Si certains sont intéressés il y a une place libre pour une séance dédiée aux Riesling du Monde ce soir animé par Romain.
Contactez-moi si vous êtes intéressés (non adhérent : 15€ / Adhérent 8€)
Si certains sont intéressés il y a une place libre pour une séance dédiée aux Riesling du Monde ce soir animé par Romain.
Contactez-moi si vous êtes intéressés (non adhérent : 15€ / Adhérent 8€)
Séance Barrossa Valley pour le groupe Vertivingstone… Une belle série de bon niveau même si certains winemakers séduisent davantage que d’autres…
South Australia, Penfolds, Bin 2, 2009
Nez épicé, légère sensation d’alcool au nez (premier vin), bouche moelleuse, tanin bien dessiné de bonne densité. Finale fruitée ; cerise. Efficace. Bien++ (0 points)
Barrossa Valley, Ben Glaetzer, Wallace 2009
Fruité cassis-cerise assez intense au nez arômes de Syrah, bouche plus boisée ; très ronde, un peu sucrée, chaud. Aguicheur mais plus imprécis que Bin 2. Bien (9 points)
Barossa Valley, Peter Lehnman, Shiraz, Stonewell 2009
Confiture de mure, cassis, crème au chocolat, en bouche hou… c’est dense ; Tanin très concentré ; très poudreux mais élégant. Le bois en finale est un poil trop marqué à ce jour mais tout cela devrait se fondre. Dans 5 ans ce sera Très Bien + (18 points)
Barossa Valley, Mitolo Reiver 2009
Nez plus oxydatif, coco, girofle. Léger Co2 résiduel ; légère sucrosité, tanin strict un peu sec. Très boisé en finale. Très mauvais rapport qualité prix par rapport aux autres vins dégustés. Moyen/Bien (3 points)
Barossa Valley, Mitolo Reiver 2007
Rien à voir avec le précédent vin : nez boisé sur des touches de cèdre élégant. L’attaque est sucrée, la bouche assez chargée, grosse tructure tanique mais il laisse la bouche propre et fraîche en fin de bouche. Finale très épicée et fraîche. Charmant. Bien++ (10 points)
Barossa Valley, Torbreck, The Steading 2006
Nez expressif, fruité, cèdre… très légère volatile non perçue par mes voisins. La bouche est souple, grasse sans perception de sucre résiduel intempestif même si elle laisse une empreinte très douce en bouche. Bonne vivacité en finale. Beaucoup de finesse comme dirait machin… très joliment vinifié. Cela donnerait envie de faire une série de Torbreck… Très Bien + (10 points)
Barossa Valley, Yalumba Signature, Cabernet Sauvignon Shiraz, 2005
Eucalyptus, frais, très cabernet après ces 100% Syrah. Bouche bien juteuse, tanin ferme. Très Bien+ (8 points)
Barossa Valley, Grant Burge, Fillsell, Old Vine Shiraz 1998
Sensation de vin âgé ; vieux bois ; Iroko ; Noix de coco. Bouche douce; tanin net mais bien fondu. Acidité qui tend particulièrement bien le vin. Très Bien++ (17 points)
Première séance Verticadet dédiée à la connaissance générale du Muscadet et plus particulièrement sur ses aspects historiques pour cette séance avec l’intervention de Guy Saindrenan .
Chaque vin est dégusté en aveugle puis découvert.
Muscadet de Sèvre et maine sur lie, Laurent Bouchaud, Domaine du Bois Joly, prix Clémence lefeuvre 2011
Nez ou me titille un léger goût moisi-terreux. la bouche est souple, assez charnue, très vive. le nez est moyen mais la bouche Bien
Muscacet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine Bonnet-Huteau, Les Dabinières 2011
premier nez fruités, fruits cuits, léger caramel. En première bouche léger côté végétal qui évoque la vendage manuelle non égrappée. Très légère sucrosité en début de bouche. Indéniablement la vendange manuelle marque sa supériorité sur la macanique en 2011. Bien ++
Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Château du Chasseloir 2010
Premier nez gourmand qui évoque une forme de sucrosité, pain d’épice. Bon équilibre légèrement applatit en fin de bouche. Bien ++
Muscadet de Sèvre et Maine, Michel Ménager, Cuvée Spéciale 2010
Nez étrange… un peu oxydatif, un peu vernis. La bouche est un peu déglinguée. bon… à revoir.
