Séance Libertivin – Nuits-Saint-Georges

Voici le compte-rendu de la dégustation Nuits Saint-Georges du 27/04/10. Commentaires d’Elsa que je remercie de se préter à l’exercice

 

Nuits St Georges –Maison Champy, Négociant , 2006 (19,95 € Foires Aux Vins Géant )

Un nez flatteur et intense exprimant des fruits rouges, de la cerise principalement, du kirsch ainsi qu’une note florale.

En bouche, l’équilibre fait défaut. Des tannins astringents constituent une trame légère. L’alcool domine donnant une sensation de chaleur marquée. Nous décelons principalement des arômes kirschés en bouche.

Globalement,  nous avons jugé ce vin de qualité moyenne.

 

Nuits St Georges –Domaine Henri Gouges, 2006 (26,86 € La Cave Jules Verne Nantes)

Le nez est ouvert et intense sur des arômes de fraise et de cuir.

La matière en bouche est riche, les tanins sont souples. L’acidité est bien présente. Les arômes en bouche sont aussi la fraise et le cuir. La finale est légèrement amère.

Ce vin nous a semblé prometteur et prêt à boire dans 2-3 ans.

 

Nuits St Georges – Roux Père et Fils pour Denis Charpentier – 2004 (Don du négociant de Cognac « Charpentier Père et Fils » à Vertivin)

Ce vin, de manière assez surprenante, révèle un nez animal : viandé, faisandé, musqué.

La bouche est décharnée et dominée par l’acidité. Les arômes animaux du nez se retrouvent en bouche.

Ce vin, de qualité moyenne selon nous, est évolué et est à boire de suite.

 

Nuits St Georges Premier Cru – Frédéric Magnien – premier cru Les Saint-Geroges-2002 (43,57 € Aux Quatre Couleurs (Nantes))

Le premier nez est discret offrant tout de même des notes fumées, des notes de thym et de vanille. Après une aération prolongée, le vin s’ouvre et des arômes de fruits de rouges et de réglisse apparaissent, persistent puis dominent.

En bouche, nous sommes séduits par la matière généreuse, le volume, la finesse des tanins et l’équilibre. La dynamique du vin en bouche est régulière. L’intensité aromatique est moyenne mais persistante  en fin de bouche.

Nous avons aimé.

 

Nuits St Georges Premier Cru – Philippe et Vincent Lecheneaut- Premier cru Les Pruliers-2001 (53,00€ www.vinovinia.com )

Le nez, d’intensité moyenne, livre des fruits rouges très mûrs, de fraise  ainsi que des arômes  de pruneau.

En bouche, l’attaque douceâtre  est appréciée par certains dégustateurs.

Cette sucrosité est également présente en milieu de bouche tandis que l’acidité se manifeste plutôt en fin de bouche, conférant  (enfin) de la fraîcheur au vin. Les tanins sont fermes.

Le fruité est assez persistant. 

Ce vin obtient finalement l’évaluation « assez bien ».

 

Nuits St Georges Premier Cru Nuits St Georges – Domaine Méo-Camuzet – Premier Cru Aux Boudots- 1999 (73,06 € www.bonjaja.com )

Le premier nez est fermé alors que le second nez, qui s’intensifie avec l’aération, nous invite au jardin (ouah ! on dirait du Ronsard !) : c’est un bouquet de fleurs comme l’iris et la pivoine.

La bouche est dense, volumineuse, fraîche et les tanins sont soyeux.  Les arômes floraux s’expriment également. La longueur, sans surprise, est au rendez-vous.

C’est un vin très élégant que nous avons aimé.

 

 

 

Nuits St Georges – Charles Vienot- Clos Saint-Marc- 1978 (42,01 € www.bonjaja.com )

La couleur tuilée du vin trahit son âge.

Le nez est complexe, révélant des notes de café, d’oranges puis de champignon à l’aération.

La bouche est franchement décharnée.

Ce vin sera l’objet d’un débat dans le groupe:

« Il présente un intérêt plus intellectuel que charnel ».

« Je ne suis pas d’accord. C’est parce que nous ne sommes pas habitués à boire des vins vieux. Il a ses qualités de vieux vin. Il ne faut pas rechercher des qualités de vins jeunes. Ce vin est respectable».

 

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Salivertivin : les arômes fruités.

