Salons et portes ouvertes

Il y a un Salon des Vins et de la Gastronomie ce week-end à la Beaujoire: ces 15-16-17 novembre.

L’occasion de voir par exemple le Domaine de Besombes en Roussillon qui sort de mieux en mieux dans les dégustations de la RVF ou du Financial Times ou encore le très constant Clos Basté de Madiran et Pacherenc du Vic Bihl. Notez toutefois que tarifs pratiqués par l’organisation du salon sont tels que les prix que doivent pratiquer les vignerons ne sont pas des plus attractifs.

 

Et puis en ce moment, tous les domaines du Muscadet font leur portes ouvertes : j’en ai dans ma boîte aux lettre et dans ma boîte mail tous les jours. Je ne saurais tous les citer mais certains vignerons invitent d’autres domaines d’autres AOC : ce qui permet de connaître plusieurs domaines d’un seul coup… des mini-salons en somme. Dans ce cadre je vous citerais quelques portes ouvertes intéressantes :

 

Le 23 novembre, Porte ouverte au château du Coing à Saint Fiacre qui reçoit le domaine des Bleuces (Anjou, Saumur, Layon) et surtout Hilkka Chartier du Château de Minière à Bourgueil qui multiplie les citations dans la presse (le Point) ou les guides (Bettane et Desseauve, WS).

Plus populaire que le Château du Coing, Cyrille Becavin fait aussi son marché de Noël à Port Jean à Carquefou ce même 23-24 novembre avec pas mal de domaines traditionnels, discret mais qui ressortent parfois bien au guide Hachette ou à la RVF (Grange Blanche de Rasteau, Domaine du Merle de Bourgogne, Domaine de Cauffour  en Côtes de Castillon)

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Le Château du Coing à St Fiacre, Photo Merlin Gombault

 

Le 30 novembre, il faut aussi noter la porte ouverte des Luneau-Papin à la Grange au Landreau. On peut penser qu’à cette époque, Polichinelle sera sorti du tiroir : l’occasion de féliciter les heureux parents cernés. Mais en plus ce sera l’occasion de découvrir le célebre domaine des Pothier en Côte Roannaise (RVF, BD, Rouge et le Blanc… quel caviste n’a pas son Pothier… j’en viens à me le demander) et si vous ne connaissez pas les Sancerre de François Crochet (BD et RVF… aussi) c’est l’occase.

 

Le 7 décembre passez donc chez Jérémie Huchet à la Chauvinière de Château-Thébaud qui reçoit son pote Jean-Hubert Lebreton du domaine des Rochelles (de jolis Anjous pas cher et très bien côtés également.)

 

Voilà : vous êtes occupés pour les 4 prochains week-end.

 

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Vertivinus – Les bulles d’ailleurs – Jeudi 10 octobre 2013 – Château de la Frémoire

La deuxième séance de Vertivinus est consacrée aux « bulles venues d’ailleurs ». Pas d’inquiétude, la séance reste bien sur Terre car il s’agit pour les participants de (re)découvrir les vins effervescents produits en dehors de l’Hexagone.

 

Le recours à la refermentation du jus de raisin pour élaborer des vins pétillants semble remonter à l’époque romaine. Mais c’est le célèbre moine bénédictin Dom Pérignon qui formalise la méthode de prise de mousse à la Champenoise à la fin du XVIIème siècle, c’est-à-dire d’adjonction à un vin tranquille de dioxyde de carbone au cours d’une seconde fermentation alcoolique. Ainsi naquirent les vins de Champagne, qui à leur ouverture laissent se disperser le gaz carbonique contenu dans la bouteille[1] et une fois versés dans un verre, se caractérisent pas la formation de bulles de gaz à cause de l’imperfection du contenant.

