à Gevrey, Manou et Frédéric Humbert n’ont pas besoin d’une publicité tapageuse pour écouler leurs vins… Heureux est celui qui réussit à trouver la pancarte de leur domaine.

Pour aborder le thème de Gevrey-Chambertin, nous nous appuierons sur une verticale de Gevrey-Chambertin Village du domaine Humbert Frères (2001, 2002, 2003 et 2004) et cerise sur le gâteau, un Gevrey-Chambertin 1er Cru Craipillot 2000.

Emmanuel et Frédéric Humbert ont succédé à leurs parents en 1989. Ils ont amélioré la qualité des vins du domaine de manière très significative. Ils pratiquent le labourage manuel des sols, l’effeuillage, et des vendanges en vert. Le domaine pratique sur le fruit une préfermentation pendant 5-6 jours à 14°-16° tout en évitant une macération  excessive afin de ne pas extraire des tanins verts. Les Gevrey-Chambertin Village sont viellis en barrique neuve à 50% (chêne du Châtillonnais). Les premiers et grands crus en barrique neuve à 100%.

 Les vins se ditinguent généralement par leur densité, leur charpente et leur couleur intense.

Dégustation du 11/05/06

Châteauneuf du Pape Blanc : Domaine de la Janasse 2004, Domaine de Beaurenard 2004, Domaine de Cristia 2004, Château Fortia 2002.

Les 3 millésimes 2004 ont été dégustés en aveugle.

Ce fût une dégustation de vins jeunes et dominés par l’alcool… un peu décevante vu les tarifs pratiqués…

Les dégustateurs ont été divisés : D’une part une partie des dégustateurs mettaient en avant la mineralité et l’équilibre de Beaurenard et reprochait à la Janasse une fermentation malolactique trop marquée (caricaturale ?) et d’autre part ceux qui ont été séduit par la matière et les aromes de la Janasse. Cristia, "vainqueur de la dégustation en aveugle de la RVF" est passé relativement inaperçue.

Nous nous sommes amusés à essayer de retrouver les trois bouteilles dégustés par Olivier Poels de la RVF à partir des commentaires de la dégustation  de la RVF n°498 … et nous nous sommes complètement plantés.

Fortia 2002 :  soit 2002 est vraiment une année épouvantable, soit le vin avait un défaut technique (oxydation – goûts de noix).

L’ensemble de ces vins peut être retrouvés sur www.vinadea.com (maison des vins de châteauneuf du Pape).

Le thème de la prochaine séance du 11 avril 2006 nous permettra de goûter :

Voici la dégustation de jeudi 21 décembre… dur dur de les reconnaître en aveugle. Les rouges étaient froids vu la température ambiante ce qui bloquait leurs qualités organoleptiques. De jolis vins dans l’ensemble malgré le Saumur Champigny marqué par la réduction au début et l’Anjou blanc un peu bouchonné ce me semble. Si on y rajoute un Bourgogne toujours très atypique et un Brouilly très étonnant, les vins rouges ont été quasiment impossibles à distinguer (les septentrionaux étaient bien murs et les méridionaux bien équilibrés et pas trop charpentés).

• Arbois blanc, Jacques Tissot, Blanc Typé, 1999, Cave du Beffroi Nantes, 13 euros (TB)
• Côteaux du Languedoc Grès de Montpellier rouge , Château de l’Engarran, 2003, Cave de Pascal Luneau, 9,55 euros (TB);
• Saumur-Champigny rouge, René Noël Legrand, 2005, Foires aux vins Carrefour, 6.85 euros; (B)
• Côtes de Bourg, Château Mercier, cuvée traditionelle, 2004, à la propriété 5,60 euros;  (TB)
• Côtes du Rhône rouge, Domaine Rouge Garance ,Terre de Garance, 2005, FAV Carrefour la Beaujoire, 4,75 euros; (vraiment un excellent rapport qualité-prix – TB)
• Mâcon Vinzelles blanc, Domaine Céline et Laurent Tripoz,  2004,  Les Côteaux Nantais,  7.95 euros;  (vif minéral, joli vin pour les huîtres)
• Bourgogne Pinot Noir, Domaine Simon, 2003, salon des vins et de la gastronomie, 9 euros; (toujours aussi atypique et très apprécié ce soir – TB)
• Alsace Gewurtztraminer, Domaine Freudenreich, Siberian Husky, 2004, salon des vins et de la gastronomie, 5,50 euros; (Typique – B);
• Brouilly, Domaine Alain Coudert, 2005, Cave de l’inatendu Vertou, 9.35€  (nez surprenant (caramel notamment) , mériterait d’être regoûté un peu plus chaud – TB);
• Anjou blanc, Domaine des Grandes Vignes, Loire Renaissance, 2004, Foires aux vins Intermarché, 4.95 euros. ;

Voici un compte-rendu de dégustation de jeudi 14 décembre sur la soirée bulles.

Vin de table, Domaine de Montrieux (Emile Heredia), Boisson Rouge (Gamay en méthode artisanale) : Vin ayant recommencé une fermentation en bouteille, nez poussiéreux (réduction), bouche équilibrée, forte amertume. (Problème qui semble assez fréquent si on en croit d’autres dégustateurs http://www.chateauloisel.com/vin/loire/montrieux.htm)

Crémant d’Alsace Domaine Rieflé (Détours et Saveurs Nantes) : nez empyreumatique, vanillé (une partie de vinification en fût ?), fruité, bulles fines ; faible effervescence ; belle longueur en bouche.

Clairette de Die, Didier Cornillon Tradition, (Cave de l’inattendu 7.50 euros) : nez exubérant (flatteur) de Muscat (raisins confits…), bouche sucrée, peu complexe, extrêmement mousseux presque gênant. Une indicible impression de «Champomy».

Champagne, Veuve Doussot, Brut, Grande Cuvée : (transition très acide après la clairette) Vif, grosses bulles, moins long que le crémant.

Champagne Larmandier Bernier (achat à la propriété) : Ethanal, vin oxydé.

Vouvray Christian Chaussard non dosé, 1989 : robe dorée, Nez complexe et très typé, minéral, thym, herbes aromatiques, cire, pétrole, myrrhe évoluant sur du tilleul et la feuille de noix. Bulle discrète qui s’efface au fur et à mesure. Bouche vive car non dosé et non dégorgé. L’absence de dosage ne laisse pas indifférent .

Champagne Veuve Cliquot Ponsardin millésimé 1999 (Caves du Beffroi Nantes 41 euros) : Pinot noir dominant, très vineux, légèrement oxydatif, belle longueur.