustés ce soir-là, tous en aveugle :

 

Californie – Domaine Twisted 2009 (9.40€) : Nez de pamplemousse puis de beurre légèrement anisé et frais. La bouche est ample et grasse. La finale est acide et chaude avec une note grillée.  Ce vin est « un pot-pourri de sensation », un vin séducteur. Moyen +.

 

 

AOC Beaujolais – Domaine des Ducs (Blanc – 9€) : Nez miel & beurre et de fruits murs (poire). L’attaque en bouche est fraîche et saline, puis grasse avec des notes d’alcools. La final est acide, sans note d’élevage.  Assez bien.

 


 

Vin de Pays du val de Loire – Domaine de Malidores (5€ env.) : nez de pierre, frais avec une note de pomme. L’attaque en bouche est acide, avec des arômes de citron. Belle longueur. C’est un vin plus rustique. Assez bien –.

 

 

Australie – Domaine de Penfolds Koonunga hills 2010 (11.25€) : Le nez est un peu réduit puis on note des arômes de citron. La bouche est grasse, miellée et chaude. Le vin est rond (sucrosité) Assez bien +.

 

 

AOC Limoux Domaine des Martinolles 2009 Vieilles Vignes (9€) : Le nez est alcooleux, oxydatif et compoté (nez « normand » avec des notes de calvados et de pomme) La bouche est rectiligne, acide et chaude en même temps. Bien.

 

 

AOC Chablis – Domaine Oudin Les Serres 2008 (12.15€) : Nez miellé, arômes de gâteau boudoir puis de citron. Quelques notes florales. L’attaque est fraîche, puis se dégage une belle acidité avec des notes de pierre et d’alcool à bruler. Assez Bien+.

 

 

Espagne – Domaine Enate Chardonnay 234 2010 (8.40€) : nez aromatique avec des notes de muscat, pamplemousse et de rose. Trace miellée. La bouche est sucrée en attaque, puis acide avec des arômes de rose. La finale est amère. Assez bien+.

 

 

AOC Jura Domaine Ganevat cuvée Florine 2008 (16€ en bar à vins) : le nez est oxydatif avec une note de pomme. La bouche est saline, avec des notes d’ananas cuit. L’acidité, bien présente est polissée voire crémeuse. Belle longueur. Bien +.

 

 

AOC Beaune 1er cru Aux Coucherias 2005 (29.5€) : Vin malheureusement bouchonné !

 

 

AOC Meursault 1er cru Domaine Latour-Giraud Les Perrières 1990 (45€) : Notes grillées et caramel, puis marc de Bourgogne. La bouche est beurrée, légère et longue. Vin superbe, hors concours. Excellent !

 

 

 

Un rapide tour de table consacre le domaine des Martinolles et  le domaine Ganevat x-aequo, puis le domaine Latour-Giraud.

 

 

Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2012 !

 

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Places libres

Primo suite au déplacement de la séance Libertivin Hermitage du 10 au 17 janvier, trois places se sont libérées et cherchent preneurs. tarif adhérent 15€ non adhérent 20€. au programme  :

  • Yann Chave Hermitage 2009
  • Jean-Louis Chave, Hermitage 2008
  • Bernard Faurie, Hermitage 2007
  • Delas, Hermitage Marquise de la Tourette 2008
  • Combier, Crozes-Hermitage, Clos des Grives 2008

 

 

Deuxio, une personne ne peut plus venir aux ateliers Découvertivin. Si quelqu’un est intéressé pour suivre les 5 ou  prochaines séances, c’est possible (35€ + 15€ adhésion individuel= 50€ pour les 5-6 séances restantes)

Programme :

  • Jeudi 5 Janvier (ce soir): Cépages/Vigne avec moi
  • Jeudi 26 janvier : Terroir, sol, climat avec Jean-Baptiste, ingénieur agronome
  • Jeudi 1er mars : Terroir, viticulture intervention de l’homme avec Jean-Baptiste
  • Jeudi 22 mars : Vinification des vins blancs chez un vigneron avec Romain
  • Jeudi 26 avril : Vinification des vins rouges avec je ne sais pas qui : soit Romain, soit le premier oenologue qui traine dans les couloirs 🙂
  • Jeudi 24 mai : accords mets-vins avec un caviste vertavien.