 

La loi européenne distingue plusieurs catégories de vins effervescents :

 

ü  Les vins perlant contenant de 1 à 2 grammes de CO2 par litre et produisant une pression inférieure à 1 bar (à 20°C)

ü  Les vins pétillants contenant de 2 à 4 grammes de CO2 par litre et produisant une pression de 1 à 2,5 bars (à 20°C)

ü  Les vins mousseux contenant plus de 4,5 grammes de CO2 par litre et produisant une pression inférieure de 3 à 6 bars (à 20°C)

 

Il existe 7 techniques pour produire un vin effervescent.

 

a)    La méthode champenoise

 

Le vigneron élabore dans un premier temps un vin de base (titre alcoolique à 7-9°C). Il y ajoute ensuite une liqueur dite de tirage contenant suffisamment de sucre et de levures pour permettre une seconde fermentation alcoolique et produire ainsi le dioxyde de carbone ; la bouteille est fermée et stockée à l’horizontale. Le dépôt qui se forme au cours de cette seconde fermentation est en fin d’élevage éliminé à la réouverture de la bouteille (dégorgement) sous l’effet de la pression. On complète le vin resté dans la bouteille au moyen d’une liqueur d’expédition (dosage) constituée de vin et de sucre.

 

ð  Cette méthode permet d’avoir un vin de qualité constante mais nécessite d’avoir des stocks en quantité importante,

ð  La liqueur employée confère aussi au vin son originalité.

 

b)    La méthode par transfert

 

Comme pour la méthode champenoise, la prise de mousse se fait en bouteille mais il n’y a pas de dégorgement. Le vin mousseux est siphonné de sa bouteille en cuve sous pression. Le vin est ensuite embouteillé toujours sous pression avec son gaz carbonique.

 

c)    La méthode ancestrale

 

Il s’agit probablement de la méthode originelle. Le vin de base est élaboré avec des raisins beaucoup plus murs (et donc contenant plus de sucre naturel) La mise en bouteille est effectuée alors que la première fermentation n’est pas complètement achevée. Une fois en bouteille, la fermentation reprend avec les sucres restants sans ajout de liqueur de tirage et de liqueur d’expédition. La prise de mousse s’arrête dans la bouteille par épuisement des levures.

 

d)    La méthode dioise

 

Dans cette méthode, tout le sucre vient du raisin. On combine la méthode ancestrale à la méthode par transfert. Le travail des levures est régulé par le froid et la filtration.

 

e)    La méthode de la cuve close

 

Le raisin est d’abord vinifié en blanc de manière classique. La prise de mousse s’effectue ensuite dans une cuve résistant à la pression. On y ajoute du sucre et des levures en maintenant le tout à 20°C. Pour compenser la perte de dioxyde de carbone pendant la mise en bouteille un dioxyde de carbone alimentaire est autorisé.

 

f)    La méthode continue (ou russe)

 

Le vin de base circule 24h sur 24 dans une série de cuves sous pression où les levures y fermentent le sucre du vin. Le vin est mis en bouteille en fin de processus sous pression.

 

g)    La méthode de la gazéification

 

Le gaz est apporté de manière exogène au vin de base par un système de saturation. Le vin est mis en bouteille ensuite sous pression.

 

 

En dehors de l’Hexagone, les vins effervescents sont présents essentiellement en Italie (Franciacorta, Asti, Lambrusco et Prosecco), en Espagne (Cava) et en Allemagne (Crémant du Palatinat, Sekt) On trouve au Brésil depuis peu des vins pétillants.

 

En dégustation, l’effervescence peut révéler certains composés aromatiques. L’explosion des bulles en bouche à l’attaque entraine une forme de fraicheur. On considère en général que les blancs de noir ont un côté plus vineux alors que les blancs de blanc sont plus droits & incisifs. La dégustation de vins effervescents se distingue par l’observation des bulles & et du chapelet que celles-ci forment dans le verre, par la quantité et la finesse de la mousse et la répartition des saveurs.

 

La dégustation de la séance se compose de 9 vins :

 

Lacrima Kalliste Domaine Montemagni méthode traditionnelle vermentino (Corse – 16.50€) : bulles fines. Nez oxydatif, compoté et frais. En bouche, attaque amande, de l’amertume et du gras. Une certaine sucrosité. Certains participants parlent d’un cordon crémeux. La finale est chaude. Assez bien.