Compte rendu de la séance Salivertivin du 6 avril au Château de la Frémoire animée par Christophe sur les arômes floraux.


Vin N°1 : Gaillac Domaine des Causses Marines Zacmau 2008 -14,50 €.

Nez fermentaire de pomme cuite puis après un peu d’aération, de légères notes de poire conférence et de coing. Bouche opulente avec une matière surmûre. La finale d’une belle fraicheur qui s’étire sur l’amende amère vient un peu équilibrer le vin. Assez bien. 0 vote.


Vin n°2 Volnay Jean-Marc Bouley 2007 – 17,90 €.

Nez de fruits rouges (fraise, cerise) et de fruits secs. En bouche, le grain de tanin est assez grossier et le vin présente une certaine verdeure avec des notes végétales prédominantes. Moyen. 0 vote.


Vin N°3 – Côtes rouannaises, domaine Robert Sérol, Les Vieilles Vignes 2008 – 6 €.

Nez intense de fruits exotiques, de banane, d’ananas (étonnant pour un rouge…) très compoté faisant ressortir le sucre. Un vin qui donnerait envie aux enfants… Censure? Bouche assez souple sur des notes poivrées. La finale est un peu courte. Assez bien. 0 vote.


Vin n°4 Costières de Nîmes Terre des Chardons Bien Luné 2008 (Cave Jules Verne) – 9€.

Robe un peu trouble. Nez de menthe poivrée, de camphre et de remède médicinal avec une acidité volatile importante. Pas de fruit pour moi (certains lui trouveront des notes d’agrumes). En bouche, la trame acide est très marquée avec des notes florales prédominantes donnant l’impression d’avoir de la lessive en bouche. Enfin, je suppose que la lessive doit avoir ce goût… Défaut de bouteille? Non noté en ce qui me concerne mais ce vin a plu à certains membres puisqu’il reccueille 2 votes.


Vin n°5 Autralie D’arenberg Wines “The Stump Jump” 2006 (Vins et Indépendace) – 9 €.

Robe évoluée avec une belle couleur brique. Nez intense de cerise à l’eau de vie, de framboises écrasées et de pivoine. En bouche, le grain de tanin est soyeux avec de belles notes florales. L’amertume très prononcée en finale gâche un peu l’harmonie d’ensemble. Bien. 4 votes.


Vin n°6 Cotes du Rhones Tardieu-Laurent (pour U ) 2007.

Nez torréfié de café vert et de fruits noirs. Bouche compacte avec un tanin serré mais agréable, une belle mâche sur le bourgeon de cassis. Finale un peu courte. Assez bien et très beau rapport qualité/prix. 6 votes.


Vin N°7 Vin de pays de Carcassonne, domaine de Brau, Vin de méditation – 9.50 €.

Nez animal avec des notes de figue et de violette. Bouche compacte avec un tanin serré et une sensation crayeuse que l’on retrouve souvent sur les terroirs de Chinon. De belles notes épicées. La finale mentholée confère au vin une fraicheur salvatrice. Bien en l’état et un joli potentiel. 7 votes.


Vin n°8 Italie Montepulciano d’Abruzzo Agriverde “Riseis di Recastro” 2005.

Nez un peu réduit puis de belles notes de figue, de pruneau et de fruits sirupeuxé se développent. Bouche assez dense mais la matière est bien équilibrée par une fine sucrosité s’étirant sur une finale de fruits à noyaux. Bien et original. 1 vote. Un des seul vin que j’ai su identifier de la soirée. Il faut dire que le charme toscan opère fortement sur ma personne ces derniers mois…


Vin n° 9 Portugal Lagoalva de Cima, appellation Ribatejo, 2001 cépage alfrocheiro.

Nez intense et complexe sur des notes épicées, florales (violette et pivoine) et fruitées (abricot et agrumes). Matière aux tanins soyeux avec des notes vanillées et une finale s’étirant longuement sur de doux amers. Très bien et original. 6 votes.Capture01-copie-1.jpg


Vin n°10 Gaillac liquoreux Robert Plageoles et Fils Sud Ouest Ondenc 98.

Nez complexe d’abricot, de raisins de Corynthe, de coing qui annonce du lourd et en fait, non ! La bouche est fine sur des notes de tilleul et de verveine. La finale est assez courte. Un vin digeste plus moelleux que liquoreux. Assez bien. 0 vote.


