Vertivinus – Morgon et Chénas – Jeudi 6 février 2014 – Château de la Frémoire

«Il faut s’efforcer d’être jeune comme un Beaujolais et de vieillir comme un Bourgogne» (Robert SABATIER)

 

 

C’est vers les monts du Beaujolais et plus particulièrement les terroirs de Morgon et de Chénas que Romain emmène les participants de cette nouvelle séance Vertivinus. Ce nom Beaujolais, comme le rappelle Romain, évoque tout de suite les vins jeunes, faciles à boire, notamment chaque troisième jeudi de novembre où ils sont dégustés « nouveaux »

 

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Mais le Beaujolais, c’est d’abord une région entre la Loire et la Saône, assurant une continuité géographique entre le sud de la Bourgogne et le Nord des Côtes du Rhône. Pas facile d’exister entre de si prestigieux voisins !  Le vignoble de Beaujolais s’étend sur près de 22 000 hectares (1/3 d’appellation générique dans le sud, profitant d’une situation de plaine ; 2/3 d’appellation de crus dans le Nord)

Le Climat est de type continental avec un effet de couloir (vent du nord bénéfique en été mais pouvant amener des gelées printanières) L’influence océanique est retenue par les monts du Beaujolais tandis que la Saône joue un rôle de modérateur

Les vignes sont en général exposées Sud/Sud Est et bénéficie du soleil levant ; avec une altitude entre 200 et 450m, les cultures suivent une logique de coteaux.

2 zones viticoles sont séparées par la rivière le Nizerand :

·         Au nord, une roche plutonique a dominante granitique (régions des crus, aux sols pauvres)

·         Au sud, un sol sédimentaire calcaire plus riche et fertile.

 

  

La géogologie locale est donc assez tourmentée à cause de la présence du rift de la Brévenne[1] :

 

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On y trouve ainsi diverses formes de granits, du schiste granitique, de l’andésite – caractéristique des zones de convergences – , quelques alluvions, de l’argile en proportion variable et du dépôt sédimentaire.


 

Si le vin de Beaujolais fut d’abord développé par les Romains, il est indissociable de la baronnie de Beaujeu qui changea maints fois de dépositaire.

 

Aujourd’hui, cette région viticole produit des vins rouges à 99% (mais il existe quelques vin blancs issus du chardonnay) à partir du cépage gamay. Ce dernier est un croisement entre le gouais blanc et le pinot noir. C’est un cépage précoce et productif. Le gamay est taillé en gobelet avec une densite élevée (plus de 6000 pieds/hectare) pour encourager la concurrence entre pieds et ainsi limiter la productivité du cépage. Les vins de Beaujolais sont traditionnellement vinifiés en macération semi-carbonique (dite « beaujolaise ») qui est différente de la macération carbonique du beaujolais nouveau.

 

Parlons un peu de cette idée commerciale novatrice de beaujolais nouveau : créée dans les années 50 sous l’impulsion du vigneron et négociant Georges Duboeuf, elle a fait la réputation mondiale du beaujolais, présenté comme un vin jeune et facile à boire. C’est cette image qui « colle a la peau » des vins du Beaujolais alors que, n’en déplaise à Robert Sabatier cité en début d’article, certains crus de Beaujolais – au nombre de dix – ont une réelle capacité à vieillir.

 

Il en est ainsi du Chénas, le plus rare des crus de Beaujolais (266 ha) Situé sur un sol granitique, cette appellation jouxte celle de Moulin à Vent. Les vins de Chénas sont charpentés et structurés.

Le Morgon est quant à lui un vin charnu et puissant. Fort de ses 1000 ha de schiste granitique (avec une proportion d’argile) il dispose de climats – comme en Bourgogne – connus sous les noms des Grands Cras (vins souples), Les Charmes (terroir le plus élevé), la Côte-du-Py (vin puissant et sauvage), Corcelette (vin fins et frais), Douby et les Micouds (climats les moins connus)

 

La dégustation se compose de dix vins plus un « pirate » apporté par l’un des participants (merci Jean-Louis J) :

 

Chenin Cave coopérative 2008 sélection de la Hante : nez peu expressif. Attaque en bouche puissante et acide. Nez de fraise et de framboise écrasées. Finale plutôt longue. Assez bien.

 

 

Chenas Vent d’ange 2012 Domaine de la Sionnière (6.50€) : nez floral, puissant avec de la fraîcheur (menthol), légèrement réduit. La bouche est souple, plutôt tannique avec une finale acide. Un vin plutôt puissant et souple. Assez bien –.