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de l’Ecu, Orthogneiss 2010
Nez sur de gousse de vanille, caramel, notes de fruits très murs ; très légère volatile qui favorise l’expression du vin. Léger végétal de vendange manuelle, bouche riche, mure et bien tendue. Très Bien.
Muscadet de Sèvre et Maine, Château de Briacé, Goulaine 2009 (carafé 2h)
Gâteau, fruits de la passion, poire, vanille. Grosse bouche riche pas très tendue ni par son amertume ni par son acidité aujourd’hui. Bien +
Muscadet, Stephane Orieux, Clos de la Coudraye 2009 (carafé 2h)
Beau nez d’ananas, de poire, de fruits confits. Beau volume en bouche, puissant amer, tension acidulée d’ananas. Assez salin. Un Micaschiste très “Gabbro”. Très Bien +/Très Bien ++
Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Michel Delhommeau, Cuvée Harmonie 2005
Beau nez expressif, précis, fruité. Leger gaz en bouche. Une vin vertical superbe par sa qualité de tension amer-acidulé. Très droit. Remarquable. LA découverte de la soirée. Un domaine en conversion bio pourtant déjà très distribué aux Etats-Unis mais qui m’était peu connu Très Bien ++
Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Pierre-Luc Bouchaud, Le Perd son Pain 2003
Pas facile pour un 2003 d’arriver après le précédent vin. Le nez est très cuit. Mangue cuite. La bouche est très mure, horizontale, structurée sur son amer assez salin mais évidemment plus plat après le précédent vin. Bien + /à revoir dans un autre contexte.
Muscadet de Sèvre et Maine Gorges, Christophe Boucher, 2005
Nez discret d’agrume, kumkat, menthe. Beau volume en attaque très belle tension qui claque mais un vin qui mériterait un carafage soutenu. Très Bien +
Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Château du Chasseloir, Cuvée des Fiefs centenaires, 1999
Beau nez d’agrumes, d’hydrocarbures. Leger perlant. L’attaque en bouche évoque le fruit cuit ; la finale vive et bien tendue. Très Bien +
Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Domaine de la Choltière 1986
Terpénique, cire d’abeille, orange et caramel… des odeurs d’avolution… bon un vin pas très concentré après les précédents. Vif. Bien+
J’ai quelques places libres pour une séance Vertivingstone dédié à la connaissance Shiraz du vignoble australien de la Barrossa Valley. Il n’y aura “que” 7 vins à déguster lors de cette séance mais de belles références. Shiraz Stonewell de Peter Lehman, The Steading de Torbreck, Filsell Vineyard de Grant Burge en 1998… entre autres.
Si vous êtes intéressés, il en coûtera 15€ pour un non adhérent ou 8€ pour un adhérent d’un autre groupe. Contactez moi pour réserver votre place.
C’est parti pour la saison de 6 de Vertivingstone. La pause estivale m’a permis de prendre contact avec MarcG du forum www.degustateurs.com, éminent spécialiste du vignoble de Gaillac. Celui-ci m’a conseillé un certain nombre de domaines avec la ou les couleurs ou chaque domaine réussissaient le mieux. Le fournisseur de vins de la séance fut essentiellement Laurent Cazottes… distillateur-grossiste-vigneron-et- j’en-passe qui se trouve avoir l’offre locale la plus variée : une adresse à retenir.