Un Bonnezeaux 1993 du Château de Fesles bouchonné….


Vin n° 11 Rasteau, vin doux naturel 2004 la soumade.

Belle robe ambrée. Nez éthéré, acescent qui laisse progressivement entrevoir des notes de caramel et de vanille. Bouche riche mais équilibrée déployant des saveurs de rhum ambré hors d’âge et de riz au lait. Belle longueur mais l’élevage marque encore un peu trop le vin. Bien. 1 vote.


Un niveau d’ensemble assez élevé et homogène pour la séance de ce soir durant laquelle les vins se goûtaient fort bien…. Merci la lune ?


Greg.

 

 

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Vertivinus – Séance 8 – Jeudi 1er avril 2010 – Château de la Frémoire

Cette huitième séance emmenait les dégustateurs sur les terroirs de granite. L’introduction de Romain permettait de situer le sujet. A l’aide d’une définition abusive mais adaptée à cette séance, nous définissions la notion de terroir comme le milieu sur lequel la vigne est implantée. Ce qui nous permettait de classer en trois catégories les roches terrestres (les roches magmatiques, les roches sédimentaires et les roches métamorphiques)

Romain ajoutait que les terroirs de granite s’apparentaient à des roches magmatiques de type plutonique, résultant du lent refroidissement d’une grande quantité de magma. Ces roches sont acides (riches en silice) et donnent des sols pauvres. Les régions de France où on trouve de tels sols sont peu nombreuses: quelques terroirs alsaciens, le nord de la vallée du Rhône, le sud du Massif Central ou le Sud du Roussillon sans oublier la région nantaise. Romain terminait l’introduction en qualifiant les vins issus de ces sols granitiques comme des vins fins à l’acidité soutenue par une certaine salinité. Allions-nous retrouver ces traits parmi les différents vins ? Auraient-ils d’autres points communs ?

 

La dégustation s’organisait autour de 5 vins blancs et 5 vins rouges


Saint-Péray blanc les cerfs 2008 Domaine Cuilleron (17€) :

Nez discret puis on détecte des arômes de citron, un peu beurré et fumé. La bouche est grasse ; l’acidité se mélange à l’amertume. Il y a une certaine longueur du vin en bouche mais ce vin n’est pas très complexe. Moyen.

 

Muscadet Domaine de la Pépière, Marc Ollivier Granite de Clisson 2007 (10.60€) :

Le nez est sucré (bonbon), fleuri, pierre à feu. La bouche est ronde avec une belle acidité équilibrée par le gras du vin. Les arômes sont marqués par le citron. Le vin est tendu, avec une certaine opulence. Bien+.

 

Saint Joseph Domaine Cuilleron Saint-Pierre 2008 (19.46€) :

Le nez est marqué par les fleurs blanches puis des notes d’agrumes et de mangues. Un dégustateur évoque une belle complexité aromatique. La bouche est chaude, tendue par l’acidité du vin qui devient ainsi plus nerveux. Belle longueur finale. Bien+.

 

Riesling Grand Cru Schlossberg Domaine Weinbach 2008 Clos des Capucins (26€):

Le nez est fermé, salé, avec des arômes de rose & de litchi (mais c’est peu évident) La bouche est perlante ; on trouve acidité et tension du vin avec des note « pierre ponce » Il y a quand même une petite déception parmi les dégustateurs qui s’attendaient à un vin plus facile à boire. Romain évoque le potentiel de garde de ce jeune vin qui devrait se goûter mieux dans quelques années. Assez bien+/Très bien (pour le potentiel)

 

Côtes du Roussillon Domaine Laguerre Le Ciste 2006 (12.50€) :

Nez oxydatif aux arômes de pommes. La bouche est chaude, acide, tendue avec de notes de pierre, d’épices et de sel. Bien.

 

Côtes du Roussillon rouge Domaine Laguerre Le 20 (7.85€) :

Nez de « bête à poil », de charogne, de carcasse et de cuir. La bouche est tendue, boisée avec des tannins serrés et asséchants. C’est un vin explosif mais déroutant ! Assez bien.