 

 

Morgon VV 2012 Daniel Boullan (13.90€) : nez fruité, fraise écrasée, peu puissant. Des notes de menthe fraiche et de violette pour certains participants. La bouche est gourmande avec une finale un peu acide. Un vin plutôt puissant et fruité. Bien.

 

 

Chenas Les Carrières 2011 Domaine Paul-Henri Thillardon (12.50€) : robe trouble rouge vif. Nez un peu alcooleux, peu puissant et peu arômatique. L’attaque en bouche est salée, tannique avec des notes de poivre. Vin puissant et long. Bien.

 

 

Morgon Domaine des Nugues Gilles Gelin 2011 (11€) : robe rouge sombre, violacée. Nez de cerise bigarreau, nez plus puissant que le vin précédent. La bouche est puissante. Assez Bien.

 

 

Morgon Javennière 2011 Domaine Claude Desvignes (14.90€) : nez réduit. L’attaque en bouche est souple, avec des tannins tendres. Finale poivrée. C’est un vin puissant et épicé. Bien+.

 

 

Chenas Les Boccards 2011 Domaine Paul-Henri Thillardon (16€) : nez herbacé, mentholé, boisé avec des notes caramel. La bouche est épicée avec une attaque onctueuse. De la matière avec une belle trame tannique assez serré. Finale longue. Vin jouant à nouveau sur la puissance et les épices. Bien.

 

 

Morgon Côte-du-Py 2011 Domaine de Bel Air (12.60€) : nez un peu confit. Bouche gazeuse et puissante. Vin très boisé, « de la planche » pour certains participants. Moyen –.

 

 

Chenas cuvée Quartz 2010 Domaine Dominique Piron (11.40€) : nez animal avec ensuite de la fraîcheur. Bouche souple avec des tannins plutôt fondus. Note de réglisse, de menthol et de cerise cuite. Bien.

 

 

Chenas 2010 Domaine Jean Georges (8.90€) : nez peu aromatique. Bouche à dominante épicée, un peu âpre. La trame tannique est plutôt serrée. Assez bien.

 

 

Morgon cuvée Corcelette 201 Jean Foillard (18€) : nez framboise écrasée, prune compotée. La bouche est souple. Finale chaleureuse et longue. Vin équilibré. Bien.

 

 

C’est le Morgon Javennière du domaine Claude Desvignes qui emporte les suffrages à une très large majorité. Encore une belle séance proposée par Romain !

 

 

 

Et comme le hasard fait bien les choses, c’est un Chenas 2011 du domaine Jean Georges que que la cave de l’Innatendu me proposera naturellement deux jours plus tard, hé hé hé…

 

 

A bientôt !


[1] Voir à ce sujet le beau site de Jacques Delfour : http://jacques.delfour.pagesperso-orange.fr/

 

 

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Salons encore…

Ce week-end 15-16 février, en même temps que le salon des vins de Carquefou, déjà annoncé, se tient également le salon des vins et de la gatronomie de Vertou en salle Sèvre et Maine (avec toujours les mêmes vignerons : Le Clos Basté de Madiran par exemple)… c’est pratique deux salons en même temps 🙂

 

Cela étant, si vous pouvez attendre, n’hésitez pas à vous rendre au 2e Salon des vins de Vigneronnes au Radisson Blu Hôtel organisé par Chais-Elles à Nantes les 7-8 mars… c’est pendant les vacances, ce n’est pas bien pratique, mais pour sa deuxième édition Carole Samzun a concocté un plateau de qualité.

A noter tout particulièrement la présence de Clotilde Davenne (Chablis, St Bris), Le Château des Vaults /Closel à Savennières, Piquemal en Roussillon, Nerleux en Saumur-Champigny, Le Château des Tourtes à Blaye, Christelle Dubois de Saumur, Clos d’Alari de Provence, Le Clos du Chêne à Cahors… N’hésitez pas non plus à goûter la cuvée Baptiste du domaine de Beaurepaire (Bouin Boumard) en Muscadet… bref faut reconnaître qu’il y a de quoi goûter des trucs sympas !

 

 

 

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Vertivinus – Accord mets & vins : les fromages à pâte pressée – Jeudi 10 janvier 2014 – Château de la Frémoire

La première séance de l’année s’annonce gourmande J car les participants de Vertivinus vont exercer leurs papilles sur les fromages à pâtes pressée.

 

Ces fromages partagent le processus d’élaboration suivant :

 

·         Le caillé du fromage est pressé au moment du moulage afin d’obtenir la tome en éliminant le maximum de lactosérum, puis laissé à l’affinage,

·         Il peut ensuite subir un chauffage au moment de son tranchage (obtention d’une croûte)

·         Le fromage obtenu est ensuite affiné pendant plusieurs mois.