Mine de rien Gaillac c’est 16 cépages mais aussi un type de déclinaisons de vins autorisés absolument hallucinants. Des bulles, des blancs secs, des blancs avec petit perlant genre Muscadet de base, des moelleux, des rouges primeurs genre Beaujolais Nouveau, des rouges costaud, des vins de voiles, parmi les bulles de la MT et de la MA, sans compter qu’une colonie de bios élargit largement la palette des types de vins du plus oxydatif au plus réduit… connaissez-vous l’AOC Gaillac première-côte ?. Bref… bienheureux celui qui sait ce qu’on va lui servir quand on lui amène un Gaillac sur la table.
Un tiers de vins porte le logo “Interdit aux blaireaux” à côté du logo “femme enceinte verboten”. Logo que je découvrais… ma foi, si effectivement cela peut nous sensibiliser sur la nécessité de prendre nos propres responsabilités… pourquoi pas.
Les trois premiers vins sont blancs et… sont oxydatifs. Au début, ça surprend un peu l’amateur de Muscadet-réduit comme la salle est habituée… comme pour la séance “Slovénie”, j’ai vu des crispations dans la salle. Qu’à cela ne tienne c’est parti.
Gaillac, Domaine de Gineste, Cuvée Aurore 2007
Nez assez oxydatif qui ne manque pas de complexité : pomme au four, frangipane, thym, badiane et bois/résine. La bouche est bien mure, amer assez marqué, mais ne tombe pas dans la sur maturité avec une bonne vivacité. J’aime bien ce type de vins. Très bien+ (2 points – et je suis d’ailleurs quasiment le seul. Pas grave j’assume. Et je dirais même vu le prix : j’en rachèterais bien.)
Gaillac, Michel Issaly, Cavailles Bas 2009
Agrume, thé, pamplemousse chinois, frangipane. La palette aromatique est intéressante mais très volatile. La bouche est très oxydative ; levurien ; peu d’acidité, peu de matière : un peu décharné par l’oxydation. Hou… bon… moyen (6 points)
Domaine de Brin, Les Pierres Blanches 2011
Nez très réduit farine de moulin au premier nez. Après agitation, une bouche de pomme, d’agrumes assez tendue. La finale laisse une sensation boisée. Un vin à la fois oxydatif mais réduit par la recherche de protection d’un milieu réducteur. Dans 6 mois, ce sera Bien++ (12 points). Belle étiquette sobre et efficace.
IGP côtes du Tarn, Cave de Labastide, Vin de Cunac, Terrane, Terre du Tarn 2011
Nez très fruité. Framboise et violette… je soupçonne une macération semi-carbonique. La bouche est simple… gouleyante comme un jus de fruit… Bien (1 point)
Gaillac, Domaine Robert et Bernard Plageoles, Le Duras 2010
Nez poivré, épicé, cuir, venaison, fleurs à l’aération. La bouche est souple bien enrobante, charnue. L’ami du rôti de bœuf froid par excellence. Très agréable et bien maîtrisé Très Bien (15 points)
Gaillac Domaine Rotier, Renaissance rouge 2008
Nez sur la viande fumée, la viande des grisons, le viandox. La bouche est encore marquée par le fût. Le tanin est ferme assez concentré ; à garder encore 3 ans. Bien++/Très Bien (8 points)
Gaillac, Domaine du Moulin, Florentin 2008
Boisé très présent au nez. Beaucoup de vanille au nez ; un peu de prune/pruneau caché.La bouche est très fermée, le tanin encore rude mais la finale est fraîche : il garde une acidité assez réjouissante. Un équilibre intéressant mais un vin encore caché derrière son fût. À revoir mais devrait être Très Bien (18 points)
Gailac doux, Domaine Vayssette, Cuvée Maxime 2010
Nez pimpant, miel liquide et verveine. La bouche est moelleuse et grasse : un équilibre horizontal qui n’est pas pour me déplaire. Poire et confiture de mirabelle en fin de bouche. Bien++ / Très Bien (4 points)
Gaillac doux, Domaine Rotier, renaissance 2006
Très acescent, fumé, melon caramélisé selon l’ami Ottmar, camphre. La bouche est liquoreuse avec une acidité qui contrebalance le vin. Liquoreux du sud ouest classique et bien fait. Bien++ (3 points)
Gaillac doux, Domaines des Causses Marines, Délire d’automne 2002.