 

Porto Vecchio Domaine de Torraccia 2006 (14.40€) :

Le nez est un peu réduit, mais on note des arômes de pain grillée et de poivre. La bouche est chaude, les tannins sont fondus, l’acidité est plutôt légère mais le vin reste équilibré et long. Assez bien +

 

Moulin à vent JP Brun Terres dorées 2008 (11.40€) :

Nez fermé marqué par la violette. La bouche est acide, tendue avec des arômes de moka. Belle longueur. Assez bien.

 

Morgon Jean-Marc Burgaud Côte du Py 2006 magnum (21€) :

Le nez est puissant, alcooleux, avec des arômes de marc de café et de cuir. La bouche est ronde, tannique et poivrée avec des fruits noirs. Ce vin a fait la quasi-unanimité des dégustateurs. Bien+/Très bien.

 

(crédit Photo Château Loisel)

 

Saint-Joseph Chapoutier Les Granits 2003 (32.84€) :

Nez de violette. La bouche est poivrée ; les tannins sont présents mais pas asséchants. Le vin offre une belle acidité. Bien+

 

 

Conclusion : on retrouve bien dans tous les vins dégustés une acidité soutenue que l’on peut rapprocher des sols de granites sur lesquels les vignes ont été plantées.  Il fut difficile pour les dégustateurs d’être aussi affirmatifs sur d’autres critères. Un rapide sondage consacre le Morgon Jean-Marc Burgaud Côte du Py, devant le Saint-Joseph Chapoutier Les Granits et le Saint Joseph Domaine Cuilleron Saint-Pierre.

 

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CR : Séance Lombardie

Jeudi 8 Avril, le groupe Vertivingstone partait en Lombardie… un vignoble… comme tout les vignobles d’ailleurs qui necessiterait plus de temps pour une appropriation soignée.

Les participants disposaient de trois points à attribuer aux trois vins qu’ils ont préféré.

 

Franciacorta DOCG, Barone Pizzini, Satèn (un certain prix, Casa Vino)

Nez moyennement expressif de chardonnay, grillé un peu salin. Bulle un peu envahissante mais fine. La bouche est salivaire, bien sapide. Agréable (0 point) Bien ++/Très Bien

 

Franciacorta DOCG, Cavalleri, Pas Dosé Millésimato 2004 (21.50€ Vinpiu.it)

Nez fruité, poire. Bulle fine et sérrée… plus frizzante ; moins pétillante. Bouche sans sucre ce qui déstabilise l’assistance par rapport à Pizzini, sèche, grasse, acidulée, bien tendue ; belle longueur. Rétro fruitée. (1 point) Très Bien +/Très Bien ++

 

Lugana Superiore DOC, Tenuta Roveglia, Vigneto di Catullo 2007 (11.99€ Vinexus.de)

Nez discret, exotique, frangipane. Sensation sucrée alors qu’à 2g/l cela devrait être imperceptible. Gras, moderne ; pas très complexe mais bien fait. (0 point) Bien.

 

Lugana Classico DOC, Provenza, Fabio Contato 2007 (16,90€ Vinpiu.it)

Nez intense et profond marqué par d’insistantes notes aromatiques de groseilles à maquereaux fraîchement cueillies du groseillier. Notes florales. Belle bouche bien tapissante, assez longue en bouche, belle amertume. Je n’aurai jamais cru que de l’Ugni Blanc/Trebbiano puisse produire de telles structures. (13 points meilleure note) et Très Bien++/Excellent.

 

Garda Bresciano DOC, Delai Sergio, Groppello Mogrì 2008 (5.90€ Vinpiu.it)

Initiation intéressante au cépage Gropello qui rappelle aromatiquement un Brouilly sur granit bien mûr… Poivré, fumé. La bouche est en revanche est plus ronde plus gourmande qu’un Beajolais (1 point) Bien

 

Garda DOC Classico, Provenza,  “Negresco” Vigneti Storici 2007 (12.70€ Vinpiu.it)

Nez complexe, un peu réduit au départ mais cela part vite et ce n’est pas gênant ; on trouvera en début de nez des fragrances de sous-bois, cabernet franc, fougère, menthol. Et puis des arômes plus fumés-chocolatés en second nez. Bouche ronde bien structurée avec une sucrosité de fût et des tanins de fût. De l’amertume mais toujours sous-tendue par une fraîcheur aromatique qui plait beaucoup au groupe de ce soir (12 points). Très Bien

 

Valtellina Superiore DOCG, Nino Negri, Vigneto Fracia, 2002 (24.50€, Vinpiu.it)