Pour réserver vos places, merci de me contacter

 

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Jugement de Paris : c’est ce soir 4 décembre à 20h30

je ne sais toujours pas pourquoi mais je peine à remplir cet atelier qui s’annonce pourtant passionnant… alors que les autres ateliers Libertivin sont blindés. Encore 3 places libres ! demandez !

 

je vous rappelle la teneur de cet atelier :

 

Le 24 mai 1976 s’est tenu à Paris une dégustation de vins organisée par l’exportateurs de vins Steven Spurrier qui marquera à jamais l’histoire du vin. Cette dégustation mettait en concurrence une série de Chardonnay Californiens et Bourguignons (et non des moindres) ainsi qu’une série de Cabernet-Sauvignon (majoritaires)-Merlot de Californie et de Bordeaux (et non des moindres).

 

Les dégustateurs étaient constitués de la fine fleur des dégustateurs français de l’époque.

 

La dégustation s’est déroulée à l’aveugle et a consacré dans un cas comme dans l’autre un vin californien.

 

Scandale sans précédent. Odette Kahn, directrice de la Revue des Vins de France fait un remugle pour récupérer ses notes de dégustation ce qui lui sera refusé. Elle partira en claquant la porte. La presse anglo-saxonne s’est emparée de l’évenement ; le montant en épingle ; un livre en a été tiré. La presse françaises en a vaguement parlé quelques mois plus tard avec une mauvaise foi toute française parlant de résultats qui ne pouvaient être “pris au sérieux” ; “risibles”.

 

Deux autres “jugements de Paris” ont été ralisé par la suite pour tenter de rectifier le tir… mais les vins californiens se sont encore retrouvés aux premières places.

http://blog.youwinemotion.tv/public/.le_jugement_de_Paris_m.jpg

 

Vertivin souhaite revivre un évenement semblable avec Olivier Lebreton, notre spécialiste du vignoble bordelais en mettant face à face grands crus Bordelais et stars Californiennes. Cette séance se déroulera Mardi 4 décembre à 20h30. La participation à cette dégustation prestige est de 15€ pour un adhérent et de 20€ pour un non adhérent. Contactez-moi pour vous inscrire

 

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2011/2012 Soirée Salivertivin du 06 décembre 2011 Vins mutés / Vins de liqueur

 

 

Introduction

 

La dégustation de ce soir avait pour but d’explorer le domaine souvent méconnu des Vin mutés ou Vin doux naturels (VDN) et des vins de liqueur (VDL) ou mistelles.

Ces deux types de vins bénéficient d’un ajout d’alcool au court de leur élaboration, souvent un alcool vinique « neutre » pour les VDN et un alcool « aromatique » du même terroir pour les VDL (cognac pour le pineau, armagnac pour le floc).

Autre différence, l’ajout d’alcool bloque une fermentation alcoolique déjà entamée pour les VDN mais est réalisé sur du moût avant toute fermentation pour les VDL.

La dégustation a été menée à l’aveugle en 3 série.

 

 

Dégustation (à l’aveugle)

 

Première série

 

Premier vin

Rasteau VDN

Domaine des Escaravailles

R : Teinte jaune moyenne.

N : Alcool de mutage dominant au nez.

B : Ronde, alcool fondu. Persistance aromatique correcte sur d’harmonieux amers. Type plutôt VDN.

Note : Moyen +

Nombre de points : 0

Prix moyen : 15.30 euros

 

Second vin

Ratafia de Bourgogne VDL

Guy Bussière

 

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R : Rosée, discrète turbidité.

