Séance Meursault

Meursault sur la séance Vertivingstone du jeudi 22 mai.

 

Non sans une certaine angoisse (les oreilles murisaltiennes sont longues…), voici mes commentaires sur la séance Meursault animé par Jean-Baptiste.

Les vins sont assez difficile à trouver sur la région nantaise (“il y a très peu de demande, vous savez” m’ont dit certains cavistes… ou alors vendus à des prix élevés).

 

Meursault Roux Père et Fils 2004 pour la maison de Cognac Charpentier (Don)

Nez fortement marqué par le bois, la noisette grillée, la bouche est bien ronde, fine acidité. Le bois marque beaucoup la bouche. L’équilibre est assez séduisant mais le bois se fait un peu agressif tant au nez qu’en bouche. Bien

 

Meursault JF Mestre 2003 (FAV Intermarché – 15,50€)

Le nez est assez fermé s’exprime plutôt sur des notes finement grillées. L’attaque me donne une impression un peu aqueuse et un milieu de bouche un peu léger malgré une forte sensation de chaleur apportée par l’alcool. C’est un vin par contre assez long en bouche porté par une amertume qui n’est pas désagréable. Moyen à bien

 

Meursault Domaine Gaunoux 2003 (FAV Auchan – 17,50€)

Un nez également assez discret aujourd’hui sur des notes d’accacia, ce qui me fait penser à un bois ou plutôt une chauffe de la barrique assez différente des deux premiers vins (moins marquée). L’attaque en bouche est extrêmement grasse. Nous avons ici une structure de vin particulièrement épaisse porté par un amer assez séduisant et une sensation alcooleuse qui reste marquée. Ce vin s’arrête un peu vite en bouche. Bref, encore un peu fermé aujourd’hui, la texture sérieuse s’exprimera mieux dans 3-4 ans. Très bien.

 

Pirate : Muscadet, Les Hautes Noëlles, Serge Batard 2003. (Don)

Nez expressif ou l’ananas bien mûr domine nettement les autres arômes (Vanille bourbon, fleurs jaunes). Ce vin très flatteur est ample et rond en bouche. Il est doté d’un volume et d’une fraîcheur délicatement acidulée bien venue dans ce type de millésime solaire. Un muscadet en fût particulièrement bien réussi. Très bien/Excellent.

 

La majorité des dégustateurs a reconnu le Muscadet… et pas moi d’ailleurs…(je cherchais un Muscadet en fût d’accacia… tss “présupposés” quand tu nous tiens). A l’agrément, ce vin avait été repéré par les certificateurs comme un vin qui «Meursaulte ». En comparant l’incomparable mais en le faisant quand même, entre le Muscadet et les Meursaults, le profil aromatique est assez différent même si la comparaison avec des Meursault issus de vinifications assez traditionnelles, très fermés, n’est pas évidente. La structure en bouche sur ce millésime solaire est à peu près équivalente sur les trois vins.

 

Transition :

Meursault rouge Henri Germain, Clos des Mouches 2004 (28,17 € port compris www.paradis-vins.com)

Le nez s’ouvre sur un bois bien intégré, sur des notes de cuir noble, avec de fines notes de chocolat. La bouche est particulièrement tendre. Très long en bouche et fichtrement séduisant. Très bien/Excellent.

 

2e partie Ensuite viennent trois vins du millésime 2005…

 

Meursault Domaine René Monnier Chevalière 2005 (19,90€ FAV Leclerc)

Nez très expressif et assez fin de citron vert, fruits exotiques. L’attaque est d’une belle ampleur et marqué par une acidité assez élevée. Petite âpreté en bouche. Bien…mais à revoir dans quelques temps. 

 

Meursault Bernard Moreau les Vireuils 2005 (27,50€, Cave Vino Vini)

Moins expressif que celui qui le précède, le nez s’exprime plutôt sur des notes finement boisées accompagné par des notes d’agrumes. La bouche est dotée d’un superbe équilibre. Une attaque très fine, acidulée, un beau volume et une finale qui m’évoque la coquille d’huître affinée. Excellent.

 

Meursault Vincent Dancer les Corbins 2005 (29,50€, cave Vino Vini)

Après un  début de nez fruité (mangue) très intense, l’aération dévoile une réelle complexité et un caractère poivré / épicé qui m’évoque certains Grüner Veltliner. La bouche est très fine. Dentelée. Très bien / Excellent.

 

3e partie : 2 premiers crus.

 

Meursault 1er Cru Charmes Henri Germain 2004 (43,57€ port compris – www.paradis-vins.com )

Le nez assez discret s’ouvre sur des notes de noisette et d’amande.

L’attaque est fine, délicate, la bouche racée offre un très joli volume. Je pense que ce vin n’exprime pas encore tout son potentiel pour l’instant. Très bien / à revoir.

 

Meursault 1er Cru Bouchères Louis Jadot 1999 (32,90 – FAV Leclerc Quimper).

Le nez intense est fortement marqué par l’éthanal (Encaustique, brou). La bouche un peu souple en l’état… j’ai un peu de mal à l’évaluer… soit il est trop vieux, soit il y a eu un souci de bouteille, soit… je ne sais pas.

 

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