Un nez marqué par une volatile appuyée sur des arômes assez discrets de fruits macérés, et fruits confits, chocolat. La bouche est bien structurée sur un tanin dense et ferme. Une acidité ferme la bouche et évite l’empâtement. Petit picotement en bouche. Pas mal… s’il n’y avait cette volatile un peu trop soutenue. Quoiqu’il en soit cela plait. (8 points), Bien +

 

Rosso del Sebino IGT, Ca’ del Bosco, Maurizio Zanella 2000 (36€, Vinpiu.it)

Un nez typé Cabernet mûr, légèrement floral, bois de cèdre assez classe. Bouche… alors là… il y a du matos. Indéniablement il y a là dedans un volume de vin au mètre cube impressionnant. C’est comme si on avait réussit à faire tenir 1,5l de vin dans une bouteille de 75cl. C’est du lourd, du dense, du concentré, du massif, de l’armoire normande. Bon bref… tout ça pour dire que l’attaque est assez prodigieuse d’intensité. Un tanin, Très fin, Très poudreux, Très serré. Malgré tout un cabernet qui apporte de la longueur, de la fraîcheur et de l’élégance comme dirait Patrick Audrain. A mon sens, du niveau d’un second voire d’un premier de Pauillac en 2000. Mais ça plait un peu moins au groupe de ce soir un peu moins habitué à ce type de bête de concours. (6 points) Très Bien ++/ Excellent

 

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Des effets de la lune descendante en dégustation ?

Le but de la séance Salivertivin de ce 2 mars au château de la Frémoire est de déguster les vins par couple en couple. Donc je reprends, on dégustera six fois deux vins et ceci en binome afin d’améliorer nos descriptions et analyses. Les commentaires suivants devaient donc être la synthèse des ressentis de mon partenaire de couple, Paul-Gilles et des miens.


Si pour les histoires de couple la lune descendante est bénéfique, ce n’est pas le cas pour la dégustation. Beaucoup de vins se sont mal (c’est un euphémisme) goûtés par une majorité de Vertiviens présents. L’esprit de notre club étant la découverte, le partage et le plaisir du vin dans le respect du travail des vignerons, il ne m’a pas semblé utile de publier nos commentaires sur cette séance tant ils auraient été non représentatifs de la réalité du travail de ces Hommes qui nous font si souvent vibrer.


D’ailleurs, mes recherches sur Google du style : ” des effets de la lune descendante sur les dégustations” n’ayant guère été fructueuses, je suis preneur d’éclairages en la matière….


Seul un vin m’a paru digne de publication :

Domaine Paul Blanck, Grand Cru Schlossberg, Riesling, 2002 (18,50€ – Vinovinia.com)

Robe limpide jaune or. Nez intense de miel, de fleurs blanches (acacias) et de pétales de rose. L’attaque est dense, le vin présente une bouche voluptueuse harmonieusement équilibrée par une finale longue et intense sur des notes d’agrumes qui donne beaucoup de fraicheur au vin. Un beau vin de gastronomie. Très bien.

 

 

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Vertivinus spécial Granit : Places libres

Corse, Rhône septentrional, Beaujolais, une partie de l’Alsace et du Muscadet (et nombre de vins étrangers) ont pour caractéristique commune d’être situé sur des sous-sols granitiques.

Quel est l’effet de ce type de sous-sol sur les vins ? Quand l’épaisseur du sol est faible, quel impact de ce sous-sol sur le stress hydrique de la vigne ? Y-a-t-il un « goût granit » ?

 

Voilà tant de question auquel essaiera de répondre Romain ce jeudi 1er avril à 20h30 à la Frémoire et il y a quelques places de libres (adhérent : 8€ – non-adhérent : 15€). Contactez-moi. si vous êtes intéressés.
http://mconstantin.ca/image/granit.jpg

 

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Vertivinus – Séance 7 – Jeudi 11 mars 2010 – Botritys et Passerillage

C’est à une immersion dans le monde des vins liquoreux que Romain invitait les participants de cette nouvelle séance. Romain nous a présenté des différentes méthodes de vinification des vins (raisins botrytisés ou passerillés, mutages, ajout de sucre ou soustraction d’eau, vins de glace) et ainsi que des définitions essentielles permettant de distinguer les vins secs (moins de 4gr de sucre résiduel) demi-secs (entre 4gr et 20gr), moelleux (entre 20gr et 40gr) et liquoreux (plus de 40gr).