N : Type macvin (moût), notes poussiéreuses. Alcool de poire ?

B : Alcool et tanicité dés l’attaque. Persistance sur les tannins.

Note : Particulier Non noté

Nombre de points : 0

Prix moyen : 16 euros

 

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Troisième vin

Muscat de Saint Jean de Minervois 2008 VDN

Domaine de Barrubio ; Cuvée Dieuvaille 

 

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R : Jaune claire limpide.

N : Beau, net, fruité fin.

B : Très rond, alcool à peine perceptible. Persistance aromatique un peu courte.

Note : Très bien +

Nombre de points : 0

Prix moyen : 13 euros

 

Quatrième vin

Vin Moldave 2004 VDN

Impérial vin ; Spécial doux de dessert

 

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R : Chargée, bronze claire.

N : Acescents, cire encaustique.

B : Evanescent, court. Peut il se compléxifier et s’harmoniser avec l’âge ?

Note : Moyen +

Nombre de points : 0

Prix moyen : 10.50 euros

 

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Seconde série

 

Premier vin

Carthagène dorée VDL

Domaine Mirletant 

 

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R : Très légère, rosé soutenue.

N : Type VDL. Notes de kirsch, de Guignolet.

B : Très rond, enrobé mais court.

Note : Bien –

Nombre de points : 0

Prix moyen : 9.70 euros

 

Second vin

MacVin du Jura Trousseau VDL

Domaine Trousseau 

 

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R : Rouge assez soutenue.

N : Rafle mais aussi florale pivoine.

B : Tannique et … aromatique. Pas très harmonieux. Spécial.

Note : Bien

Nombre de points : 0

Prix moyen : 19.50 euros

 

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Troisième vin

Carthagène de grenache noir VDL

Domaine de la tour Pénédes 

 

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R : Trouble, évaluée, légère.

N : Nez de cire, vieux meuble mais évoluant étonnamment fruité et complexe +++ à l’aération.

B : Dissocié mais tannicité fondue. Alcool perceptible.

Note : Un style

Nombre de points : 5 points

Prix moyen : 24 euros

 

Quatrième vin

2008 VDN/ VDL

Maydie; Tannat Vintage

 

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R : Très noire, très dense, très jeune.

N : Entre un fruité très dense de mûre et des notes de suie.

B : Très gourmand, fruité explosif, tannicité tapissante.

Note : Très bien à Excellent

Nombre de points : 7

Prix moyen : 13.50 euros

 

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Troisième série

 

Premier vin

Moscatel de Sétubal 1999 (muté à l’Armagnac) VDN 

José Maria da Fonseca ; Domingos Soares Franco ; Colecçao privada

 

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N : Cire, encaustique, intense.

B : Harmonieux, rétro olfaction fruité.

Note : Très bien à excellent

Nombre de points : 8 points

Prix moyen : 18 euros

 

Second vin

Pineau des Charentes vieux VDL

Maxime Trijol 

N : Réduit… Défectueux

B : Non gouté.

Note : Non noté

Nombre de points : 0

Prix moyen : 25 euros

 

Troisième vin

Pineau des Charentes Extra-Vieux VDL

Raymond Bossis 

 

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R : Bronze.

N : Notes réduites dominante mais accessible.

B : Bouche fine, attaque crémeuse. Alcool en finale. Persistance aromatique très longue sur la crème d’amande.

Dommage que le nez…

Note : Très bien

Nombre de points : 5 points

Prix moyen : 20 euros

 

Quatrième vin

Rivesaltes 1979  VDN

Domaine Brial

 

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R : Bronze brillant, vieil or.

N : Superbe, discrètement acescent.

B : Attaque fine, discret creux en milieu de bouche. Belle longueur mais un peu simple. Moins de volume que le précédent, plus de finesse ?

Note : Très bien –

Nombre de points : 2 points

Prix moyen : 36.90 euros

 

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Conclusion

 

Chaque dégustateur présent avait trois points à attribuer à ces vins préférés.

