Quelques places libres pour la séance de jeudi 10 mai consacré aux vins de la Mer Egée (Santorin, Samos, Crète etc…)
Si vous êtes intéressés : tarif adhérent : 8€ – non adhérent : 15€ Inscriptions et réservation
Ile de Samos
Quelques places libres pour la séance de jeudi 10 mai consacré aux vins de la Mer Egée (Santorin, Samos, Crète etc…)
Si vous êtes intéressés : tarif adhérent : 8€ – non adhérent : 15€ Inscriptions et réservation
Ile de Samos
Cette nouvelle séance de Vertivinus est consacrée aux vins passerillés.
La concentration des sucres contenus dans les baies de raisins peut s’effectuer naturellement de plusieurs manières : soit, sous l’action d’un champignon microscopique – le botrytis, on parle alors de botrytisation, soit, de manière plus anecdotique, sous l’action du froid, on parle alors de cryoextraction, soit sous l’action de la chaleur et/ou de l’air qui viennent assécher les baies de raisin, on parle alors de passerillage.
Le passerillage peut prendre principalement deux formes, sur pied ou hors pied. Dans le premier cas, les grappes sont conservées sur les ceps de vigne ; cette méthode est très utilisée pour les vendanges tardives (Layon, Alsace) Dans le second cas, les grappes sont récoltées puis conservées sur des claies de bois pendant quelques jours jusqu’à deux voire trois mois ; Cette méthode convient plutôt aux régions sèches (Rhône, Italie)
A la différence de la botrytisation, le passerillage a tendance à concentrer aussi l’acidité des raisins. Le passerillage hors souche permet généralement de mieux conserver les caractéristiques naturelles du cépage.
Parti pris de dégustation : dans un premier temps la dégustation se fait autour de vins français. Une deuxième partie est consacrée aux vins étrangers.
AOC Pacherence du Vic Bilh Domaine Bouscassé cuvée Larmes Célestes 2001 (Petit & gros manseng passerillés sur souche) 11€ : nez frais avec des notes médicinale et mentholée. La bouche est chaude et grasse, pas très aromatique évoquant néanmoins la confiture d’orange ou une marmelade anglaise. L’équilibre sucre/acidité du vin est intéressant. Finale un peu grillée (barrique). Assez bien +.
AOC Jurançon Clos Uroulat 2000 (100% petit manseng passerillé sur souche, élevage en barrique à hauteur de 20%) 18€ : nez grillé allant vers le café et le marc voire des notes rancio. La bouche est compotée, chaude et alcooleuse, plus exubérante et capiteuse. Le vin, sirupeux, a clairement déçu une grande partie des participants même si d’autres – dont moi – l’ont plus apprécié. Moyen (Assez bien)
AOC Vouvray Domaine Lemaire Fournier la Réveillerie 2003 (100% chenin passerillé sur souche) 10€ : nez poire William voire Williamine. En bouche, le vin est piquant sur la langue. L’équilibre sucre/acidité du vin est bon, la matière est fluide. Ce vin atypique (notes oxydatives) est plutôt plaisant. Assez bien.
VdT Domaine Mondon Tchalande 2009 (viognier passerillé) 15€ : nez aux arômes de rose, bonbon puis abricot. La bouche est sucrée et sèche puis chaude. Elle apparaît assez monolithique, huileuse et acide en final. Moyen.
Muscat de Samos Grand Cru EOS 2008 (Grèce – muscat passerillé sur souche) 13€ : nez de pomme verte. La bouche est épicée, solaire, avec une attaque sucré et acide. Note de miel, de garrigue et d’herbe sèche. Amers en fin de bouche. Assez bien.
Moscato Passito Cantine Viola 2008 (Italie – passerillage hors souche, raisins suspendus) 31€ : le nez est frais, mentholé avec des arômes de mangue. La bouche est abricot, longue, avec une belle acidité en finale. C’est un nectar de fruits avec une amertume maîtrisée. Superbe vin ! Très bien.
DOC Alghero Passito Tenute Sella e Mosca 2007 (Sardaigne – cépage nasco, passerillage sur souche) 19.50€ : nez discret et frais. En bouche, des notes de cire, de pierre. La bouche est alcooleuse avec une finale acide et austère aux arômes de clou de girofle. Bien.
Bodega Herederos Ribas Sioneta 2005 (Iles Baléares – Muscat passerillé sur souche) 18.90€ : nez frais avec des notes de zeste de citron. L’attaque en bouche est sucrée et chaude avec des notes d’arbousier, de menthol et de citron. Ce vin jugé léger et très agréable par la plupart des participants m’a laissé personnellement plutôt perplexe (acidité trop marquée combinée à une attaque que je juge aqueuse) Bien (jugement de mes voisins de table)
DOC Amarone della Valpolicella Classico Domaine Speri 1993 (Italie – Corvina veronese 70%, rondinella 25%, passerillé sur souche) 49.50€ : nez carbone (cendres) puis animal. La bouche est épicée avec des notes de cacao. Les tannins sont souples avec une belle acidité et une amertume maîtrisée. Bien +.
Tintoralba dulce Do Almansa Bodega Tintoralba (Espagne – grenache teinturier passerillée sur souche, 240 g/l de sucre résiduel) 17€ : nez réduit (chou-fleur) la bouche est assez sirupeuse, avec des notes de fruits de bois, de cannelle, d’épice et de réglisse. Bien.
Passez de Bonnes Vacances de Paques.
Nous réattaquons après les vacances avec :
– une Séance Libertivin dédié au vignoble de Pomerol le mardi 24 avril.