 

Les fromages les plus emblématiques sont le Comté, le Beaufort, le Parmesan et le Pecorino Romano.

 

A)   le Comté :

 

Fait à base de lait de vache (Montbéliarde, Simmental française), les arômes du comté se répartissent sur 6 familles et plus de 80 descripteurs (lactique, fruité, torréfié, végétal…) ; son affinage dure de 4 mois au minimum à 18-24 mois (voire plus de 36 mois pour les plus vieux)

 

B)   le Beaufort :

 

Fait à base de lait de vache (Tarine, Abondance), ce fromage, d’origine ancienne, a failli disparaître dans les années 50/60 à cause des difficultés de production (haute montagne) et du manque de main d’œuvre. Grâce à l’énergie de quelques producteurs soucieux de mettre en avant la qualité du fromage, un cahier des charges très sévères fut établi, ce qui a permis de proposer à la vente un fromage de haute qualité avec un prix bien plus rémunérateur pour les fabricants. 3 dénominations de fromages existent : le Beaufort, le Beaufort d’été et le Beaufort de chalet d’alpage. Les caractéristiques olfactives du Beaufort se marient bien avec des vins blanc secs légèrement boisés.

 

C)   Le Parmesan (Parmigiano Reggiano) :

 

Le Parmesan, l’un des plus célèbres fromages à travers le monde, est fait à base de lait de vache (Reggiana) ; crée par des Bénédictins, c’est un fromage semi-gras car réalisé à partir d’un assemblage de lait du soir et du matin. L’affinage dure 12 mois minimum. Ce fromage s’accorde plutôt bien avec certains vins pétillants, vin rouge et aussi le vinaigre balsamique.

 

D)   Le Pecorino Romano :

 

C’est l’une des cinq appellations de Pecorino ayant le label DOP, faite à partie de lait de brebis. Son origine remonte à la Rome antique. Il se consomme râpé ou en petits morceaux.

 

Il existe bien évidemment bien d’autres fromages à pâte pressée tels que l’Abondance (demi-cuit) ou l’Emmental en France, l’Appenzeller ou l’Etivaz en Suisse, le Grana Padano ou le Friulano en Italie.

 

Les fromages de la dégustation sont les suivants (par ordre de dégustation) :

 

·         Vacherin fribourgeois, Gruyère d’alpage suisse, Beaufort.

·         Pecorino Romano, Parmesan.

·         Deux Comtés affinés.

 

 

AOC Cour-Cheverny Philippe Teissier 2010

AOC Clisson Laurent Perraud 2010

 

 

Nez citron, agrume. Belle acidité en bouche. Vin un peu fermé au début. Bien.

Nez atypique, très expressif. La bouche est grasse & crémeuse. Pas d’acidité. Assez Bien.

ð  Accord mets/vin : les dégustateurs sont partagés entre le vacherin et le gruyère

ð  Accord mets/vin : le groupe a nettement préféré le vacherin (personnellement, je trouve que le gruyère s’en sort plutôt pas mal.

                                                         

 

Avec le Beaufort :

 

DOC Rueda Bodegas Naia Naiades 2009 (cépage verdejo, élevage en barrique) : nez agrume, un peu miellé. La bouche est puissante et chaude avec des notes grillées. Assez bien.

 

ð  Accord met/vin : très intéressant, jouant sur la puissance des deux acteurs. Le vin s’allie bien avec le gras du fromage.

 

 

 

Chianti Classico DOCG Castello di Monsanto 2010 (90% San Giovese)

Lambrusco di Sorbara Cantina Cavicchioli Vigna del Cristo 2012

 

 

Nez salé (anchois !), un peu réduit. La bouche est puissante et tannique (sans toutefois asséché) Longueur intéressante. Bien+.

Nez discret. L’attaque en bouche est agréable (bulles fines) avec des notes de fruits rouges. Belle amertume. De la fraîcheur. Bien.

ð  Le pecorino prend un goût un peu savonneux. Le parmesan s’en sort mieux.

ð  L’accord avec le parmesan est le plus réussi car le gras du fromage facilite le mariage ; l’accord avec le pecorino est moins réussi car trop « ton sur ton »

 

Enfin, sur le même accord Parmesan/Pecorino :

 

VdP Marselan 2012 Domaine Chaume-Arnaud (croisement cabernet sauvignon/grenache) : nez puissant, fruits rouges et prune. L’attaque en bouche démarre sur des notes de cerise, puis caramel et vanille. La texture du vin est agréable, tannique mais sans assécher le palais. Assez Bien.

 

ð  Accord met/vin : le vin est rehaussé par les fromages (notes salées)

 

 

Encore un grand merci à Romain pour cette belle séance !