Nez très complexe de pomme au four, caramel brulé au four, tabac, tilleul séché, verveine. Chaque nez sur le verre fait ressortir un nouvel arôme. La bouche est très extrême. Le niveau de sucre évoque à mon entourage un Pedro Ximenez… liqueur puissantes, palettes oxydatives complexes en finale… figues, noix… assez décoiffant. Très Bien++/Excellent (18 points)
Les ateliers du groupe Vertivingstone démarrent ce jeudi 20h30 avec une séance dédiée à la connaissance du vignoble de Gaillac.
J’ai encore une à deux places disponibles pour participer aux dix séances de ce groupe. (95€ pour un individuel – 180€ pour un couple). Vous pouvez aussi participer à la séance : 8€ pour un adhérent d’un autre groupe ou 15€ pour un non adhérent.
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à me contacter
Pour ceux qui sont intéressés, il y a quelques places libres pour participer à la séance Vertivinus de jeudi 27 septembre dédié aux contenants : Fût, Cuve Inox, béton, amphore, oeuf d’argile, foudres ; il existe de nombreux moyens pour élever un vin. quelles conséquences sur le vin final ? vous le saurez en participant à cette passionnante séance animé par Romain Mayet (adhérent : 8€ – non adhérent : 15€). Contactez-moi pour réserver votre place
Voici le compte-rendu en retard de la dernière séance du groupe Vertivingstone 2011-2012 dédié aux vins de l’appellation Pouilly-Fuissé.
Pouilly-Fuissé, Domaine Thibert 2009 Premier nez presque un peu réducteur qui s’ouvre sur des légers arômes de fleur de tilleul accompagné d’un fin grillé. La bouche est grasse, très saline, bien tendue, beurrée et offre un joli volume. Elégant, on en boirait tout les jours. Très Bien + (6 points)
Pouilly-Fuissé, Domaine de la Croix Senaillet 2009 Le nez est mûr, le fût plus grillé qui offre des notes de caramel et de miel d’orange. Bouche très épaisse, très saline, bien allongée et de beaux amers de fin de bouche. Un style différent du premier vin mais qui se respecte… pour un autre usage… Très bien + (6 points)
Pouilly-Fuissé, Domaine de la Creuze Noire, Clos de Monsieur Noly 2009 Premier nez lacté, pas de bois perceptible, la bouche est arrondie, grasse, un peu simple, elle chauffe en fin de bouche. Bien (+) 6 points
Pouilly-Vinzelles, Domaine de la Soufrandière, Climat les Quarts, 2009 Après une très légère réduction, le nez est très pur, cristallin, intense floral et des touches boisées qui montrent un élevage très bien maîtrisé. En bouche le volume est impressionnant doté d’un amer particulièrement structurant. Fine acidité en fin de bouche qui n’est pas encore en place. Très Bien + à mieux (11 points – meilleur note du collectif)
Pouilly Fuissé, Roger.peguet.com 2007 Nez vanillé, beurré, léger CO², grassouillet et beurré en bouche. Très vif en finale… un peu écoeurant. Moyen. (5 points)
Pouilly Fuissé, Domaine Daniel Barraud, Les Crays 2007 (Mag) Nez extrêmement champignonné que je l’ai pris pour du bouchon. La bouche est agréable, assez fine, évoluée mais très bien tendue… mais le nez me turlupine… déviation ? Non noté
Pouilly-Fuissé, Domaine Verget, Terroir de Vergisson 2005 premier nez moyennement aromatique mais qui laisse une impression de maturité (mangue cuite). Belle bouche ample, épaisse, de beau amers ; un côté tannique assez peu acide mais une acidité un peu tartrique. Un peu chaud en fin de bouche. Très Bien (7 points)