 

 

Cava Emendis Gran Reserva Brut Nature 18 mois d’élevage méthode champenoise assemblage xarello, macabeu & paralleda (Espagne – 13.30€) : cordon de bulles persistant, bulles assez grosses. Premier nez de craie/pierre. L’attaque est vive, note d’agrume. Acidité. Finale saline et fraiche. Bouche chaude. Assez bien +.

 

Cava Sumarocca Gran Brut Allier 36 mois d’élevage chardonnay, pinot noir, paralleda (Espagne – 17,10€) : cordon de bulles peu persistant. Premier nez citron mais peu marqué. En bouche, attaque ronde et grasse. Des notes framboise pour certains participants. La finale est sucrée. Un vin fin et vineux.

 

Cava Gramona Argent Gran Reserva 2008 100% chardonnay (Espagne – 25€) : la robe est jaune clair. Cordon de bulles persistant. Nez plutôt agrume. Bouche ronde et harmonieuse. Finale amère et chaude. Vin fin. Bien.

 

Cava Recaredo Gran Reserva brut nature 2007 xarello 50%, macabeu 38%, paralleda 12%. (Espagne – 15.80€) : robe jaune clair. Bulles peu persistantes. Le nez est carbonique, avec un peu de réduction. L’attaque est acide, vive et fraiche. Note grillée. Peu de matière. La finale est acide et chaude. Assez bien +.

 

Sekt extra brut Barth Ultra 100% pinot blanc 24 mois d’élevage (Allemagne – 24.90€) : Robe jaune d’or, bulles persistantes. Le nez est peu expressif, avec des notes d’acacia puis d’agrume. L’attaque en bouche exhale des notes d’ananas et de rose. La finale est longue et grillée. Assez bien.

 

Prosecco di Valdobiane Giustino B Ruggieri DOCG 2011 extra dry 100% glera (Italie – 16.90€) : Robe jaune transparent. Nez aux arômes de bonbon et de litchi. L’attaque en bouche est sucrée avec des notes de miel. Il y a peu de matière : le vin est évanescent. La finale est très courte et légèrement acide. Assez bien –.

 

Franciacorta DOCG Gran cuvée 2007 brut Bellavista 80% chardonnay 20% pinot noir et blanc (Italie – 36.90€) : Robe jaune clair. Nez oxydatif, avec des arômes cacahuète et noix de cajou. La bouche est fine et crémeuse, suave. Belle finale longue. Bien+.

 

Casa Valduga Gran reserva natura 2004 chardonnay et pinot noir (Brésil – 19€) : nez réduit. L’attaque en bouche est grillée, torréfiée. Le vin manque de matière. La finale est aqueuse. Assez bien.

 

 

Les vins les plus appréciés par les dégustateurs sont le Franciacorta et le Sekt.

 

 

A bientôt.


[1] Loi de Henry : « À température constante et à saturation, la quantité de gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu’exerce ce gaz sur le liquide »

 

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Compte-rendu : Séance Lalande de Pomerol

Séance Lalande de Pomerol à Vertivingstone. L’appellation sonne « Foire au vin Leclerc » à l’oreille de l’amateur branché que je dois en partie être. J’ai dû me faire un peu violence pour animer cette séance… les premières recherches sur l’appellation m’ont inquiété : toutes les surfaces agricoles sont exploitées en vigne (même les plus hum…), phénomènes de battance des sols, cahier des charge de l’appellation extrêmement peu coercitif, rendement de base un peu élevé, … le genre d’appellation qui marche bien commercialement et qui n’a pas besoin de contrainte… le genre d’AOC qui fait un peu peur.
Mais heureusement, derrière les textes et l’hétérogénéité des sols, il y a des vignerons talentueux et d’excellents terrains en tout point identiques à ceux de Pomerol.
La présence de notre « consultant Libournais », Olivier Lebreton a rendu la séance passionnante : nous avons pu rentrer dans les terroirs comme rarement une séance de Vertivingstone peut nous permettre d’y rentrer. Nous savons tout sur la taille des graves et le nombre de mares de la terrasse du Gunz de la commune de Neac.

