Vertivinus

Le groupe Vertivinus débute ses ateliers ce jeudi 2 octobre.

La séance aura pour thème  Le vin et les odeurs : physiologie de l’odorat, description « du nez » des vins.

Une personne ayant prévenu de son absence, elle libère une place : si quelqu’un est intéressé, il peut me faire signe. Les tarifs sont toujours les mêmes : 15€ pour un non adhérent et 8€ pour un adhérent.

 

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Découvertivin du 25 septembre : vins bus

Le premier atelier du groupe découvertivin est traditionellement l’occasion de goûter à des vins issus des foires aux vins en cours :

Champagne Deutz Classic

22,50 €

FAV Leclerc

Pinot Blanc Paul Blanck 06

5,30 €

FAV Leclerc 2007

Pessac Léognan Blanc Solitude 05

11,50 €

FAV Super U 2007

Côtes du Rhône Rouge Garance 2007

4,95 €

FAV Carrefour

CDR Rasteau Cave de Rasteau 2007

3,85 €

FAV Leclerc

Moulis Château Poujeaux 2004

13,95 €

FAV Carrefour

St Julien Gloria 1999

22,90 €

FAV Carrefour

Bandol Suffrene 98

14,95 €

FAV Auchan

Mas Amiel Vintage 2005

10,95 €

FAV Leclerc

La maison Deutz est toujours une excellente maison de champagne qui propose ici un champagne sec et apéritif avec une superbe bulle très fine et très élégante.
Le pinot blanc de Paul Blanc offre de jolis arômes floraux (accacia) fruités (agrumes). Une bouche ronde et facile.
Le Pessac Léognan du domaine de la Solitude rencontre quelques difficultés à digérer ses planches (pin, scierie, vanille). On peine un peu à ce jour à trouver le fruit. Il faut encore l’attendre.
Test en aveugle pour les deux côtes du Rhône : Rouge Garance 2007 affiche un nez de myrtille un peu retenu, une belle texture et des petits tanins fins mais aujourd’hui un peu agressifs. Un vin à carafer 2-3 heures ou à garder 1 an avant de l’ouvrir. Le Côte du Rhône de la cave de Rasteau, extrêmement réduit au premier nez indique que les fauves sont entrées en piste. L’attaque est maigre mais l’alcool apporte un peu d’ampleur. Les tanins sont par contre bien fondus.
Poujeaux 2004 était une erreur. J’imaginais qu’il pouvait être buvable : Encore doté d’un nez bien boisé, il est aujourd’hui terriblement jeune une structure tannique resserre instantanément les muqueuses et permet à peine de remarquer une acidité qui n’est pas banale pour la région. A revoir dans 5 ans et son acidité devrait lui conférer une fraicheur intéressante.
Gloria 99 non carafé est lui à maturité et offre une palette de vieille cerise, tabac et champignon et une bouche assez évoluée.
Doté d’un nez épicé, le Bandol de Suffrene 98 est lui par contre encore jeune et demande 5 bonnes années de garde afin que ses tanins resserrés nous dise quelquechose de joli. Il est long en bouche et très prometteur en tout cas.
Et le Mas Amiel Vintage 2005 a un problème … (réduction ? casse férique ? sans doute plutôt un problème de bouteille ) en plus d’être un peu jeune.

 

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Les séances Vertivingstone

Le vote populaire et démocratique pour choisir les séances Vertivingstone est désormais clos. Le peuple a exprimé les choix suivants. (Je me suis d’ailleurs aperçu que le choix des thèmes était aussi fonction de la compréhension des propositions… Teras do sado et Burgenland ne vous inspire pas grand chose)

Plébiscite pour trois thèmes (9 votes) :
Le Piémont Italien
Saint Estèphe
Saint Joseph

Hola (8 votes) pour :
La Nouvelle Zélande

Acclamations (7 votes ) pour :
Rioja
Les Côteaux du Languedoc (Pic St Loup / Grès de Montpellier/ Terrasses du Larzac… etc)
– et pour deux thèmes si proches qu’ils ne vont faire qu’un : Givry et Côte Chalonnaise

Ensuite le vote populaire est un peu plus diffus, il faut l’intervention de la providence pour faire un tri judicieux. Ce sera donc :
– Cour Cheverny (6 votes)
– Beaune (5 votes) et nous débuterons par ce thème
et vraisemblablement un thème comme les “Fiefs Vendéens” (à confirmer).