Pouilly-Fuissé, Annie Claire Forest (Ex Michel Forest), Sur La roche 2007 (Mag) Premier nez très animal, pétard, œuf, une palette aromatique assez évoluée qui s’ouvre ensuite sur des notes de coquilles d’huître. Le toucher de bouche est doux, bien tendu. Légèrement chaud en bouche. Très Bien + (9 points)
Pouilly-Fuissé, Eric Forest, les Hauts des Crays 2001 Nez très complexe d’orange, de miel de fruits confits, pain d’épice, cire d’abeille ; la bouche est suave ; la finale est fraîche ; longs arômes de propolis. Très Bien ++
Pouilly-Fuissé, Domaine Brémont, 1945 (niveau épaule) Nez très oxydatif ; fumé, tilleul, verveine ; gras. Très long rancio en bouche ; miel, balsamique. Un peu flingué. Bien ++ (2 points)
Séance de la séance Vertivingstone consacrée au vignoble de Yecla en Espagne. « Petit » vignoble de 6500 hectares DO de Murcie réparties en 8 bodegas (oui ça fait beaucoup d’hectares par bodega) dédié traditionnellement au Monastrell/Mourvèdre. La zone d’Alicante et les vignobles avoisinants étaient plutôt consacrée au doble pasta : un vin qui macère dans les peaux d’un vin précédent en plus du sien et destiné à teinter nos vins de tables. La baisse de la consommation des vins de consommation courante a entraîné une forte baisse de superficie de ces vignobles et un repositionnement marketing haut de gamme. Certains domaines cherchent la « note Parker », c’est une évidence.
Deux gros domaines particulièrement trustent le commerce international : la BODEGAS SEÑORIO DE BARAHONDA et la BODEGAS CASTAÑO. Il est compliqué, sauf à se rendre sur place de trouver des vins d’autres domaines. La dégustation portera essentiellement sur la gamme de ces deux domaines qui ne semblent pas être les pires et qui pratiquent des vinifications assez modernes.
Yecla, SEÑORIO DE BARAHONDA, Summum 2009
Premier nez élégant sur le fût empyreumatique façon tabac à pipe. Tanin ferme, un vin puissant, chaud, légèrement sucré, arômes de gelée de cassis en finale très persistant. Moderne mais efficace. Très Bien (7 points)
Yecla, SEÑORIO DE BARAHONDA, 59h35’03’’ 2010
Vin vendu avec un cd préparé par un célèbre DJ espagnol pour apprécier l’accord vin musique. Premier nez discret, parfums floraux, bouche marqué par un fût américain très puissant. Tanin de bois et sucrosité un peu doucereuse… Bien sans plus (3 points)
Yecla, BODEGAS CASTAÑO, Cepas Viejas 2006
Premier nez assez animal, légère volatile, notes élégantes de piment d’espelette la bouche est suave, ronde, enrobante…. Epaisse et douce, le tanin bien dessiné, assez chaud mais une finale qui reste aérienne. C’est un beau vin très bien fait. Très Bien +/voire mieux (9 points)
Yecla, Flor del Montgo 2008 (distribué en France par Valade et Transandine)
Robe plus claire, nez expressif, parfums de réglisse et de fruits rouges, bouche souple, tanin léger, longueur fruitée, fraise et fraise cuite. Simple et bon. Très Bien (8 points)
Yecla, SEÑORIO DE BARAHONDA, Monastrell 2008
Nez discret, la bouche a la texture suave des jolis mourvèdres, le tanin très ferme un peu rugueux encore aujourd’hui, très chaud. Joli rétro-olfaction assez complexe assez fin je discerne étrangement des notes de tilleul. Un vin encore très verrouillé, de garde ou qui nécessite 2-3h de carafage avant ouverture. A 8-9 euros prix caviste, c’est un très bon rapport qualité-prix. Très Bien +/ à revoir (15 points)
Yecla, SEÑORIO DE BARAHONDA, Heredad Candela, Monastrell 2008
Nez confit, notes de cuir, la bouche est assez intense, beau tanin ; légère sucrosité. Rétro-olfaction fruitée. Agréable. Très Bien (4 points)
Yecla, BODEGAS CASTAÑO, Casa Cisca 2005