J’ai été globalement surpris durant la dégustation par les vinifications « années 90 » de nombreux domaines. A Bordeaux, on trouve encore des vendanges pas entièrement égrappées, des tanins pas trop travaillés : les vins de garde qui gardent une fraîcheur agréable. Cela m’a fait plaisir de retrouver ces jolies cuvées à encaver sans que cela ne ruine le portefeuille. Cela étant dit, j’ai en partie basé ma sélection sur les « spécial Bordeaux » du journal Le Point : les dégustations en primeur de Jacques Dupont. Connaissant sa manière de goûter par vin interposé, je ne m’étonne pas de ne pas avoir retrouvé de confitures micro-oxygénées.
Autre point notable : pas trop d’arômes trop boisés – toastés. Ce qui me convient parfaitement.
J’ai été personnellement parfois dérangé dans de petits domaines par des odeurs de DMS (Sulfure de Dyméthyle – odeur de truffe) et par des nez qui picotent. Je crois qu’un large carafage s’impose sur les jeunes vins de cette appellation. En regoûtant certaines de ces bouteilles le lendemain, le vins étaient beaucoup plus nets. Les gros domaines « de prestige » (Delbeck, de Bouard) ne rencontrent pas ce problème.
Grosse dégustation de 11 vins. Je remercie l’ODG de Lalande de Pomerol (j’ai mis le chapeau « Lalande de Pomerol » toute la soirée)  pour nous avoir permis de récupérer les vins de cette soirée… et de m’avoir aussi permis de changer mes représentations sur l’appellation.

Lalande de Pomerol, Château Haut Surget 2011
Nez boisé légèrement métallique, bouche assez charnue, tanin un peu sec (tanin de bois), assez vif, un peu court à ce jour… Bouche un peu hachée à ce jour. A revoir pour que tout les composants se mettent en place. (Bien + pour l’instant – 1 point)

Lalande de Pomerol, Pavillon de Saint Jacques 2010
Arôme truffier, viande fumée, musc, réducteur, pique un peu le nez. Bouche riche, mure, légèrement sucrée, tanin ferme. Bouche un peu non granuleuse « type non collé non filtré ». Bien ++ (9 points)

Lalande de Pomerol, Château Clos des Tuileries, Bouquet des Tuileries 2010
Encore un nez réducteur, truffe/Grison pas très expressif qui prend des tons de cèdre à l’aération. Très beau volume à l’attaque, mur, bouche fine, délicate, tanin fin. Léger amer de maturité. J’aime beaucoup cette tenue de bouche. Très bien ++ (5 points)

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Lalande de Pomerol, Château la Croix Romane 2010
Nez fruité, bouche mure légère perception de sucre résiduel tanin très collant mais assez fin. Un tanin qui devrait se fondre dans le temps. Une vinification un peu old school plus proche des vinifs 90ies du Bergeracois que des musiques de son copropriétaire (le DJ Martin Solveig). Mais n’en demeure que le style se respecte et que c’est un vin qui vieillira bien. Très Bien + (3 points)

Lalande de Pomerol, Château l’Etoile de Salle 2010
Premier nez très fruité. En bouche de fortes rétro-olfactions de cassis ; attaque au fruité assez enrobant, tanin encore une fois assez intense mais qui laisse la bouche bien nette. Vinif 90ies encore mais soignée. Très Bien + (6 points)

Lalande de Pomerol, Château Croix des Moines 2010
Léger boisé au nez. L’attaque laisse une impression légèrement sucrée. Ce qui fait une bouche souple, suave… mais presque maigre par rapport aux vins qui lui ont précédé. Le tanin est bien lissé. Le bois présent en rétro-olfaction… c’est un vin plus technique, plus flatteur moins fatiguant pour les palais moins avertis mais il y a aussi moins de volume en bouche que les précédents vins. Bien + (9 points)