Voilà… à ce jour je ne sais pratiquement rien des thèmes que je vais traiter. Je vais extraire des informations de mes lectures et contacts et je vous les retranscrirais le jour J de façon ludique et interractive, cela s’entend. (comme quoi ce n’est pas si difficile que ça d’animer un atelier ? hein? Toi aussi tu peux animer un groupe de Vertivin !!).

 

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CR Dégustation de vins de Bergerac

La dernière séance Vertivingstone de l’année ce jeudi 12 juin 2008 était consacrée au vignoble bergeracois. Voici le compte-rendu de Romain sur cette dégustation.

Bergerac Blanc sec 2004

Château Tour des Gendres, Cuvée des Conti (16,27€ – Leclerc St Maixent L’Ecole)

Le nez s’affiche comme intense et aromatique avec des aromes de poires confites, pêches et quelques notes de cire, d’épices et de champignons,

En bouche, ce Bergerac montre les mêmes tonalités avec un coté épices et cumin évident puis des notes de fruits secs, d’amandes. La finale, légèrement tannique et amère, quelque peu abrupte, elle  dénote un certain manque de gras pour prolonger le vin. Une jolie expression aromatique avec de l’évolution.

 

Montravel Blanc 2005

Château Moulin Caresse, Cuvée 100% (17,50€ cave l’Orée des Vignes)

Le premier nez s’avère intense, très anis et badiane puis tend vers des notes toutes aussi fraîches d’eucalyptus, puis de coco, vanille, praline et cassonade. L’aspect boisé de ce vin devient évident au court de l’aération. La bouche se montre épaisse et riche à l’attaque, légèrement lactique, elle tranche par des arômes de girofle et beaucoup de chaleur. La finale, épicées et légèrement amère reste assez courte, le bois demande encore à se fondre mais ce Montravel demeure très gourmand.

 

Bergerac 2005

Château Monestier la Tour Cuvée Terres Vieilles (5,75€ – Auchan)

Le nez, austère et fermé présentent un vin introverti, on dénote toutefois des arômes de sous bois, champignon avec quelques teintes animales.

Rustique en bouche, ce Bergerac frappe par l’omniprésence du bois frais fortement vanillé et un tannin particulièrement séchant.

 

Bergerac 2006

Domaine du Jonc Blanc, Le Sens du fruit (www.vins-etonnants.com – 6.50 € port compris)

Un bouquet très fruits rouges, cerise noire, mûre et pruneau monter une matière première a belle maturité malgré un millésime compliqué. En bouche, l’attaque est ample et chaude avec des nuances de sous bois, humus, noyau de cerise, on remarque une jolie concentration, mais la finale reste rude avec un tannin assez âpre qui demande à s’arrondir.

 

Pécharmant 2005

Domaine de l’Ancienne Cure (7,61€ – Leclerc St Maixent l’Ecole)

Ce Pécharmant montre une attaque riche sur des variations de fougères, poivrons grillés, poivre et griotte. L’attaque en bouche est franche, gourmande sur des notes végétales, de réglisse, cassis. La finale présente des tannins joliment serrés qui devraient se bonifier avec l’âge malgré une matière que l’on voudrait plus dense, on remarque également des notes myrtilles et une sensation florale agréable sur la rétro-olfaction.

 

Vin de Table 2005

Domaine du Jonc Blanc, Coeur de Foudre (www.vins-etonnants.com – 10 € port compris)

Puissant et précis, le nez a du caractère et dresse un joli tableau sur des teintes de coco, violette et myrtilles. Particulièrement riche et concentrée, la bouche prolonge la première impression avec des notes de pruneaux, cerises confites, fruits macérés, on remarque une légère acescence sans gravité. La finale est superbe sur des nuances de cerises à l’alcool, buis et rose. Un joli vin qui devrait bien évoluer, des raisins pleins de maturité et de caractère.