Le « classement » de ce soir est donc :

         1° ex æquo : 8 points

Moscatel de Sétubal (muté à l’Armagnac) 1999 VDN

Domingos Soares Franco ; Colecçao Privada

– Pineau des Charentes Extra-Vieux VDL

Raymond Bossis

              Troisième : 7 points

Vin de Liqueur Tannat Vintage 2008

Maydie

         Quatrième : 5 points

Carthagène de grenache noir VDL

Domaine de la tour Penedesses

  –         Cinquième : 2 points

Rivesaltes ambré 1979  VDN

Domaine Brial


Une dégustation un peu déroutante, l’expérience de ce type de vin de la majorité du groupe étant bien moins importante qu’en vins secs et les modes d’élaboration ne nous aidant pas à nous y retrouver. Maydie par exemple est un VDL probablement pour des raisons administrative alors que son mode d’élaboration est celui d’un VDN ????!!!!!!

Certaines identifications VDN VDL se font cependant sans trop de difficulté car nous sommes proche de standard connu (Maydie), d’autres plus troublantes (Moscatel de Sétubal). Une bien belle expérience 

 

 

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Quelques places libres – Verticadet et Vertivingstone Banyuls-Collioure

Il y a une ou deux places libres sur la séance Verticadet de mardi 22 novembre : une séance consacrée à la connaissance générale du Muscadet : Histoire avec Jocelyn, Sols et Géologie avec Jean-Baptiste et pratiques de vignerons avec Romain afin de partit avec une bonne base de connaissance de l’appellation. (Adhérents 6€ / non adhérent 11€.)

 

Il y a également une ou deux places libres pour la séance Vertivingstone du jeudi 24 novembre dédié aux vins de Collioure et aux Banyuls. (Adhérent 8€ / non adhérent 15€)

 

 pour réserver sa place : contact 

 

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Vertivinus – Les vins francs de pied – Jeudi 20 octobre 2011

 

«Greffez des plants de rosiers sur des plants de vigne, ça fera du vin rosé naturel» P. Dac

 

La seconde séance de Vertivinus est consacrée aux vignes franches de pied et à la notion de greffage.

 

Tout commence dans les années 1860, lorsque des boutures de vignes américaines sont importées en Europe. Avec elles arrive en Europe le phylloxera vastatrix, sorte de puceron ravageur de la vigne. Si dans un premier temps, la baisse de la production viticole débouche sur une hausse des prix qui satisfait les vignerons, la chute de la production prend un tour dramatique à partir de 1870 : la production tombe à moins de 25 millions d’hectolitres en 1879 (contre 40 à 75 suivant les années en temps normal) Se succèdent des troubles sociaux, exacerbés par un contexte d’après-guerre franco-prussienne.

Désarmés dans un premier temps, les vignerons s’aperçoivent que les vignes en zone sablonneuse s’avèrent plus résistante à l’insecte. Divers traitement sont testés (comme le sulfure de carbone) mais c’est la greffe de vigne autochtone sur des porte-greffes américains qui donne les meilleurs résultats, les vignes américaines étant accoutumées et résistantes au phylloxera. Les vignes sont replantées à partir de 1890/1895 selon cette méthode.
Le greffage nécessite de récolter des greffons bois de 5cm avec un œil – un mois avant l’opération de greffe proprement dite. Ceux-ci sont traités (anti fongiques) et stockés à froid pendant un mois (80% d’humidité) Les rameaux porte-greffes sont récoltés sur des vignes mères dont on conserve des bois de 30cm. Une fois la greffe réalisée (greffe oméga, en fente,…) on utilise une solution d’hormone de croissance pour favoriser le développement racinaire, on stimule le greffon par stratification.