Une certitude, nous allions donc goûter des vins avec des teneurs importantes en sucre. La question centrale de notre séance était donc la suivante: à part celui-ci, quelles sont les caractéristiques des vins liquoreux ?

 

La dégustation s’organisait autour de 10 vins liquoreux :

Coteaux du layon – Domaine des Chesnaies 2007 (8.60€) :

Nez aux notes d’alcool, puis miel, fleurs blanches et citron. Bouche fraiche et équilibrée (acidité/sucre) pas de grande complexité aromatique mais le vin est assez représentatif du Layon. Assez bien.

 

Pacherenc du Vic-Bilh Laffont 2007 (12€) :

Premier nez un peu réduit puis note fumée. La bouche est confite, un peu alcooleuse et plus acide que le précédent. Assez bien.

 

Ste Croix du Mont – Château La Rame 2006 (9€) :

Nez miel et fleurs blanches. La bouche est chaude, alcooleuse. Le sucré est trop marqué. Il n’y a pas assez de longueur. Moyen.

 

Pacherenc du Vic Bilh – Château Bouscassé – cuvée Vendémiaire 50cl (9e) :

Le nez est fumé, confit avec des notes d’abricots secs ; Pour Romain, le premier nez est réduit. La bouche est là aussi chaude mais la sucrosité est légère. De notes de cacahuètes grillées dominent la bouche. Belle longueur. Bien.

 

Tokaj Château Derezsla Aszu 3 puttonoyos 2005 50cl (15€) :

Le nez est fumé, puis on trouve des arômes de citron et de beurre de cacachuètes. La bouche est épaisse (sirop), assez chaude avec des arômes anisés et épicés. Ce vin est séduisant. Bien.

 

Jurançon Domaine Cauhapé Ballet d’octobre 2006 (12€) :

Le nez est un peu fermé, puis acescent et fumé. La bouche est chaude avec une acidité très marquée. Bof, bof… Eu égard à la réputation du domaine, c’est une déception partagée par l’ensemble des participants. 

 

Coteaux du Layon – Domaine des Baumard – Clos de Ste Catherine 2004 (23€) :

Le nez est fumé et beurré. En bouche se distingue une acidité marquée ; le vin est peu concentré voire discret. Moyen+/Assez bien.

 

Tokay pinot gris Pierre Frick Vendange Tardive 2002 (20€):

Le nez est fleuri avec des notes de citrons. La bouche est pétillante (un peu de gaz résiduel) ; c’est un vin d’une très grande fraîcheur qui présente une superbe équilibre acidité/gras et une belle longueur en bouche. Ce vin a fait la quasi-unanimité des participants. Bien/Très bien. http://www.pierrefrick.com/images/cuvee_template/etiquettes/pin_gr_2005_vt.gif


Sauternes Château de Rayne-Vigneau 2001 (30€):

 

Le nez est puissant avec des notes d’encaustique. La bouche est assez épaisse, chaude. Certains dégustateurs évoquent un sirop avec des arômes de pâte de fruit, d’autres un nez compoté et fumé « Ce vin est exubérant » notent certains. Assez Bien/Bien.

 

Vin de passerillage Domaine Binner récolte 1991/1992  (16€) :

 

Nez de caramel. La bouche est fumée, voire brulée avec des arômes de noix, de café voire de suie. L’impression d’amertume est présente. Le vin est tendu et très long. Ce vin a dérouté les participants. Moyen/Assez bien+

 

Note personnelle: j’ai ramené l’une des bouteilles de ce domaine et dégusté 36 heures plus tard avec une crème caramel ; le résultat fut surprenant et plaisant ; des arômes (citron et fleurs blanches notamment), absents lors de la première dégustation, modifièrent en bien la perception de ce vin ; ne l’avons-nous alors pas jugé prématurément ?

 

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Compte-rendu : séance Irancy

Aussitôt bu, aussitôt sur la toile, voici la séance Irancy chez Vertivingstone du 18 mars.

 

Chapitre 1 : ça a quel goût le césar d’abord ?