Lalande de Pomerol, Château Âme de Musset 2008
Nez très bordelais, ça respire le fût de belle origine. L’attaque est souple, ample. Il n’offre pas une matière très imposante mais offre un jus élégant délicat, long sur des parfums de cassis. Parfait à boire à ce jour. Très agréable. Très Bien + (13 points)

Lalande de Pomerol, Château Roquebrune
Encore un nez semi-réducteur (grison-truffe) assez traditionnel, très mur dès l’attaque : beaucoup de rondeur et de souplesse, beaucoup de glycérol, beaucoup d’alcool perceptible en fait… le tanin est bien mur, l’alcool  un peu présent. Bien + (6 points)

Lalande de Pomerol, Château Haut Chaigneau 2009
Nez légèrement boisé, assez champignonier : truffe et Morille. Sensation de bouche plus technique. Le tanin est ferme. Bien vinifié… Bien ++ (15 points)

Lalande de Pomerol, Domaine des Sabines 2006
Fruité, cassis, truffe (encore). Bouche ronde ample mure, tanin assez fin. Pas une grosse matière mais il est à point. Il se boit bien, il est bien fait. Bien ++/ Très Bien (8 Points)

Lalande de Pomerol, La Fleur de Bouard 2011
Nez très toasté-café-moka… le vin de petit déjeuner dirait Jancis Robinson. Grosse matière en attaque, tanin très fin. Précis. Vanille en rétro.  A revoir. Très Bien aujourd’hui (16 points : Vainqueur du collectif)

 

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Pause de Toussaint

Nous nous retrouvons après les vacances de la Toussaint : Les Découvertivin retrouveront Romain le 7 novembre pour une séance dédié à l’odorat, les Salivertivin le 12 s’initieront à la description des vins rouges pétillants, le 14, Vertivinus Grenachera ou s’oxydera je ne sais pas…, le 19 Verticadet spécial Cru Goulaine et le 21 Vertivingstone ira en Kremstal en Autriche goûter des Grüner Veltliner et des Riesling.

 

Il reste encore 3 places libres pour l’atelier Libertivin “Grands Chianti” le mardi 26 novembre 2013 animé par Armel Michenaud, l’ancien gérant de Casa Vino bar à vins italiens de Nantes. tarif : adhérent 15€ / non adhérent 20€. Pour rappel, aucune place ne peut être réservée sans l’envoi du chèque… contactez-moi si vous êtes intéressés

 

 

http://media.washtimes.com/media/community/photos/blog/entries/2010/10/28/Halloween_and_Wine-WT_s640x427.jpg?73b8e21685896c3f2859310aaa5adb253919b641

 

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Compte-rendu de dégustation Morey-Saint-Denis

Bienvenue à Guy Saindrenan qui rejoint nos commentateurs du blog. Merci à lui pour ce travail !

Séance Libertivin du 8 octobre 2013

Morey-Saint-Denis est une petite (par la taille) commune de la côte de Nuits. Sa production annuelle viticole totale (460 000 bouteilles) est comparable à celle du château Beychevelle (Médoc) ! Dans le chapelet des appellations de la Côte d’Or, la commune est bordée par la commune de Gevrey-Chambertin (au nord) et Chambolle-Musigny (au sud). Qualitativement, ses vins sont fréquemment décrits comme intermédiaires entre la puissance des vins de Gevrey et la grâce de ceux de Chambolle.
Autre caractéristique de la commune, la grande proportion des parcelles classées en grand cru et premier cru : sur 150 hectares de vignes en production, 40 produisent des grands crus et 44 des premiers crûs.

La dégustation portait sur des premiers crus des millésimes 2008 à 2011. Du fait d’un été médiocre, le millésime 2008 a fourni des vins peu chargés en couleur et en matière ; les vins de 2009 sont attrayants, qu’en sera-t-il de leur garde ? En 2010, les vins sont de garde contrairement à ceux de 2011, année où la vigne fut peu gâtée par la nature.