Désormais, les vignobles sont constitués dans leur quasi-totalité de vignes greffées sur des porte-greffes résistants au phylloxera. Seuls de rares vignerons osent cultiver des vignes franches de pieds. On en dénombre ainsi au Chili, en Australie (Barossa Valley), au Portugal (Porto Vintage Noval Nacional), en France (dans l’appellation Cour-Cheverny ou Touraine)

 

8 vins sélectionnés par Romain sont dégustés ce soir-là (tous les vins coûtent entre 10€ & 17€ à une exception près) :

 

AOC Touraine Henry Marionnet 2009 Franc de pied – Vinifera (sauvignon) : nez peu intense citron. La bouche est grasse, gourmande avec un côté « raisin » et une certaine « sucrosité ». Le vin est plutôt long avec de l’amertume en retour. Bien+

IGP Côtes de Perpignan – Domaine de Simonet Les Terres Salées 2010 vieilles vignes de bourboulenc : nez intense et grillé, avec une note fraîche de coriandre. La bouche est très salée, grasse et un peu longue. Assez bien.

 

Henry Marionnet La Pucelle de Romorantin 2010 (romorantin) Franc de pied (planté en 2007) : nez intense et floral avec un côté printanier avec une note rose bonbon. En bouche, le vin est assez gras et chaud, l’attaque est ronde, le milieu de bouche est tendu. Assez Bien -.

 

VdP Henry Marionnet Provignage 2010 Romorantin (43€) : Nez intense, doux avec des notes sucrées. La bouche est salée et un peu asséchante ; le vin tapisse agréablement le palais avec des notes agrume (de citronnade) avec une certaine amertume en fin de bouche. « Un vin pas déplié » selon Romain. Bien -.

 

AOC Chinon Bernard Baudry 2009 Franc de pied : le nez est intense avec des notes cassis et de cuir ainsi qu’une certaine fraîcheur (menthol) la bouche est crayeuse et chaude, avec une acidité agréable. Notes de fruits rouges avec des tannins peu serrés. Bien.

 

Domaine de Simonet Merlot 2008 (vignoble sur des anciens marais salants inondés en hiver) : nez fruits noirs (cassis) En bouche, des arômes cerise & tabac. La bouche est alcooleuse avec une nette acidité en fin de bouche. Le vin semble assez concentré. Assez bien+.

 

VdT Côtes du Marmandais Château Lassolle 100% cabernet franc (carafé 3h avant dégustation) : nez puissant de cassis, quelques notes de poivron & d’épices. La bouche est huileuse, avec des tannins très serrés, des arômes de fraise puis de noisettes/cacahuètes. Le vin a un indéniable côté faisandé avec une acidité plutôt marquée en fin de bouche. Bien -.

 

Domaine de Simonet 2007 Les Terres Salées (vieilles vignes de merlot) : Nez intense avec un côté médicinal, des arômes de prune/cerise. La bouche est douce & sucrée, puis s’installe le vin, chaud & long avec quelques belles notes d’amer. Les dégustateurs indiquent une vinification en barrique qui a commencé à évoluer. Assez bien +.

 

Un rapide tour de table consacre le domaine Marionnet Vinifera, puis le domaine Simonet Terres Salées 2007 et le Domaine B. Baudry.

 

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Compte-rendu – Séance Saint-Chinian

Le groupe Vertivingstone est parti ce soir quelquepart du côté de l’Orb et de la (du ?) Vernazobes à Saint Chinian :  C’est une belle série faut dire… nous avons eu une impression collégiale ce soir d’avoir eu une série homogénéiquement très qualitative. Je remercie dors et déjà Dany Jaffuel, éminent spécialiste de la chose St-Chinianaise, pour ses 3 pages de consignes de dégustation et pour ses apports de connaissances.