 

 

A bientôt.

 

 

 

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Séance Vacqueyras : places libres

Ce jeudi 13 février 2014, séance Vertivingstone exceptionelle (les séances Vertivingstone sont un peu toutes exceptionelles, c’est vrai mais celle là particulièrement) dédié à l’AOC “Vacqueyras“.

Prix des places adhérents : 8€ / non adhérent :15€

contactez-moi si vous êtes intéressés

 

Au programme (un peu chargé : j’admet) :

Domaine de la Monardière  Les 2 Monardes  2011
Perrin & Fils Vacqueyras AOC Les Christins 2010
Domaine Roucas Toumba Vacqueyras  – Les Restanques de Cabassole 2010
Domaine de la Charbonnière Vacqueyras Magnum 2010
Domaine Clos des Cazaux – AOP Vacqueyras – Magnum, Cuvée des Templiers  – 2010
Domaine de la Ligière Vacqueyras point G 2010
Domaine de la Roubine Vacqueyras 2009 MAGNUM
Domaine Santa Duc (Domaine) – AOP Vacqueyras – Les Aubes – 2007
Domaine Montirius, Vacqueyras Le Clos 2007
Chateau des Tours Vacqueyras  2006

+ quelques autres de notre guest

 

En special guest nous accueillerons Elizabeth et Philppe Bernard du Domaine de la Ligière (Vacqueyras, Beaume de Venise), “jeune” domaine en biodynamie ; déjà récompensé par de nombreux critiques (Gault et Millau, RVF, Jancis Robinson, Stephen Tanzer…)… et que Romain et moi avons particulièrement apprécié sur le salon de Carquefou. Une petite vente de leurs vins pourra être organisée pour ceux qui le souhaitent à la fin de la séance.

 

 

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Compte-rendu : vins d’Afrique du Sud

Séance initiation à l’Afrique du Sud à Vertivingstone.
C’est une dégustation de vins très bien côtés au Guide Platters (4,5 étoiles et 5 étoiles… on ne se refuse rien). Au final des vins diablement intéressants… très loin des caricatures des vins sucrés, surboisés au fût américain ou réacidifié. Attention je n’ai pas dit que les vins ne subissaient pas un gros travail œnologique, mais ce travail est tout en finesse sur cette série de vins… des vins bien millimétrés. On a aussi l’impression que le sucre résiduel des rouges, présents sur les millésimes anciens tend à disparaître sur les millésimes récents… c’est juste une impression sur quelques vins bien sûr…

Stellenbocsch, Miles Mossop, Saskia 2010 (70% Chenin, Viognier)
Nez précis, légèrement réducteur, un peu confit, frangipane, boisé très léger. La bouche est mure, légèrement chaude mais qui garde de la finesse et de al vivacité. C’est un équilibre très séduisant. Très Bien ++ (17 points)
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Paarl, Diemersfontein, Carpe Diem, Pinotage Réserve 2011
Nez profond, boisé, cerise toasté. La bouche offre une attaque souple assez structurée, un petit tanin élégant. Une finale assez vive. Un vin très travaillé. Bien +/Bien++ (4 points)

Stellenbosch, Merluust, Pinot Noir 2011
Couleur claire, un pinot noir qui pinote, noyau de cerise, un peu réducteur. Bouche souple, légèrement toasté. Agréable. Pas une grosse densité mais bon… Bien ++ (6 points)

Walker Bay, Raka, Cabernet Franc 2009
Surprenant nez intense de poivron grillé et de piment rouge. Bouche fraîche en attaque, ronde, tanin élégant, un peu chaud, amer puissant mais bien structurant. Très Bien + (2 points)

Franschhoek, La Motte, Pierneef, Shiraz/Viognier 2009
Premier nez un peu réducteur alors qu’on s’attendait à un nez qui pète, un peu boisé, sensation un peu alcooleuse au nez. Première bouche offre un arôme boisé. La structure en bouche est solide, bien constituée, un tanin fin, pas collant pour deux sous, légère vivacité en finale. Une bouche élégante, un bel équilibre global. Très Bien (9 points)

Stellenbosch, Dalla Cia, Giorgio 2007
Nez de poivron cuit, mur, assez complexe. Bouche puissante, suave (léger sucre un peu dérangeant), riche, tanin ferme Bien ++ (12 points)

Stellenbosch, Helderberg, Morgenster Estate 2006
Nez complexe, animal, champignon blanc, réglisse, poivron. Bouche joliment dense. Légère sucrosité « traditionelle », léger café en rétro. Tanin ferme, une bouche globalement bien constituée. Très Bien + (19 points)

 

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Compte rendu : Verticale chez Damien Rineau – Muscadet – Gorges

Nous sommes à Gorges sur sous-sols de gabbros donc. Direction chez Damien Rineau : un petit (moins d’1m60 en tout cas) vigneron discret, gentil, qui fait son bonhomme de chemin. Les effets de modes sont regardés avec méfiance, la conviction de faire le vin qui lui plaise anime ses choix… Un vigneron qui évolue, qui essaie discrètement ce qui convient le mieux au vin qu’il aime produire ; sans tout bouleverser il pilote doucement sa barque.