 

Montravel 2003

Château Roque-Peyre (10€ – Propriété)

Un nez très « cabernet-merlot » de poivron grillé, on distingue dans un deuxième temps des notes de forêt humide et de muguet, La bouche s’avère très ensoleillée, grasse et chaude, la palette aromatique penche vers l’évolution avec des arômes de pruneaux, réglisse, confiture de mûres et cèdre. La finale révèle un tannin légèrement séchant et un peu de volatile. Le bois ne s’est pas complètement fondu. Superbe attaque mais finale en retrait.

 

Montravel 2004

Château Moulin Caresse Cuvée 100% (17,50€ cave l’Orée des Vignes)

Ce Montravel présente un bouquet particulièrement précis, les nuances de violette, réglisse, bonbon, guimauve, cassis et pain d’épices constituent une jolie palette. Ample, droite et soutenue par une belle acidité, la bouche nous entraîne sur les mêmes chemins, on retrouve avec plaisir des arômes surprenant de violette et de cassis. La trame tannique est intense mais remarquablement serrée, le bois ressort cependant trop en finale. Un superbe potentiel, à regoûter d’ici 3 ou 4 ans.

 

Côtes de Bergerac 1996

Vignoble des Verdots Clos Les Verdots selon David Fourtout (55€ cave de l’Inattendu)

 Nez évolué de griotte, fraise compotées, café et cacao.

Bouche destructurée, madérisée.

 

Haut Montravel 2007

Château Moulin Caresse (Don – cave l’Orée des Vignes)

Un moelleux tout en jeunesse, le nez très aromatique tranche par ses arômes floraux, de genêts, lychee et pêche. La bouche est très fraîche avec des notes citronnées, un léger perlant et un coté fermentaire (bonbon anglais, vernis) évident. Le sucre résiduel s’avère bien fondu car soutenu par une acidité bienvenue. Bien que jeune et encore sur notes fermentaires, un vin bien maîtrisé avec un bel équilibre.

 

Haut Montravel 2005

Château Moulin Caresse – Magie d’Automne (9€ cave l’Orée des Vignes)

Le bouquet montre une attaque très agréable et dominée par la fraîcheur de ses arômes comme l’anis, la badiane, la coriandre et des notes de fraises et violettes. Agréable en bouche, la fraicheur se dessine comme une constante de cette cuvée avec des nuances d’anis et de fenouil et une pointe de vanille. En finale, l’acidité tient bien le vin et la sucrosité reste discrète.

 

Monbazillac 2000

Château Ma Passion Bernard Dormic (10,50€ – Le Plein d’épices Vertou)

La couleur annonce d’emblée que nous entrons dans la chasse gardée des liquoreux. Le nez, très miellé, nous montre des notes de champignons, fruits confits, pains d’épices et de fumée. L’attaque en bouche surprend par sa fraîcheur et sa légèreté, les arômes anisés laissent doucement la place à des nuances de raisins rôtis, pain d’épices, beurre et cédrat. La finale laisse apparaître des notes de gingembre mais demeure un peu courte. Une belle trouvaille très élégante.

 

Saussignac 1997

Château Court les Mûts (12,50€ – Propriété)

Précis, intense, chaud et complexe; tels sont les qualificatifs qui caractérisent fort bien cette cuvée. Le bouquet, très riche, évoque en attaque la figue et le coing, puis le milieu de bouche révèle de puissants arômes de sève de pin, d’abricots secs et de résines.

La bouche montre une attaque épaisse et chaude puis laisse place à d’avantage de fraîcheur. On retrouve dans un premier temps superbes expressions balsamiques et enfin des notes de pâtes de coing, de raisins secs et les arômes fumés du botrytis. Un vin plein, charnu et parvenu à maturité.

 

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Séance Meursault

Meursault sur la séance Vertivingstone du jeudi 22 mai.

 

Non sans une certaine angoisse (les oreilles murisaltiennes sont longues…), voici mes commentaires sur la séance Meursault animé par Jean-Baptiste.

Les vins sont assez difficile à trouver sur la région nantaise (“il y a très peu de demande, vous savez” m’ont dit certains cavistes… ou alors vendus à des prix élevés).