Série Schiste
 

Saint-Chinian (Roquebrun)- Domaine Navarre “Le Laouzil 2009” (7.94€ Saint-Chinian.pro)
Nez fruité fumé ou s’entremêle une légère réduction malgré le carafage, attaque enrobée un peu moelleuse. Gouleyant. Tanin soigné. Bouche bien propre. Bien + (2 points)

 

Saint-Chinian (Berlou)- Domaine Rimbert – Le Mas aux Schistes 2008 (9.90 € AuchaiduLanguedoc.com)
Cela fait la deuxième fois que je vois ce vin… et cela fait la deuxième fois que je me dis… tin… j’aime ce vin. Le nez est intense presque entêtant au fruité grenadine et floral d’une grande netteté aromatique. Il y a un peu de volatile… jusque ce qu’il faut pour donner du pep. L’attaque est florale et fait démarrer une bouche très complexe, enrobant, langoureux impressions, de vagues. Il y a un chocolat en fin de bouche… un de ces chocolats des meilleurs crus de criollo. Très Bien++ /Excellent (10 points)

http://www.saint-chinian.pro/boutique/images_produits/rimbert-mas-au-schistes.jpg

Saint-Chinian (Berlou)- Domaine Pin des Marguerites “Pétale Pourpre 2006” (10.45 Saint-Chinian.pro)
Plus discret au nez, moins fanfaron que le Mas aux Schistes… sur les fruits cuits, la mure cuite. La bouche très enrobante a cette générosité que seul le Carignan bien né peut offrir. Un vin qui coule… qui glisse. C’est dur de ne pas s’en jeter 10 verres derrière la cravate. Très Bien + (6 points)

 

Série Calcaire, Terrasses du Villefranchien galets roulés, Grès
 

Saint-Chinian – Domaines les Eminades “cebenna” 2002 (12€ Cave de l’inattendu Vertou)
Nez plus évolué fait penser des notes d’eucalyptus. L’attaque est mure, ronde, suivi par un groupe de tanins nerveux de la gâchette… et une fin de bouche un peu en demi-teinte. Voilà… c’est un peu le souci de ce vin un peu haché avec des effets successifs de rondeur, puis de tanins puis aqueux. Dommage car la rétro d’amsterdamer aurait mérité une bouche mieux fondue. Bien (1 point)

 

Château Viranel “Tradition 2009” (7.19 Saint-Chinian.pro)
Nez charbonneux un peu fumé… mon détecteur de macération carbo grommelle… mais la fiche technique vient le démentir… il n’y en a pas… foin, nada. L’attaque est assez moelleuse, précise, le tanin ferme un tout petit peu séchant. Bien+ (6 points)
 

Saint-Chinian –Domaine Borie La Vitarelle Les Cres 2007 (16.90€ AuchaiduLanguedoc.com)
Un peu de volatile qui porte des aromes assez discrets d’eucalyptus, de menthol. La bouche est riche tapissante, dense, intense. Les tanins sont très fins qu’on les croirait inexistants, fondus, poudreux la fin de bouche envoie des vagues de rondeurs. Intense et souple, main de fer et gant de velours. La bouche est superbe. Le nez peut être un peu discutable en l’état… il n’exprime pas tout ce qu’il devrait raconter…. Très Bien + (10 points)

 

Saint-Chinian – Mas de Cynanque “Acutum 2008” (11.29 Saint-Chinian.pro)
Mon détecteur à carbo s’est remis en marche sans que je ne lui demande rien. Mais je doute également qu’il y en eu. Le nez est mur, un peu charbonneux également. L’attaque en bouche offre un beau volume… une légère sucrosité également. Le tanin est ferme mais donne une impression de “tout, tout de suite. La finale donne l’impression d’être un peu raccourcie. Légère chaleur. Bien ++ (7 points)

 

Série “Grand Vin” au sens de Jaffuel.