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Nous sommes à Gorges, disais-je, sous la zone d’influence de Michel Brégeon dont les convictions se retrouvent dans les choix personnels de ces 5 vignerons en particulier et du cru Gorges en général ; à savoir :
–    une vendange en légère sous-maturité (selon les standards actuels en tout cas) afin de conserver les acidités les plus importantes du vignoble : une acidité qui tient les vins… Quand Damien Rineau parle de ses cuvées les plus acides, il dit qu’ils ont une forte structure. Il s’excuserait presque quand le millésime est trop ensoleillé.
–    Un élevage long… 3, 4, 5, 10 ans chez Damien Rineau. Il faut savoir être patient.
–    Des élevages et des vins élevés sous atmosphère réductrice.
Un équilibre totalement en dehors des standards internationaux : et c’est sans doute ce qui fait la force du cru Gorges. Il est unique au monde.

Le terrain qui fait le Gorges chez Rineau est proche de celui de Brégeon : ce sont des terrains de gabbros émiettés dominés par une bonne couche d’argile sur les pentes qui dominent la Sèvre (enfin les pentes…. des inclinaisons quoi…). Des terrains assez fertiles, peu soumis au stress hydrique et qu’il faut savoir contrôler pour faire des raisins de qualités. Comme Michel Brégeon, Damien Rineau laisse facilement un peu d’herbe pousser entre les rangs. Damien Rineau essaie aussi un peu de labour mais ce sont des terrains très compliqués pour le travail du sol : pour peu qu’il pleuve, l’embourbement guette, pour peu qu’il fasse trop beau, les argiles forment un socle incassable. C’est peut-être plus le « gratouillage » qui trouve plus sa place que le vrai labour dans ces endroits.

A 51 ans, Damien Rineau est à la fois un vigneron connu et inconnu. Il se débarrasse progressivement du négoce qui représente encore 50% de sa production. Il n’a pas de démarche commerciale vraiment structurée mais se fait connaître petit à petit, profitant des événementiels d’Interloire, il est au final, référencé chez plus de la moitié des étoilés Michelins de Bretagne. Son Gorges 2005 est vin des « Folles Journées » de Nantes de cette année.
Bref, un vigneron qui prend son temps tant commercialement qu’oenologiquement. On l’a bien perçu au cours de cette balade de 22 vins (pfff aucune pitié pour ceux qui écrivent les compte-rendu)… qui s’est terminé vers 1h du matin.

La gamme se décline en trois vins : Tour de Gallus (la cuvée Domaine), Fleur de Gabbro (une sélection de cuve) et le Gorges/Gorgeois… les meilleures années bien sûr.

En cuve : millésime 2013 (sans doute la future Tour de Gallus) : nez fruité, naturellement un peu fermentaire, fumé, assez ample, vif, amer présent. Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, La Tour de Gallus 2012
Nez fumé fromager, réduit puis s’ouvre vers le fruit à l’aération. Bouche assez enrobante, bien tendue, un équilibre assez savoureux. Bien++

En Cuve : futur éventuel Cru Gorges 2012
1er nez sur le champignon blanc puis vient un nez très floral de camomille, de honeybush. Bouche intense, dense, grasse, superbement saline remarquablement bien tendue ; sapide et savoureux. Ça va être de la bombe ce truc là. Très Bien ++/Excellent.

En cuve : futur éventuel cru Gorges 2010
Le nez offre la fougère classique d’un Gorges bien nez. on pourrait dire aussi chevrefeuille comme dit Damien Rineau, menthe. La bouche est grasse, riche, amère, assez vif, bien tendu, sensation tactile de chaleur. Fumé en fin de bouche. Gorges quoi. Très Bien.

En cuve : cuvée non identifiée 2010
Nez très vert puissante fougère-menthe-fenouil, deuxième nez sur de la peau de pamplemousse jaune. Bouche ronde, amer puissant. Moins long que le précédent vin. Bien+

Muscadet de Sèvre et Maine Gorges 2009
Nez de menthe fraîche, fruité, bouche assez « moelleuse » au sens de son épaisseur. Jolie vivacité, belle tension, amer de peau de pomelos et je ne sais quoi d’une sensation légèrement caramélisée. Très Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Tour de Gallus 2008
Nez plus neutre, une bouche souple et ronde… étrangement peu vif. Bien.