Nez assez ouvert sur une dominante de vanille. Un bois assez élégant. L’attaque est assez fraîche, mentholée mais la bouche est très concentrée tanin très poudreux, envahissant, large et très persistant… un poil séchant même… Un vin de compèt’ pour la compèt. J’en boirai pas tous les jours au petit dej mais c’est techniquement irréprochable. Très Bien + (16 points)… 35€
Et pour finir deux Monastrell passerillés :
Yecla, SEÑORIO DE BARAHONDA, Bellum et Renate 2004
Nez volatile expressif de fruits macérés, vanille de fût, la bouche est dense, le tanin accrocheur contrebalancé par un moelleux concentré. Exercice bien maîtrisé. Très Bien (6 points)
Yecla, BODEGAS CASTAÑO, Dulce 2006
Nez puissant de crème de cassis, ça pète le fruit. La bouche est sucrée mais un peu sucraillonne. Le tanin est moins structuré. Plus moderne sur une plaisir immédiat. Bien + (5 points)
Le groupe Verticadet s’est donné rendez-vous chez Jo Landron malgré son agenda de ministre pour comprendre les particularités de l’orthogneiss.
L’orthogneiss est une roche nettement minoritaire dans le vignoble nantais par rapport aux Gneiss, Micaschistes ou autres Gabbro qui forment le gros des troupes. La plus grosse veine d’Orthogneiss débute sur la rive droite de la Sèvre à Vertou (La Ramée) et se poursuit en remontant le cour d’eau jusqu’au château de la Mercredière à La Haye Fouassière. On trouve de vagues traces d’Orthogneiss à un degré moindre de compression sur Saint Fiacre ou sur le Landreau (Expression d’Orthogneiss de Guy Bossard & Fred Niger par ex) mais le vrai Orthogneiss, le plus dur, le plus caillouteux, celui qui bousille les socs de charrue : il longe la Sèvre le long des Clos de la Ramée, du Moulin de la Faubretière, du Fief du Breil et de la Mercredière.
Eric, moi, Romain, Jo sur fond de Fief du Breil
Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie Château de la Faubretière 2010
Nez fruité un peu herbacé/fougère. Rond en bouche… une bouche un peu courte d’ailleurs. Bien.
Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Gadais Père et Fils, Grande réserve du Moulin 2010
Légèrement réduit, peu expressif au nez mais une bouche plus grasse, un amer plus structuré, belle salinité… un vin plus mur. Très Bien
Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Nelly Marzeleau, les Grands Presbytères 2010
(pirate… un Gneiss à deux micas au milieu d’orthogneiss… fait-on vraiment la différence ?). Reduction puis nez fruité assez facile. Bouche un peu citrique… mais c’est bien le style de Nelly Marzeleau… des vins vifs et frais… à mon goût cela manque un peu de maturité mais c’est « à mon goût ». Bien
Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Domaine Bid’Gi (Bideau-Giraud), Domaine du Vieux Chai 2009.
Nez aromatique de bourgeon de cassis, exotique. Bouche convenablement épaisse, salin, délicat. Bien ++/Très Bien
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine Bid’Gi (Bideau-Giraud), Les Garnds Mortiers Gobin 2009
(Ici encore un pirate puisque les Mortiers Gobin bien qu’entourés d’Orthogneiss sont situés sur une poche sédimentaire de grès… un sol assez rare en Muscadet. ) Nez très aromatique d’ananas, beurre, caramel en rétro. Un vin épais, structuré sur son amer peu d’acidité, pas très tendu mais un équilibre salin-amer intéressant. Bien ++/Très Bien
Muscadet de Sèvre et Maine, Gérard Vinet, Clos de la Houssaie 2009
Nez aromatique, fruité, fruits blancs murs. La bouche est en revanche très vive ; très tartrique dissociée par rapport au vin. Un vin qui me semble avoir été vendangé trop tôt. Bien.