Domaine Sorin Coquard, Bourgogne, César, 2005

Assez peu aromatique, poussière, sensations boisées, amande amère. Attaque assez enrobée, Bouche tannique assez puissante. Acidité très marquée. Court. Moyen +

Quand on voit l’acidité présente sur un millésime assez solaire comme 2005…Ce premier essai permet de comprendre que finalement le premier souci du César cela semble être l’acquisition d’un niveau de maturité convenable.

 

Chapitre 2 : La série d’Irancy

Serge Bienvenue Irancy, « Les Mazelots » 2007

Nez de griotte macérée, bouche simple, léger tanin, acidité marquée et dissociée du vin. Moyen +

 

Clotilde Davenne, Irancy, 2006

Très aromatique, très floral, presque entêtant (lys) (un peu animal sur ma droite). Bouche mieux structurée que les précédents, légèrement perlant (léger gaz carbonique résiduel… d’où le côté aromatique) tanins assez fermes, l’acidité rallonge, tend des arômes de griotte. Bien +

 

Domaine Colinot, Irancy, Côte du Moutier 2006

Très coloré, moyennement aromatique, sensation de vin un peu fermé, dense, arômes de bois brulé, floral. Belle attaque fruitée. Tanin intense, trame serrée, persistant. Bien ++ /à revoir

 

Domaine Verret, Irancy, Palotte 2006

Nez à la fois boisé (vanille) et fruité. En bouche un joli fruit, assez dense, rond, (un peu de SR peut-être… à moins que ce ne soit simplement l’impression de sucrosité du fût). Le moelleux transforme l’acidité en « acidulé » de bonbon. Pas désagréable, Assez long. Bien ++/Très Bien

 

Eric Darles, Irancy, Boudardes 2004

Millésime ô combien délicat… et cela n’a pas raté. Poivron, terre, végétal, bouche dissociée, maigre… Au milieu d’autres millésimes ça ne passe pas. Il faudra regoûter la production du vigneron sur un millésime plus favorable.

 

Domaine Félix, Irancy Cuvée Saint Féréol 2005

Forte odeur de géranium, bouche simple, alcool, tanin vert. Et sur un millésime plutôt clément… Très médiocre. Et je prie mes adhérents de m’excuser de ce genre de sélection qui ne se reproduira plus car j’ai rayé les cavistes qui me l’avaient conseillé de mes listes.

 

William Charriat, Irancy 2005

Peu aromatique, légère sucrosité, petit tanin, acidité assez marquée, rétro olfaction de cerise. Convenable. Bien

 

William Charriat, Irancy, Mouroux, 2005

Un peu floral (animal encore sur ma droite). Bouche assez concentrée, tanin affirmé, très longue fin de bouche sur des notes très prononcées de cerise confite, rétro sur des notes de noyau de cerise. Très Bien.

 

William Charriat, Irancy, Palotte, 2005

Nez gourmand très aromatique de kirsch et autres guignolet. Bouche franche, croquante, gourmande, acidulée. Finale longue et rétro très persistante. Délicieux. Très Bien ++

 http://media.achat-ville.com/uploads/yonne/Produit/90/imp_photo_5554_1239609077.jpg

A la question : « Béh… pourquoi il n’y a pas Goisot et Richoux dans la série ? »… je répondrai… parce que !

 

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Ce soir Vertivingstone Irancy : place libre

Ce soir (18 mars) : il y a une place libre pour le Vertivingstone consacré au vignoble d’Irancy.

Adhérent : 8€/non adhérent 15€ : contactez moi si vous êtes intéressés.

http://www.blanc-sec.com/images/generic/shop/Etiquettes/Irancy_2007%20Ledroit.JPG

 

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compte-rendu : le vin et l’acidité.

Qui de l’homme ou de la chimie va remporter ce nouveau défi ? Notre analyse sensorielle est-elle aussi performante pour déceler l’acidité que l’analyse chimique? Tels sont les enjeux de cette nouvelle séance du groupe Salivertivin.

A noter un contexte de dégustation assez particulier puisque tous les membres du groupe (un petit effectif en ce 2 février avec 12 présents) ont pu s’attabler autour du même “support à crachoir” (comment appelle-t-on ces tables?). Contexte propice aux échanges très instructifs et débats assez engagés. Peut-être un peu moins pour une démarche empirique de dégustation (me dis-je au regard de mes notes moins fournies que d’habitude).