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Tour de Gallus 2007
Nez plus évolué, tertiaire, champignon blanc, cire, confit, vif et structuré sur « épaisseur de l’age », il a de la mâche comme on disait autrefois. Très Bien dans un style plus tertiaire.

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Cuvée Tour de Gallus 2006
Premier nez marin, puis évolue sur des notes plus évoluées : agrume, orange, citron, abricot, bouche ronde, souple, assez vive, de gros amers. Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine Gorges 2005
Nez menthé, discrète et élégante fougère-fenouil. L’attaque en bouche est presque cuite mais vive, bien tendue. Une belle longueur. Assez complexe. Touche de curry en fin de bouche note Jean-Baptiste. Très Bien + /Très Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Fleur de Gabbro 2003
Nez plus atone, grillé, mangue cuite. On retrouve un peu de fougère en bouche qui est marquée par une épaisseur qui caramélise presque. Gros amer. Bref un vin large. Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Fleur de Gabbro 2004 (en cuve… sisi c’est encore en cuve)
Premier nez réduit champignon blanc puis le nez s’ouvre sur de la clémentine mure, de la frangipane, de l’eau de fleur d’oranger. La bouche est très fine, dotée d’une tension remarquable. Très Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Fleur de Gabbro 1999
Nez évolué, marin, bouche cirée en attaque et en rétro ; bouche marquée par une vivacité percutante (il est « très marqué par sa structure » dit Damien Rineau. Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine, Gorgeois 1997
Nez floral, miel, camphre, infusion… un registre plus oxydatif qui n’est pas pour me déplaire. La bouche est très dissociée entre une attaque assez ronde, assez cuite et une vivacité mordante. Très Bien + pour le nez Bien + pour la Bouche… Très Bien.

Muscadet de Sèvre et Maine, Gorgeois 1996
Nez confit, orange cuite, empyreumatique, attaque ronde mure puis férocement tranchante : un vin structuré sur son acidité… On n’en fait plus de nos jours des acidités comme ça… J’aime mais je ne saurais jamais trouver la personne avec qui le boire. Très Bien +.

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Tour de Gallus 1994
Nez assez gourmand, réducteur sur des notes d’huitre, minéral-réduit, bouche légèrement creuse mais assez enrobant. Une vivacité plus maîtrisée… Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur lie, Tour de Gallus 1993
Nez marin, réducteur, épicé, bouche ronde, souple et vive ; une belle structures en bouche très cohérente. Très Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Tour de Gallus 1992
Nez très sardinier, une bouche plus oxydative, ronde, enrobée par l’âge, un vin droit, cohérent, bien fait. Très Bien +

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Tour de Gallus 1991
Nez sur des notes d’orange, bouche très complexe : sur une trame très verticale, une attaque citronnée, texturée, enrobée par l’âge, jolie vivacité ; finale gourmande sur l’orange, la fleur d’oranger, la crème patissière. Très Bien ++

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Tour de Gallus, 1990 (2e bouteille)
Retour sur une nez réducteur, marin, grillé, thym. Bien enrobé, bien tendu… encore une très belle bouche. Très Bien +/++

Damien Rineau fait sans doute bien partie des big 5 : les 5 vignerons de Gorges qui ressortiront systématiquement dans une dégustation en aveugle face aux autres Gorges avec Frédéric Lallier/Michel Brégeon, Gilles Luneau, Christophe Boucher et Denis Charbonneau.

 

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Groupe Verticadet, presque pas fatigué, en vadrouille chez Damien Rineau

 

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Des Salons.

Si vraiment vous ne pouvez pas attendre le salon Les Vertivinies des 5-6 avril, sachez qu’il y a quelques salons ces prochains jours à Nantes.

 

Salon des vins et des saveurs du Terroirs, Salle de la Carrière à Saint Herblain du 24 au 26 janvier.

Parmi les domaine à rencontrer, vous y retrouverez les Cahors de garde de la Bérangeraie, les Quincy de Virginie Bigonneau (invitée des Vertivinies 2013), les Saint Pourçain du domaine Nebout, les bourgognes (bons mais très chers) du domaine Debray.