Domaine Alain Jeanniard, Morey Saint Denis Premier Cru Les Chenevery 2011

Issu de vieilles vignes (80 ans), travail de la vigne manuel et élevage traditionnel en barrique dont 30 % de fûts neufs, le vin titre 13.5 °. Nez de cerise, bonbon anglais et bois. Bouche framboise, peu tannique. Vin rond, agréable, un peu court. (34,50€)

Domaine Georges Lignier et fils, Morey Saint Denis Premier Cru Clos des Ormes 2010
Vinification traditionnelle, 18 mois d’élevage (30 % de fûts neufs).
Nez complexe sans dominante aromatique ; beau volume lors de l’attaque en bouche, acidité marquée avec des notes animales, longueur et bonne persistance. (37,50€)

Domaine des Beaumont, Morey Saint Denis Premier Cru Les Sorbets 2008
Vinification traditionnelle, élevage 18 mois en fûts (dont 60 % de fûts neufs).
Très beau nez de fruits rouges avec quelques notes animales et épicées. Vin rond fondu mais un peu mou (sucre résiduel ?) et chaud. (35€)

Pierre Amiot et fils, Morey Saint Denis Premier Cru Aux Charmes 2008
Vinification traditionnelle après prémacération à froid ; élevage en fûts (30 % de fûts neufs). Nez de fraises compotées ; court et léger en bouche avec cependant une jolie acidité finale. (31€)

Commune de Morey-Saint-Denis (vinification Odoul Coquard) Morey Saint Denis Premier Cru Clos de la Riotte 2009
Pas d’informations sur le vin hormis un extrait de délibération du conseil municipal fixant le prix de vente du vin.
Nez puissant de cassis et de violette, confirmé à la dégustation. Vin très coloré, long, ample et généreux. Un effet du millésime mais peut-être aussi une élaboration « à l’ancienne ». (25€)

Domaine Gérard Peirazeau et fils, Morey Saint Denis Premier Cru Les Genaudières 2009 ()
Pas de données techniques sur la vigne ni le vin.
Nez de colle, de résine de pin. Apreté végétale en bouche, acidité marquée, vin maigrichon sans longueur. (28€)

Domaine Michel Magnien Morey Saint Denis Premier Cru Les Millandes 2009
Vinification traditionnelle, élevage en fûts (30 % fûts neufs).
Belle couleur rubis soutenue, nez de framboise. Vin ample et long en bouche avec des notes de cassis ; belle amertume sans excès. Vin un peu austère qui, actuellement, manque de complexité. (63€)

 

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Salon Vinomedia les 18-19 et 20 octobre à Carquefou

Pour information, les 18-19 et 20 octobre se tient le salon Vinomedia à la Fleuriaye de Carquefou.

Les vinomedia de Carquefou sont des salons toujours assez intéressants ou on peut y rencontrer le domaine Clément Lissner d’Alsace, le domaine Semper du Roussillon et pleins d’autres que nous n’avons pas encore eu le temps d’idenfifier.

 

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Compte-rendu : Le cépage Godello sur les appellations Bierzo et Valdeorras

 

Ah la belle séance que voilà. Cela fait longtemps que je n’avais pas fait pareille découverte d’un cépage et de son terroir de prédilection. Cela fait aussi longtemps qu’une appellation espagnole ne m’a donné autant de plaisir. Comment décrirais-je ce cépage… et bien à mi-chemin entre le riesling et le chardonnay. Il n’est pas si inerte arômatiquement qu’on peut le lire de droite et de gauche. Sont-ce les vinifications modernes qui permettent d’exprimer l’inexprimable ? Ce n’est pas à exclure. Au demeurant, le cépage semble avoir des phases de fermetures autour de 3-4 ans. Quoiqu’il en soit les palettes aromatiques s’expriment plutôt sur des registres d’agrume citronné pour les jeunes vins, l’élevage en foudre ou barrique fera ressortir des arômes plus orangés. Du chardonnay, la Godello a souvent son épaisseur en attaque comme à Pouilly-Fuissé. Son acidité, peut être percutante ; elle semble parfois être atténuée par des malos bien maîtrisées. Les usages semblent être variés en matière de types d’élevage (Barriques, grosses barriques, foudres, acier) pourtant je n’ai jamais eu l’impression d’élevages insupportables. Les vins sont globalement bien vinifiés : des vins bien propres.