En échauffement, Romain nous a encore préparé quelques boissons avec adjonctions d’acide. C’est toutefois rassurant de le voir goûter ces breuvages avant nous! Il s’agit d’eau minérale mélangée avec de l’acide tartrique (celui qui forme les petits dépôts au fond des bouteilles de vins blancs) ou avec de l’acide malique (qui intervient au moment de la fermentation du vin).

N°1 –  Juliusspital – Silvaner Kabinett – Trocken Franken 2007, 13€40
Le premier nez développe des notes briochées avec un zest d’écorce d’orange puis à l’aération, on décèle des notes de fruits exotiques et de rose. La bouche présente un perlant très marqué et assez dérangeant. La finale d’une belle fraicheur réhausse l’ensemble. Assez bien.
5.75 grammes d’acidité.

N°2 – Spice Route – Afrique du Sud, 11€74
Nez toasté, marqué par l’élevage qui masque tout le reste. La bouche est très dissociée avec une attaque alcooleuse très chaude qui contraste avec la finale persistante sur des notes florales. Moyen. 6 grammes d’acidité.
 
N°3 – Sandblicher – H.Lun – Sud Tyrol – Italie, 10€71
Nez fermentaire de banane et de bonbons acidulés. Bouche très dense avec quelques amers en finale qui équilibrent l’ensemble. Moyen. 5 grammes d’acidité.

N°4 – D’Arenberg – The Olive Grove 2007 – Chardonnay, 10€
Le nez toasté, lacté et herbacé contraste avec une bouche très incisive, d’une belle tension équilibrée par des amers tendres en finale. Dommage que le nez soit si stéréotypé. Bien. 7 grammes d’acidité.

N°5 – Château de Schengen – Pinot gris 2005 – Moselle Luxembourgeoise, 9€80
Nez très intense, aromatique mais peu complexe sur des notes florales et fruitése. La bouche est assez végétale (“racinaire” selon Romain), terreuse manquant d’équilibre, d’acidité. Ce vin pâtit certainement de son passage après 4 vins très aromatiques et assez tendus. Moyen. 3.96 grammes d’acidité.

N°6 – Château Ste Michelle – Dr Loosen – Riesling Eroica 2007- Etat de Washington, 23€
Nez peu intense mais complexe sur l’encaustique et l’eucalyptus. En bouche, le vin est brouillon ; il s’exprime par stratification assez dissociée : gaz puis sucre et enfin acidité. Belle finale citronnée. Le potentiel est là mais le vin ne semble pas être en place. Assez bien en l’état et à revoir. 7.75 grammes d’acidité.

N°7 – Hartenberg – Sauvignon blanc 2006 – Stellenbosch – Afrique du Sud, 10€80
Nez fermentaire (banane) et variétal (buis). La bouche est peu harmonieuse avec une attaque très chaude, alcooleuse et une finale très acide. Moyen.
6.85 grammes d’acidité.
 
N°8 – Fairview – Viognier 2008 – Afrique du Sud, 9€43€
Nez alcooleux de fruits confits et d’écorce d’orange. Bouche très chaude, acessante (alcool à brûler) mais la finale fruité et rafraichissante (acidité ++) réhausse l’ensemble. Assez bien.
8 grammes d’acidité.

N°9 – Ludwig Neumayer – Riesling Eiswein 2001, 37.5cl, 20€
A noter une très belle robe cuivrée. Nez d’eau de vie et de noix. La bouche est très dense avec une matière sirupeuse qui tapisse le palais sur des notes abricotées. Vin bien équilibré pour autant avec une finale très fraiche sur le raisin de corynthe. Excellent. Encore une fois l’acidité joue un rôle salvateur car ce nectar est d’une grande buvabilité malgré sa très forte teneur en sucre. Diabétiques s’abstenir. 10 grammes d’acidité.

N°10 – Domaine Ernst Triebaumer – Neusiedlersee-Hugelland-Ruster Ausbruch 1995, 28€50
Belle robe ambrée. Nez volatille, acescent. Puis, à l’aération, on décèle de jolies notes de fruits secs (noisette, amande, noix…). La bouche est très dense mais l’acescence trop marquée est vraiment gênate. Assez bien. 8 grammes d’acidité.

A un ou deux intercallements prêt (la chimie reste plus performante pour déceler le dixième de gramme d’acidité), notre classement était assez cohérent. On dira match nul.

 

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