 

 

Salon des vins Vinomedia à la Fleuriaye à Carquefou du 14 au 16 février  :

je n’ai pas la liste complète ; je ne l’ai pas encore reçu cette fois ci mais deux domaines semblent au dessus du lot : les Alsace du domaine Clément Lissner et les Vaqueyras de la Ligière et n’hésitez pas à fouiller… il y a toujours des choses intéressantes…

 

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Initiation au vignoble sud-africain : places libres

Pour ceux qui le souhaitent, j’ai quelques places sur la séance Vertivingstone de Jeudi 21 janvier à 20h30 consacré à une initiation générale au vignoble Sud-Africain. Avec une dégustation sélectionnée de 7 vins ***** au guide Platters.

Prix des places adhérents : 8€ / non adhérent :15€

contactez-moi si vous êtes intéressés

 

 

 

 

 

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Vertivinus – Le cinsault – Jeudi 20 novembre 2014 – Château de la Frémoire

Troisième séance de Vertivinus est consacrée au cépage cinsault. Etant arrivé en retard, je n’ai pas pu prendre de notes sur les explications fournies par Romain sur le cinsault à l’ensemble du groupe. Aussi je me permets de renvoyer les lecteurs vers les deux liens suivants:

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinsault : une référence classique

http://blog.midi-vin.com/histoire-vigne-vin/cinsault-cepage-mediterraneen-006342 : d’autant plus intéressant que certains vins dégustés par le groupe sont mentionnés dans ce blog.

 

La dégustation de la séance se compose de dix vins :

 

 

IGP Coteaux du Libron Domaine Emile et Rose Cuvée Les 5 sceaux 2013 (France – 6€) : nez cire, poivre et cassis. Légère réduction. L’attaque en bouche est ronde avec une trame tannique souple. La finale est longue et acide avec des notes tabac. Bien.

 

 

Domaine Louis-Antoine Luyt Cinsault Coelemu 2013 (Chili – 13.90€) : nez fraise, framboise, de fruit cuit. L’attaque en ouche est fraîche avec une trame tannique asséchante et nerveuse. La finale est tendue avec des notes alcool. Bien+.

 

 

Vin de France La Sorga 2012 (France – 13.20€ – macération en grappes entières pendant 104 jours, puis un an d’élevage en cuve) : nez mûre, cannelle, un peu alcooleux. L’attaque en bouche est rond, les tannins sont poudreux, certains dégustateurs notent une pointe de volatile. Finale acide et oxydative. Vin un peu grossier. Assez Bien.

 

 

Vin de France Domaine des Dimanches LE C. (France – 12€ – sable et calcaire, 2 mois de macération en grappes entières) : nez prune compotée, alcooleux et chaud. L’attaque en bouche est sirupeuse, avec des notes mentholées et une trame tannique souple. La Finale est acide et chaude. Beaucoup de plaisir gustatif avec ce vin. Très Bien.

 

 

Vin de France Domaine Anne Gros La CinsO 2012 (France – 15€ – vigne de 50 ans sur grès et marnes, élevage en cuve): nez animal, « bête à poil », zan, réglisse et thym. Attaque en bouche avec des notes épicées et des arômes de cuir. La finale est poivrée, belle acidité, un peu chaud. Assez Bien.

 

 

Vin de Pays de L’Hérault Domaine d’Aupilhac Les Servières « Un siècle de cinsault » (France – 10.95€ – vignes plantées en 1900. 20 jours de macération avec pigeage. 7 mois en foudre) : nez avec des notes mentholées mais globalement discret. L’attaque en bouche est douce, avec une trame tannique un peu asséchante. Finale acide qui progressivement s’adoucit. Assez Bien+.

 

 

Vin de France Domaine de Rapatel Sein-Seau 2007 (France – 14.95€ – sol argilo-calcaire et galets roulés) : nez cerise, fruits compotés avec une note d’alcool. L’attaque en bouche est sucrée, avec une acidité progressive ainsi que de la chaleur. Notes de chocolat, moka. Finale chaude. On dirait un vin cuit. Note de banyuls. « Maury-esque ! » s’exclame un dégustateur conquis. Bien+.

 

 

IGP de L’Hérault Domaine de la Terrasse d’Elise Le Pradel 2012 (France – 23€ – 100% cinsault élevé 12 mois en barrique neuve) : nez léger de groseille, « déroutant » pour certains dégustateurs. L’attaque est acide et tendue. Note de fruits verts. Finale longue et chaude. Assez Bien.

 

 

IGP de L’Hérault Domaine de la Terrasse d’Elise Le Pradel 2008 (France – 20€ – 100% cinsault élevé 12 mois en barrique neuve) : nez pamplemousse, un peu mentholé. L’attaque bouche est douce, un peu sirupeuse, suave avec des notes poivrées. C’est in vin tout en finesse pour bon nombre des dégustateurs qui tranche avec son petit-frère gouté précédemment. Bien+.