Muscadet de Sèvre et Maine, Gérard Vinet, Clos de la Houssaie 2009
Nez assez flatteur de mangue ; cette fois une acidité qui tend bien le vin ; pas une grosse matière mais un style étiré et une belle rétro olfaction. Très Bien
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine des Cormiers, Michel Loiret, Clos de la Ramée, 2007
Réduit au premier nez puis fruité, ananas, une bouche vive ; citronnée. Bien ++
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Louvetrie, Fief du Breil 2007
Miel, abricot sec… chenin. Nez très balsamique, gras, mur, épais et très bien tendue. Beaucoup plus mur et moins sulfité que les précedents. Très Bien +
Muscadet de Sèvre et Maine, Château de la Mercredière, Saphir, Le Pallet, 2003
Balsamique, assez gras. Alcool un peu brulant. Bien
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Louvetrie, Fief du Breil 2003
Grillé, caramel de nougatine, sensation d’un léger gaz et légère salinité. Très Bien
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Louvetrie, Fief du Breil 2002
Nez précis de cire, miel, citron cuit, citron vert. La bouche est pleine, vive tendue sur des arômes de citron cuit. Excellent…. Et il parait que 2010 est de la même trempe… et ben… une caisse siouplait.
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Louvetrie, Fief du Breil 1997
Nez fumé, lacté, bouche épaissse assez tendue sur une finale pétrolée. Le citron vert revient un peu après aération. Peu salin en revanche… c’est rare sur la série. Très Bien.
Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Louvetrie, Fief du Breil 1996
Très beau nez ciré, empyreumatique, grillé. J’aime beaucoup ce nez : noble et complexe. La bouche est enrobée mais bien vive et une finale sur de la noisette. Très Bien ++
Muscadet de Sèvre et Maine, Château du Breil 1963
Superbe conservation pour un vin dont les pratiques auraient pu nous sembler anachronique. Jo nous rappelle qu’à cette époque on vendange moins mur, on pressait quand on avait le temps, des vinifications en vieux demi-muids (les caves sous-terraines n’étaient pas encore répandues), le sulfitage se faisait à la mèche de soufre dans les tonneaux… et un vin bio somme toute : les engrais et les pesticides n’arrivent que dans les années 70 en pays nantais.
Ça donne un premier nez réduit (pétard) comme tout bon Muscadet enfermé en bouteille pendant 50 ans puis viennent des arômes de thym, de citron, de cire d’abeille fraîchement disputé aux abeilles, red cedar. Acidité moelleuse, gras vif rétro très légèrement métallique. Superbe… Excellent
Quels sont les particularités de l’orthogneiss ? peut-on déduire des particularité malgré des vignerons aux pratiques assez antinomiques : depuis des élevages réducteurs à la dose minimale de soufre…
Et pourtant quelques caractéristiques semblent se dégager… d’abord des profils aromatiques peuvent être assez marqués notamment avec le vieillissement. Ici pas d’oranges des granits, de pêche des Gneiss, de tarte aux poires des gabbros murs : la palette aromatique de l’Orthogneiss est plutôt exotique (ananas, mangue, abricot) Les bouches semblent se distinguer par une caractère assez effilé et une salinité (une minéralité diraient d’autres) particulièrement prononcée. Ce sont des vins qui sont réactifs aux millésimes.. ; comme partout en Muscadet d’ailleurs ; à l’instar des gneiss, il me semble que les expressions de ces vins sont plus intéressants en millésime frais (2002, 2007, 2010) qu’en millésime chaud (2003, 2005, 2009)