 

Meursault Roux Père et Fils 2004 pour la maison de Cognac Charpentier (Don)

Nez fortement marqué par le bois, la noisette grillée, la bouche est bien ronde, fine acidité. Le bois marque beaucoup la bouche. L’équilibre est assez séduisant mais le bois se fait un peu agressif tant au nez qu’en bouche. Bien

 

Meursault JF Mestre 2003 (FAV Intermarché – 15,50€)

Le nez est assez fermé s’exprime plutôt sur des notes finement grillées. L’attaque me donne une impression un peu aqueuse et un milieu de bouche un peu léger malgré une forte sensation de chaleur apportée par l’alcool. C’est un vin par contre assez long en bouche porté par une amertume qui n’est pas désagréable. Moyen à bien

 

Meursault Domaine Gaunoux 2003 (FAV Auchan – 17,50€)

Un nez également assez discret aujourd’hui sur des notes d’accacia, ce qui me fait penser à un bois ou plutôt une chauffe de la barrique assez différente des deux premiers vins (moins marquée). L’attaque en bouche est extrêmement grasse. Nous avons ici une structure de vin particulièrement épaisse porté par un amer assez séduisant et une sensation alcooleuse qui reste marquée. Ce vin s’arrête un peu vite en bouche. Bref, encore un peu fermé aujourd’hui, la texture sérieuse s’exprimera mieux dans 3-4 ans. Très bien.

 

Pirate : Muscadet, Les Hautes Noëlles, Serge Batard 2003. (Don)

Nez expressif ou l’ananas bien mûr domine nettement les autres arômes (Vanille bourbon, fleurs jaunes). Ce vin très flatteur est ample et rond en bouche. Il est doté d’un volume et d’une fraîcheur délicatement acidulée bien venue dans ce type de millésime solaire. Un muscadet en fût particulièrement bien réussi. Très bien/Excellent.

 

La majorité des dégustateurs a reconnu le Muscadet… et pas moi d’ailleurs…(je cherchais un Muscadet en fût d’accacia… tss “présupposés” quand tu nous tiens). A l’agrément, ce vin avait été repéré par les certificateurs comme un vin qui «Meursaulte ». En comparant l’incomparable mais en le faisant quand même, entre le Muscadet et les Meursaults, le profil aromatique est assez différent même si la comparaison avec des Meursault issus de vinifications assez traditionnelles, très fermés, n’est pas évidente. La structure en bouche sur ce millésime solaire est à peu près équivalente sur les trois vins.

 

Transition :

Meursault rouge Henri Germain, Clos des Mouches 2004 (28,17 € port compris www.paradis-vins.com)

Le nez s’ouvre sur un bois bien intégré, sur des notes de cuir noble, avec de fines notes de chocolat. La bouche est particulièrement tendre. Très long en bouche et fichtrement séduisant. Très bien/Excellent.

 

2e partie Ensuite viennent trois vins du millésime 2005…

 

Meursault Domaine René Monnier Chevalière 2005 (19,90€ FAV Leclerc)

Nez très expressif et assez fin de citron vert, fruits exotiques. L’attaque est d’une belle ampleur et marqué par une acidité assez élevée. Petite âpreté en bouche. Bien…mais à revoir dans quelques temps. 

 

Meursault Bernard Moreau les Vireuils 2005 (27,50€, Cave Vino Vini)

Moins expressif que celui qui le précède, le nez s’exprime plutôt sur des notes finement boisées accompagné par des notes d’agrumes. La bouche est dotée d’un superbe équilibre. Une attaque très fine, acidulée, un beau volume et une finale qui m’évoque la coquille d’huître affinée. Excellent.

 

Meursault Vincent Dancer les Corbins 2005 (29,50€, cave Vino Vini)

Après un  début de nez fruité (mangue) très intense, l’aération dévoile une réelle complexité et un caractère poivré / épicé qui m’évoque certains Grüner Veltliner. La bouche est très fine. Dentelée. Très bien / Excellent.

 

3e partie : 2 premiers crus.

 

Meursault 1er Cru Charmes Henri Germain 2004 (43,57€ port compris – www.paradis-vins.com )

Le nez assez discret s’ouvre sur des notes de noisette et d’amande.

L’attaque est fine, délicate, la bouche racée offre un très joli volume. Je pense que ce vin n’exprime pas encore tout son potentiel pour l’instant. Très bien / à revoir.

 

Meursault 1er Cru Bouchères Louis Jadot 1999 (32,90 – FAV Leclerc Quimper).