 

 

Coteaux-du-Languedoc Domaine Mas Jullien Carthagène 2013 (France – 17.50€) : nez rose, mirabelle, coing. L’attaque en bouche est sirupeuse et voluptueuse, avec des notes de roses. Finale peu longue et un peu chaude. « Un vin de digestif » pour certains dégustateurs. Bien.

 

 

Les vins les plus appréciés par les dégustateurs sont ex-aequo le Domaine de la Terrasse d’Elise (2008) et le Domaine de Rapatel.

 

Il est par ailleurs intéressant de noter qu’une majorité des vins dégustés sont issus de vignobles soit conduits en bio soit avec un souci avéré de respecter la nature puis de vinifier de la manière la moins interventionniste possible.

 

 

A bientôt.

 

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Compte-rendu : le futur cru Château-Thébaud en Muscadet Chap. 1

Chapitre 1 de la dégustation du futur potentiel cru communal Château-Thébaud en Muscadet. voici le compte rendu de dégustation… dans le chapitre 2 j’essaierais de vous faire un résumé théorique de la démarche de cru communal sur château Thébaud.

Pour l’heure, la dégustation a montré globalement une certaine homogénéité des vins présentés. si je devais en résumer la typicité par rapport aux vins goûtés je dirais que les vins de Château-Thébaud sont des vins qui mettent du temps à s’exprimer. Ils n’ont pas l’immédiateté des Clisson voisins. Dans un premières années ces vins s’expriment sur des notes un peu réductrice que j’appelle blé mur. Pas désagréables d’ailleurs mais une deuxième complexité aromatique plus florale intervient plus tard, certains vieux Château Thébaud rappellent la palette aromatique de vieux pinots gris (champignon blanc, cierge). La bouche est souvent marqué par un caractère successif : d’abord beaucoup d’onctuosité, de crémosité puis souvent dans un deuxième temps une certaine vivacité vient rafraîchir cette rondeur.

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Pépière, Château Thébaud, Clos des Morinnes 2010

Nez de blé mur, gros volume, bien tendu, belle vivacité, finale saline. Belle typicité crémeuse et fraîche comme on le retrouvera sur d’autres Château Thébaud. Il commence enfin à bien se goûter. Très Bien +/ Très Bien ++

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine Clair Moreau, Château Thébaud, 2010

Nez plus végétal, fougère, bouche très gourmande, enrobante, mure. Une typologie de nez et de bouche aguichante et parfaitement prète à boire mais en décalage avec le reste des Château-Thébaud. Très Bien +

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Poiron Dabin, Château Thébaud, Clos des Tabardières 2009

Blé, fenouil au nez, bouche assez ample, amer très marqué. La finale est un peu courte. Bien +

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Pierre Luc Bouchaud, Château Thébaud, Pont Caffino 2009

Un premier nez marqué par une réduction un peu tenace. Beau volume en attaque, joli volume. Salin, beaux amers, discrète tension qui s’affaisse un peu en fin de bouche. Peut être qu’une vendange légèrement plus précoce aurait pu permettre de conserver un peu de vivacité sur ce millésime assez solaire. Très Bien.

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Lieubeau, Château Thébaud, Château de l’Aulnaye 2009

Encore une ouverture sur le blé… sorte de réduction aromatique assez typique du cru. La bouche est bien enrobante complete, charnue. Très cohérente. Assez vif, assez long doté d’imposants amers de pomelos. Indéniablement c’est une réussite. Très Bien +

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Pépière, Château Thébaud, Clos des Morinnes 2009

Bouteille anormalement vieillie au nez très miellé. Pas inintéressante mais pas au niveau de ce que nous avons goûté de ce vin précédemment. A revoir.

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Chauvinière, Granit de Château Thébaud, 2008

Le nez est très ouvert très floral, coing, cierge, miel, citron confit. L’attaque est assez crémeuse puis laisse place à une vivacité assez tranchante… presque inattendue après les intenses 2009. Bien ++/Très bien

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Chauvinière, Granit de Château Thébaud 2004

Nez d’Anis, menthe, grosse attaque ronde, grasse, bien tendu, très belle allonge. Un ensemble parfaitement cohérent. Sacré réussite. Très Bien ++

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de la Chauvinière, Granit de Château Thébaud 2002

Encore un nez sur le blé, le cierge. Bouche terriblement onctueuse à la fois mure et épaisse, bien tendue qui offre beaucoup de fraîcheur… l’archétype du modèle de Château Thébaud à suivre…. Excellent.

http://avis-vin.lefigaro.fr/var/img/77/19123-640x480-etiquette-domaine-de-la-chauviniere-granit-de-chateau-thebaud-blanc--muscadet-sevre-et-maine.png

 

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