 

Saint-Chinian Clos Bagatelle Terre de mon père 2005 (19.85€ FAV)
Beau nez élégant, moyennement aromatique mais très dynamique, cacao, thym, eucalyptus. Attaque fumée, bouche gourmande arrondie légèrement sucrée, fumée. Un bouche très travaillée : un tanin très bien structuré : sans doute le plus beau tanin de la soirée. La finale aromatique, beaucoup de longueur aromatique (chocolat, reglisse) Très Bien ++ (13 Points – vainqueur du collectif ce soir)

 

Saint-Chinian – Domaine la Madura “Grand Vin 2007” (13.80 Saint-Chinian.pro)
Très joli nez d’une rare élégance de fleur sucrée, chocolat, très intense. L’attaque est riche très consistante. Après une succession de vins un peu sucré dès l’attaque (sucrosités de fûts ou sucrosité de SR…) c’est un des rares vins réellement sec… avec l’effet de succession, ça a fait tiquer certains :  c’est sans doute une des vinif les plus “tradis” de la série. Le tanin est ferme et puissant, l’alcool un peu présent. A ce jour il manque un peu de longueur par rapport à d’autre mais il l’acquerra c’est certain. Un beau vin à garder. Très Bien + (7 points)

 

Saint-Chinian – La Grange Léon D’une main à L’Autre 2009 (12.96 Saint-Chinian.pro)
Encore un nez superbe net, très précis, pétale de rose, pot pourri “entrée de Truffault” d’une grande intensité. La bouche est tout aussi florale, aromatiquement, elle pète dans tous les sens, l’attaque offre une belle texture arrondie, mure et capiteuse. Aromatiquement très long. cela m’évoque des confitures de fleur en fin de bouche. Très Bien ++/Excellent (9 points)

http://www.saint-chinian.pro/boutique/images_produits/grange-leon-1-main.jpg

Mas Champart Clos de la Simonette 2009 (16.30€ Saint-Chinian.pro)
Encore un beau nez porté par un légère volatile, sur des notes de mure cuite. La bouche est riche enrobante, texture acidulée ce qui renforce l’impression de jus de mure en bouche… un vin à la fois mur et gras avec une sensation de plénitude et une vivacité qui allonge la bouche : cela compléxifie bien la bouche. Boisé encore bien présent. Très Bien ++/Excellent.(6 points)

 http://www.saint-chinian.pro/boutique/images_produits/mas-champart-clos-simonette.jpg

 Une chose est sure, je ne sais toujours pas distinguer les terroirs avec ce qui est censé avoir des notes fumées que j’ai senti sur d’autres vins… d’autre part un dégustateur ligérien comme moi a tendance à se focaliser fortement sur l’encépagement pour interpréter les différences gustatives… le terroir houlà, c’est le niveau 2. Bref une appellation ou on peut se faire plaisir à pas bien cher… et les notations ont été répartis sur beaucoup de vins différents ce qui prouve  que chacun peut trouver chaussure à son pied à Saint Chinian. C’est un peu con ce que je viens d’écire, on croirait un message subliminal de “l’interpro des vins du Languedoc” mais bon… c’est l’heure d’aller se coucher.  

 

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Vertivinus – Les vins rosés – Jeudi 29 septembre 2011 – Château de la Frémoire

« Il y a des globules rouges, il y a des globules blancs, ça semble clair qu’il doit y avoir aussi des globules rosés… » J. Carmet

 

 

 

C’est l’été après l’heure en région nantaise en cette fin septembre et c’est par une séance sur les vins rosés que commence ce nouvel opus de Vertivinus : une séance de rattrapage en quelque sorte…

 

Romain commence par nous donner quelques éléments de présentation de la thématique.

 

Ainsi apprend t-on que c’est probablement le plus ancien vin de l’Histoire, provenant de l’opération de foulage au pied de raisins noirs sans macération, ainsi qu’on le pratiquait autour du bassin méditerranéen dans l’Antiquité. Si les vins dits « clairets » font leur apparition à partir du XIIIème siècle en provenance de Bordeaux grâce au commercer anglais, ce n’est qu’en 1682 que le terme vin rosé est utilisé pour la première fois dans le vignoble d’Argenteuil.