Le nez intense est fortement marqué par l’éthanal (Encaustique, brou). La bouche un peu souple en l’état… j’ai un peu de mal à l’évaluer… soit il est trop vieux, soit il y a eu un souci de bouteille, soit… je ne sais pas.

 

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Chocolats et Vins

Voici un CR un peu à part de crus de chocolats, puis d’associations entre chocolats et vins. C’était la séance Vertivinus du 15 mai 2008 animé par l’excellent chocolatier nantais Vincent Guerlais, dont je ne saurais assez recommander la visite aux gastronomes nantais.

1. Chocolats :

Chocolat noir 64% – Pur Rep. Dominicaine, Variété Trinitario.
Fin, aromes de fruits jaunes, belle acitité.

Chocolat noir 66% – Pur Equateur, Variété Criollo, Arriba
Arômes floraux, café, un côté animal en finale (ferme, écurie). Très long en bouche. J’aime beaucoup.

Chocolat noir 70% – Assemblage Amérique du Sud, Variétés Criollo et Trinitario
Floral. Beaucoup de finesse.

Chocolat noir 72% – Pur Venezuela, Variétés Criollo et Trinitario cru Araguani.
Noix de coco, noisette, réglisse, chataigne. Acidité très marquée.

2. Ganaches et Vins :

Domaine Boudau, Rivesaltes Grenat muté sur grain 2006 (Cave de Longchamp – 9.65€)
Nez un peu marqué par la réduction (pas banal), s’ouvre sur des fruits noirs, mures et notes d’amande. bouche un peu fluette. (moyen)
Sur Ganache pur Madagascar 64%. très aromatique, floral, violette.
L’alliance permet des notes de cerises griottes.

Domaine Pouderoux, Maury Vendange 2006 (Cave de Longchamp – 14€)
Joli nez intense, mure, mentholé. bouche élégante. (très bien)
Avec Ganache 70% – Assemblage Amérique du Sud, Variétés Criollo et Trinitario
Floral. Beaucoup de finesse.
Met en exergue une bouche un peu farineuse et un côté poivré/épicé. Bel alliance mais l’alcool est un peu excessif selon moi.

Porto Quinta de la Rosa LBV 2000 (Cave de Longchamp – 16,30€)
Nez de cassis, bouche puissante, l’alcool est très marqué (bien)
avec Ganache cru Araguani 72% – Pur Venezuela : Noix de coco, noisette, réglisse, chataigne. Acidité très marquée.
L’allinace fait ressortir des arômes torréfiés… mais l’alcool du Porto demandait un cru de chocolat plus corsé.

Xeres – Alvear Pedro Ximenez 1927 (Don)
Texture huileuse, nez de figue sèche, café. Bbelle liqueur, beaucoup de sucre. (Très bien)
Sur “Guimauve au chocolat et Mousse au chocolat extra biltter 62% et caramel semi-liquide au beurre demi sel”.
Délectable alliance  : le chocolat se défend pas mal face à l’huile de vidange ; la salinité du caramel ressort dans l’alliance.

 

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Vertivinus : CR vins oxydatifs

Une activité de rangement de mon classeur associatif me fait retrouver mes notes sur la séance Vertivinus sur les vins oxydatifs qui a eu lieu le 27 mars dernier.

Côteaux du Languedoc, Domaine Reder, Rocalhan 2002, (10€ Frais de port Inclus, Vins étonnants.com)
Belle entrée en matière de le monde oxydatif : nez riche d’herbe, de tisane, de gentiane qui laisse place à de la cire, du miel. L’attaque est sèche… c’est un vin sec et avec le nez précédent, cela surprend un peu, la bouche est riche grasse, bien structurée et se termine sur une longue finale de marc de café. Très bien.

Vin de Table (Aude) Domaine Maria Fita, Grain de Peau 2001 (20,40€ Frais de Port inclus, Vins étonnants.com)
Nez de noix de coco un peu médicamenteux, alcool très marqué en bouche… finale un peu courte… ne nous a pas entièrement convaincu. Moyen

Hongrie, Tokaj sec, Château Derezla, Samorodni 1999 (8,50€, Lemaître (cave du Beffroi), Nantes)
Nez de bois mouillé, d'”abricot de grenier” (je ne sais plus trop ce que je voulais dire par là) laisse place à un vin typiquement oxydatif (noix) bouche bien sèche, du gras. Bien.