 

Bierzo, Casar de Bulbia, Casar Godello 2011

Nez aromatique, citron, fruits blancs. Une sensation un peu coquille d’huître comme dans de beaux Chablis. Bouche grasse, une belle attaque. Un peu court en bouche mais une vinification globalement très bien maîtrisée. Bien ++ (1 point)

 

Valdeorras, Telmo Rodriguez, Gaba do Xil Godello 2012

Nez amylique, fermentaire, bonbon, glycérine… bref un nez pas en place. Mais l’arôme bonbonnier plait au groupe semble-t-il. Belle bouche, attaque mure, tension convenable, riche. Un poil court aromatiquement encore mais vinif toujours impeccable. Bien ++ (14 points)

 

Valdeorras, Rafael Palacios, Louro do Bolo 2012

Nez assez complexe de cédrat, kumkat. Très épais en attaque, tension élégante, très léger perlant léger grillé en rétro-olfaction. Ça commence à être Très Bien (10 points)

 

Bierzo, Soto del Vicario, Go de Godello 2009

Citron vert, pomme verte selon mon voisin, grillé léger. De façon générale des arômes plus évolués, plus oxygénés (pour ne pas dire oxydatifs). Une bouche bien tendue, plus longue arômatiquement que les précédents vins. Bien ++ (2 points)

 

Bierzo, Mengoba, Godello 2009

Nez très aromatique, typé Riesling, citron cuit, confiture de citron, bouche mure très élégante bien tendue et même assez vive, amer de maturité. Bien long, bien tendu. Impeccable. Très Bien+ (3 points)

 

Valdeorras, Pezas da Portelo 2010

Nez très pur, précis, moins disert : discret citron. L’attaque est très enrobante, crémeuse, vive, acidulée. Une tension particulièrement remarquable. Après quelques années de cave quand le nez dira des choses, cela promettra ! Très Bien ++ (16 points)

 

Bierzo, Gotin del Risc, Godello Lias 2008

Miellé, balsamique, citron confit, confiture d’orange. Attaque en bouche épaisse laissant une sensation légèrement plus lourde que le précédent vin alors même que cette attaque est suivie par une finale très vive pour produire un vin globalement assez vertical et pourtant successif en bouche (effet gras/acide successif et non intégrée). Très long, très tendu. Très Bien + (6 points)

 

Valdeorras, Jorge Ordronez, Avanthia Godello 2011

Nez discret, précis… des caractéristiques déjà rencontrées sur Pezas da Portelo. Par contre, une bouche assez explosive : très tout – épaisseur intense, tension portée par une acidité terrible de fraîcheur, une amertume de peau d’orange mâchonnée. Un tempérament qui ne fait pas dans la demi-mesure. Très Bien ++/Excellent (17 points et juste vainqueur du collectif)

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Valdeorras, Rafael Palacios, As Sortes 2011

Le vin « culte » local ne déçoit pas… même si on aurait envie de le revoir dans 10 ans. Le nez offre des palettes aromatiques assez cuites : orange cuite, épices, citronnelle. L’attaque est encore très crémeuse, très tapissante, un acidulé très « Clisson » très bien maîtrisée. Très jolie tension. (on dirait un Muscadet dit mon voisin de gauche… c’est dire le compliment). Très Bien ++ (15 points)

 

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Bulles d’ailleurs : places libres ce jeudi

Il y a quelques places libres pour une séance “Bulle d’ailleurs” (Prosecco, Sekt, Cavas et autres Franciacorta…) dans le cadre du cycle Vertivinus ce jeudi 10 octobre à 20h30.


tarif adhérent 8€ – non adhérent : 15€

 

http://www.hiwtc.com/photo/products/14/00/27/2772.jpg

 

Contactez-moi pour réserver votre place

 

 

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Compte-rendu 1ere séance Muscadet de la saison

Première séance Verticadet dédiée à la vendange en Muscadet, maturités des parcelles selon les terroirs, équilibre sucre-acidité et maturité phénolique. Avec un échantillon de vins de pratiques et usages variés de la vendange et de terroirs divers. Première série de jeunes vins du millésime 2012 pour la certains issus du supermarché le plus proche. Deuxième série de vins plus évolués et plus consistants.