Les vins dits colorés s’imposent à partir du XVIIIème siècle et la part des vins rosés en France passe de 80% à 10% du volume des vins consommés en cent ans. Il faudra attendre les années 2000 pour assister à un nouvel essor du vin rosé. C’est un phénomène essentiellement local (la consommation des vins se fait principalement dans leur région de production)

 

Il existe deux grandes méthodes d’élaboration du vin rosé, la vinification en blanc (par pressurage direct) ou  la méthode de la saignée.

La première consiste à éviter un contact prolongé entre le jus de raison blanc et la pellicule des grains de raisin. Une courte macération (moins de quarante-huit heures) est possible. La suite de la vinification est comparable à celle des vins blancs. On obtient ainsi des vins frais, légers et fruités.

La seconde méthode débute toujours par une macération. Quand le moût atteint la coloration souhaitée, on écoule une partie du jus : c’est la saignée. Cette méthode permet d’obtenir des vins plus corsés, avec plus de structure et donc plus aptes à la garde. Cela permet aussi de concentrer la couleur du moût non saigné.

 

Il n’y a pas de définition satisfaisante à l’échelle nationale ou internationale du vin rosé. En France, chaque AOC définit le vin rosé selon ses propres critères. Faire des vins rosés de haute qualité n’est pas une mince affaire et exige une maîtrise technique importante.

 

 

9 vins sélectionnés par Romain sont dégustés ce soir-là, tous à l’aveugle par groupe de trois.

 

Domaine du Champ Chapron VdP du Val de Loire Gamay rosé: nez peu intense, arômes melon puis rose et groseille. La bouche est carbonique, assez vive sur la fin. Assez bien.

 

 

Côtes de Provence Domaine Gavoty Rosé 2010 (majorité grenache) : nez plus intense que le vin précédent, arôme de pamplemousse et de cédrat. La bouche est assez ronde, avec des notes fruits rouges et de bananes. Le vin est plus gras et plus long. Bien.

 

 

Côtes de Provence Château Minuty Rosé et or 2010 (majorité grenache) : nez intense, arômes cassis et végétal. En bouche, l’acidité est marquée. Le vin semble plutôt impersonnel. Salinité cependant rafraîchissante en fin de bouche. Moyen.

 

Côtes de Provence Château Sainte Roseline Lampe de méduse 2010 : vin réduit, renfermé. Nez intense aux arômes d’orange, de fraise et de rose une fois aéré. La bouche est vive & poivrée. Si le vin est plutôt persistant en bouche, c’est une impression de légèreté qui domine. Assez bien.

 

 

Vincenz Richter Schuler rotwein 2010 (Sachsen) : nez aux arômes de fraise et de rose. La bouche est un peu perlante et épicée, avec une impression salée. C’est un vin léger. Moyen+

 

 

Bandol Château Pibarnon 2010 : nez réduit avec des notes végétales. En bouche, des arômes groseille et réglisse. La bouche est assez ronde, puissante voire massive. C’est un vin de caractère, qui « propose quelque chose » avec une acidité de vin blanc selon Romain.  Je dois avouer que j’ai été quelque peu dérouté par la massivité de la bouche. Assez bien –.

 

 

Tavel Domaine de la Mordorée La Reine des bois 2009 : nez vineux avec une note cerise. La bouche est chaude et épicée. Le vin est rond et équilibré. Bien+

 

 

Bandol Domaine de la Bégude 2007 : nez aux arômes de gelée de cassis, compotée voire cuit. Des dégustateurs identifient des notes végétales. La bouche est chaude et fait penser à un vin cuit. Assez bien +

 

 

Anjou Domaine de Bablut 1980 : nez de champignon et de sous-bois. La bouche est plutôt chaude, avec des notes fumées caramel voire de bonbons. Assez bien.

 

Un rapide tour de table consacre le domaine Gavoty, puis ex aequo le domaine de la Mordorée et le domaine de la Bégude.

 

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