Côtes du Jura, Vin Jaune Domaine Grand 2000(22.50€ – FAV Intermarché )
Vraisemblablement bouchonné… goûté dans une autre séance, il n’avait pas ce goût là.

Vin de Table, (Languedoc), Domaine Pechigo, Mauzac Moelleux 2001 (15€ frais de port inclus Vins étonnants.com)
Robe franchement louche… il y a des trucs qui flottent dedans… nez de fruits sec, de thym, attaque flatteuse, sucrée sans excès bien équilbrée avec un chouya de gaz carbonique… un poil court en finale. Pas mal.

Sauternes, Cru Barrejats l’Andalouse 1997 (37€ frais de port inclus Vins étonnants.com)
Beau nez riche et intense de caramel, de fruits secs (figues sèches, pruneau), l’attaque est riche concentrée, énormément de richesse qui conclue sur une superbe finale de marc de café. Excellent.
Un vin qui fait arracher des superlatifs aux dégustateurs, j’ai entendu un “monumental” quelque part.

Maury, Domaine du Dernier Bastion, Maury Rancio (14,90€, Lemaître (cave du Beffroi), Nantes)
Le nez évoque immédiatement le gâteau Forêt Noire : chocolat et cerise à l’eau de vie avec une pointe de Moka. Bouche souple et un peu tannique. Bien

Madère Enriquès et Enriquès 5 ans d’âge(17,70€, Lemaître (cave du Beffroi), Nantes)
Nez de fruit macéré, noix sèche très marquée par l’alcool. la bouche est riche, sucrée, un peu alcooleuse, une finale sur le chocolat. Bien

Merci à Eric Reppert et son site sans qui ce genre de séance serait beaucoup plus difficile à organiser

 

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Découvertivin : CR Vinification des vins rouges

Voici le compte rendu de la séance de dégustation du jeudi 10 avril du groupe “Découvertivin” consacré à la vinification des vins rouges. Made in Romain.

Vin de Table (Anjou)  
Domaine Saurigny  « Pieds dans l’eau ».
(Grolleau/Gamay en fermentation naturelle) – (Propriété 6€)
Nez fermé avec des notes réduites.
Bouche très pétillante avec des notes de fruits frais, fraises écrasées, mais toujours de la réduction.


1ere série : 2 Fronsac  –  objectif : retrouver la vinification moderne

Fronsac
Château Fontenil 2004 (Michel Rolland) – (FAV Leclerc – 18.90€)
Le nez s’avère quelque peu austère au premier abord puis il s’ouvre sur des arômes de fruits noirs cuits, de cuir. La bouche, ronde et ample, est résolument moderne avec un tanin soyeux et serré, elle montre des notes de cerises à l’eau de vie et une finale sur l’épice, la sève et le noyau de cerise. Bel équilibre mais un peu court.

 
Fronsac.
Château Villars 2005. – (Propriété – 13.45€)
Le nez est intense mais légèrement austère avec un soupçon de réduction. Quelques nuances de cassis, humus et de mures.
La bouche s’affirme charnue mais assez âpre dans un style années 90. On  trouve des notes grillées, torréfiées avec également des arômes de sous bois. Le bois demande encore à se fondre. Les tanins sont larges mais intense et la finale assez longue laisse transparaître un joli fruité. Un vin qui demande à s’arrondir, mais on s’attendrait à plus de richesse sur un 2005.


Transition


Marsannay rosé
René Bouvier, en Chamforey 2004. (FAV Lafayette-Gourmet – 6€)
Le nez s’affirme d’emblée comme relativement évolué avec des nuances caramélisées.
La bouche s’avère être sur la même ligne, une joli rondeur qui se s’achève sur une finale pétrolée et épicée. Belle complexité mais court et à boire.


2e série : Pinot noir : retrouver les vinifications modernes, traditionnelles et Nouveau-Monde


Chambolle Musigny
Frédéric Magnien, Vieilles Vignes 2004 (FAV Carrefour – 19,90€)
Au nez, l’attaque est typique du pinot noir avec ses nuances de griottes, de violette; des arômes de myrtilles, de fleurs et fumés confirme une belle impression.
La bouche est très ample et franche, sur le même profil aromatique, la finale, très chaude, se poursuit sur des notes d’épices et de sous-bois. Les tanins sont très rond et tendre, presque absents.
Une jolie bouteille, un vin gourmand.