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Domaine Pierre Luneau-Papin, Signature 2012
Nez légèrement fermentaire au premier nez, puis gneiss-noisette, amandé. La bouche est douce, mure, moyennement vive, léger amer agréable en finale. Typique d’un bon vin du Landreau. Bien ++

Gros Plant du Pays Nantais, Vincent Caillé, La part du Colibri 2012
Nez de fougères, pomme verte, citron vert, notes aromatique oxydatives, pas très sulfité vraisemblablement, bouche marquée par une vivacité très dynamique. Huîtres bienvenues. Bien / Bien+

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Domaine de la Foliette, clos de la Fontaine Vielles Vignes 2012
Nez très fruité, très fermentaire encore (bonbon), léger perlant, un vin assez mur assez épais ; amertume de raisin mur, Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Le Bois Malinge, Gilbert Chon 2012
Nez assez précis, classique, assez vif/amer. Bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Château de la Botinière (Castel) 2012
Nez très discret plutôt orienté fougère/végétal, jolie bouche élégante ample et bien tendue. Agréable. Bien ++… comme quoi…

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Domaine de la Pépière 2012
Nez encore très fermentaire ; notes végétales, pissenlit. Bouche assez douce, amer marqué. Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Domaine de la Louvetrie (Landron), Hermine d’Or 2010
Nez très racinaire, gentiane, jolie bouche douce-épaisse, puissant amer. On change de catégorie. Bien ++/Très bien

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Domaine de la Pépière, « 3 », 2009
Nez assez fermé, bouche très ovoïde, crémeuse et bien mure. Assez bien tendue. Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine – Clisson, Laurent Perraud 2009
Nez très expressif diablement thiolé, orange, fruits de la passion, menthol. Bouche enveloppante, parfaitement acidulée d’un beau Clisson, tension acidulée. Complexe. Vraiment une belle réussite de Laurent Perraud sur ce Clisson 2009. Excellent… un peu too much pour d’autres semble-t-il…
http://www.muscadet-perraud.com/graniteclisson.jpg
Muscadet de Sèvre et Maine – Gorges, Gilles Luneau 2007
Changement de style, champignon, fruit confit, une bouche fraîche, assez complexe, étirée, pointue, bien tendue. Très Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Château du Coing (Gunther-Chereau) Comte de St Hubert 2005.
Beau nez expressif de fruits compotés, bouche enrobante bien équilibrée, gourmande. Une réussite. Très Bien+/Très Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine Bruno Cormerais, Bruno 7 ans, 2004
Nez puissant sur l’alcool à bruler, caramel, crêpe Suzette. Bouche très enrobante, épaisse, mure et assez complexe… c’est un style à part… cette cuvée est sans doute une des plus abouties du style de Bruno Cormerais. Très Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Chereau-Carré, comte Leloup de Chasseloir, Ceps Centenaires 1999
Nez médicinal, Chartreuse verte, cire, léger gaz carbonique persistant en bouche, bouche assez longiligne. Très tendue. Très Bien +

 

et un clos des Briords 1997 du domaine de la Pépière : bouteille défectueuse.

 

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Morey-Saint-Denis le Mardi 8 octobre

 

Il y a encore 3 places libres pour la séance Libertivin sur différents premiers crus de l’AOC Morey Saint denis animé par Philippe Cabaz mardi 8 octobre à 20h30.

 

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L’inscription se fait dans l’ordre de réception des chèques d’inscription à la séance : tarif adhérent : 15€  – tarif non adhérent : 20€

 

renseignement  / reservation

 

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