Nouvelle-zélande –
Marlborough
Villa Maria. Pinot Noir. Private Bin 2004 (www.belvini.de – 17.41€)
Après une robe très colorée pour un pinot noir, ce vin dévoile un nez particulièrement fruité. La bouche est très ample, presque épaisse et montre immédiatement une orientation plus moderne avec sans doute un peu de résiduel. La finale évolue sur des nuances de cerises noires et d’humus avec une matière toujours très vineuses et chaude.


Chassagne Montrachet
Henri Germain 2004. (www.paradis-vins.com 23,57€ Port compris)
Au nez, l’attaque reste assez austère et fermée, on remarque toutefois des arômes caractéristiques de griottes, cuir et marc de raisin. Un fruit plus rond et charnu se dévoile à l’aération.
En bouche, ce Chassagne-Montrachet s’avère assez marqué par le bois et une astringence pointue; cependant les tanins, précis,  serrés et soutenus par une acidité limpide, laissent augurer un bel avenir. La bouche surprend aussi par ses notes de réglisse, guimauve, mûres compotées, vieux cuir qui laissent penser à un élevage plus oxydatif. Un très beau vin pour qui sait être patient devant son verre, superbes tanins.


3e série : Dégustation de prestige
 

Volnay 1er cru Caillerets
Domaine Rebourgeon-Mure 2005 (www.paradis-vins.com 33,40€ Port compris)
Le nez s’affirme comme superbe dès l’attaque, soyeux et précis sur des variations de cuir noble ainsi qu’une teinte florale. L’aération exhale d’avantage de complexité faisant apparaître des notes de fruits rouges; des arômes de sous bois et de ceps parachèvement ce superbe tableau.
En bouche, ce vin confirme avec franchise notre première impression, ronde, veloutée mais tendue par une acidité cristalline et un tannin discret et précis. Les arômes se bousculent : cuir, dragée, fraises, mûres, buis, cèdre, magnifique complexité et jolie longueur. Une superbe bouteille toute en élégance.

 

Charmes Chambertin Grand Cru
Frédéric Magnien 2001 (www.paradis-vins.com 68,67€ Port compris)
Le vin intrigue d’abord par sa robe légèrement trouble, le nez s’avère intense sur des notes de sous-bois, d’humus, de poivre et de cannelle.
La bouche est ample et légèrement volatile, marquée par des tanins et une acidité acérés mais qui encadre joliment une matière particulièrement riche et vineuse. La bouche révèle moult arômes avec des variations de cerises, bourgeons de cassis, réglisse, poivre long, amande puis une finale évoquant des odeurs maritimes et balsamiques. Remarquablement complexe et riche, ce Cru nécessite toutefois d’un peu de temps pour se fondre et gagner en équilibre.   

 

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Dégustation de vins chiliens

Ce jeudi 3 avril a eu lieu la séance Vertivingstone sur le vignoble Chilien :

Morande Pionerro Chardonnay – Maipo Valle  – 7,95 €  – Domaine du Vigneron
Montes ‘Alpha’ Chardonnay Barrique 2006 12,90 € Belvini.de
Frères Lurton Carménère 2005 5,50 € Intermarché
Vina La Rosa Carmenere 2005 6,85 € Cave de l’Inattendu
Santa Carolina Carmenere 2003 8,80 € Lemaître
Underraga rouge Pinot-Cabernet 2002 8,80 € Lemaître
Las Ninas 2003 Syrah 9,20 € Vino Vini
Cusino Macul Cabernet Sauvignon 2003 13,00 € Lemaître
Marnier Lapostole Cuvée Alexandre 2001 30,50 € Café La Provence
Montes Purple Angel Carmenere ( et Petit Verdot) 2005 34,90 € Belvini.de
Rotschild/Concha y Toro Almaviva 2001 env. 55€ don

Le Chardonnay de Morandé est un pur jus de fruit de la passion. Comme initiation au monde du vin c’est intéressant. Le Chardonnay de Montes est peut-être un peu jeune.. il a du mal à digérer ses planches de bois pour l’instant.
Le Carmenere Vina La Rosa constitue une entrée de gamme honorable dans l’appréciation du vignoble chilien. Du fruit et qui ne manque pas de matière.
La Syrah de Las Ninas et le Cabernet Sauvignon de Cusino Macul constituent l’un comme l’autre de belles crèmes de cassis… pour les jours ou ne veux pas se prendre la tête avec des vins trop sophistiqués, c’est sympa.
Les autres cuvées à moins de 30 euros sont un cran en dessous de ceux-ci.

Joli merlot que celui de Marnier Lapostole, dans la plus pure tradition des jolis merlots de la rive droite de la Garonne.
Une curiosité que ce Carménere ultra-concentré de Montes. Une concentration qui ne manque pas de finesse et de fraicheur. Il doit encore vieillir 6-7 ans pour nous montrer ce qu’il a dans le ventre.
Et puis bien sûr Almaviva 2001 : un vin qui n’est pas dans la même catégorie que les autres, arômes profonds de cassis et cerise. Bouche soyeuse, intense et complexe.

 

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Verticale de Bourgueil de Pierre Caslot (Domaine de la Chevalerie)

J’ai retrouvé mes notes de dégustation de la verticale de Bourgueil du domaine de la Chevalerie – Pierre Caslot. Séance Vertivinus du 31 janvier 2008.

 

Faîtes une expérience : prenez deux cl de sirop de fraise. Mais attention pas n’importe lequel : un sirop de fraise Marat des bois de la Fraiseraie à Pornic : un vrai sirop de fraise, quoi ! Complétez votre verre par du lait frais. Humez. Vous aurez une composante aromatique essentielle de certains Bourgueils de Pierre Caslot. Ce sont des arômes qui provoquent chez moi un poussée de salive. 
 

Verticale des cuvées Galichet, Chevalerie et Busardières de Bourgueils de Pierre Caslot – Domaine de la Chevalerie

 

Galichet 2006 : Nez aromatique un peu végétal de lierre, de poivron vert, concentration importante en bouche, tanins un peu rustiques aujourd’hui. Acidité bien présente également. Correct.

 

Chevalerie 2005 : nez intense de lait fraise, attaque franche, ronde, petite trame tannique très serrées. Excellent.

 

Busardières 2005 : robe dense, nez sur des aromes de mure et de banane mure, bouche concentrée très intense finale sur des notes d’iris. Très grande classe. Excellent.

 

19 heures 2003 : Nez flatteur de banane, l’alcool, en bouche les tanins sont effacés, lissés avec un poil de sucre. Un vin fait pour flatter. Bien.

 

Chevalerie 2001 : Nez assez floral, rhubarbe, (géranium) et animal (cuir). Tanins un peu rustiques à ce jour. Bien.

 

Chevalerie 2000 : Bouchonné.

 

Busardières 1998 : Nez assez complexe floral, poivré. Les tanins sont encore un peu accrocheurs. Il est jeune finalement. A garder encore. Bien à Très Bien.

 

Busardières 1997 : Beaux nez de fruits noirs précis. Un nez qui pinote légèrement, une bouche bien équilibrée et soyeuse. Excellent.

 

Galichet 1996 : Nez floral (Colchique ©R. Mayet), cuir, relativement peu de gras par rapport à celui qui l’a précédé et des tanins plus acérés. Bien.

 

Busardières 1996 : Nez intense de fruits noirs: on entre dans la profondeur d’un grand cabernet, profond, encore des notes de lait fraise, de menthol, tanins subtilement fondus, bouche magistrale d’équilibre, finale raffinée, élégante, florale. Une bouteille mythique. Excellentissime. *****

 

Galichet 1995 : nez toujours avec une dominante florale un peu viandée. Acidité bien présente qui ne rend pas les comparaisons faciles.  Super bien conservée en tout cas. Bien.

 

Chevalerie 1995 : nez intense, fruits cuit, confiture de mure. Structure tannique encore bien présente, longue finale reglissée. Excellent

 

Busardières 1995 : nez sur des notes de lait fraise, de fruits noirs et je ne sais plus comment était la bouche, je n’ai plus rien noté. J’ai savouré et j’ai glissé sous la table.

 

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