– Le jeudi 26 Avril : Découvertivin dédié à la vinification des vins rouges avec Guillaume, oenologue à la Chambre d’agriculture.
– Le Jeudi 3 mai : Vertivinus dédié à cette notion abstraite qu’est la “Minéralité”.
– Le Jeudi 10 mai : Vertivingstone dédié aux vins de la Mer Egée.
– Le mardi 15 mai : séance Salivertivin “biodynamie ou pas : une série de 2 vins de mêmes appellation/même millésime : peut-on retrouver la pratique vigneronne au delà des clichés ?
– Le Jeudi 24 mai séance Découvertivin dédié aux accords mets vins avec Patrice, caviste.
– Le mardi 29 mai séance Verticadet chez Jo Landron dont le thème sera : l’Orthogneiss.
– Le Jeudi 31 mai : séance Vertivinus Jeux.
– Le Mardi 5 juin : séance Salivertivin
– Le Jeudi 7 juin : séance Vertivingstone dédié au vignoble espagnol de Yecla.
– le Mardi 12 juin : Verticadet dédié au millésime 97 qui se déroulera si tout va bien au musée du vignoble au Pallet.
– Le jeudi 14 juin : Dîner de fin d’année.
– Le Jeudi 21 juin : Séance Vertivingstone en retard dédié au vignoble de Pouilly Fuissé.
Les cloches sont passées au château de Fosse-Sèche apparament… crédit : http://la-terre-vue-du-vin.blogspot.fr
Compte-rendu Séance Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson.
Intéressante séance dédiée à une nouvelle appellation phare en Muscadet. Elle permet de faire un petit point sur l’appellation et ses domaines pilotes.
C’est la première partie de la dégustation… sur la seconde j’essaierai de vous mettre une petite vidéo pédagogique sur Clisson
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Domaine Martin-Luneau 2009 (échantillon témoin)
Joli nez de pêche un peu fermentaire. La bouche est bien ronde épaisse léger amer avec cette impression fréquente dans les millésimes chauds de finale un peu rapide. Bien +/Bien ++
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Patrice Héraud 2009
Nez discret porté plutôt par des « arômes de fonds » (parfums lourds, riches) léger gaz carbonique en bouche, beaucoup de volume et de densité. Une belle matière. Bien ++
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson Domaine Martin-Luneau 2007
Sensation légèrement lactée au nez. L’attaque est crémeuse mais la bouche pourrait offrir d’avantage de relief malgré une acidité bien mure. Bien
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Christian Gauthier 2007
Il offre un registre plus floral/végétal au nez. L’attaque est bien arrondie, bien enrobante et s’effile/se tend en fin de bouche. C’est un bel équilibre. Bien ++/Très Bien.
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Sylvain et Cyrille Paquereau 2007
Nez assez expressif assez complexe d’orange très mure, d’ananas cuit. Belle bouche ronde, épaisse, acidité bien mure. Belle longueur. Joli vin… belle progression depuis le 2005 goûté il y a quelques années… un domaine à suivre. Très Bien +/++
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Gilles Luneau 2007
Nez séduisant et gourmand pâtissier, orange mure, caramel, Grand Marnier. Gros volume dès l’attaque de bouche suivi par une acidité un peu cinglante… tout les éléments de la musique sont là, il lui faut juste un peu de temps pour faire une symphonie. A garder. Bien ++/Très Bien à revoir
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson Bruno Cormerais 2006
Nez empyreumatique, balsamique, rhum-raisin très expressif. Bouche mure très arrondie. Bien ++ pour le millésime
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Frères Perraud, 2006
Nez modérément expressif (minéral ?). l’attaque est chaude assez arrondie mais on aurait aimé une finale un peu plus dynamique. Un vin qui rencontre les difficultés du millésime. Bien
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Bruno Cormerais 2005
Vanillé, grillé, malo, caramel… des nez qui indiquent le propriétaire du domaine. La bouche est particulièrement volumineuse… la plus « grosse » bouche de la soirée. Très mure et très tapissante… c’est peut-être un vin excessif mais faut reconnaître que ça se laisse vraiment bien boire. Très Bien.
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Marc Ollivier 2005
L’échantillon qui nous a échu était très fortement réduit… (de forts arômes poissonnier persistent malgré l’aération (lotte aux agrumes)). Il semble que d’autres échantillons goûtés récemment n’étaient pas affectés des mêmes défauts. La bouche est en revanche une de mieux dessinée de la série. La crémosité est douce, la tension mure. Une bouche pleine de tendresse. Très Bien (pour la bouche)
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Christian Pineau 2005
Nez très expressif de tarte au citron meringuée, exotique… hors norme… la bouche est pleine bien tendue sur son amer. Harmonieux, agréable, typique (du bon Clisson). Très Bien+
Muscadet-de-Sèvre-et-Maine-Clisson, Frères Perraud, 2002
Nez exotique, ananas mur, cirdimieux (voyez vous, en fin de dégustation j’écris moins bien qu’en début de dégustation… cirdimieux… mais qu’ais-je donc bien voulu dire par là) sur un fond gras et de bonne densité, belle acidité, belle tension. très bel équilibre Très Bien ++
Depuis 2005 4 noubelles appellations sont venus rejoindre la dynastie des côtes du Rhône Village :
Signargues, Puyméras, Plan de Dieu et Massif d’Uchaux.
Les nouvelles AOC impulsent généralement des dynamiques qualitatives intéressantes dans les vignobles. C’est l’occasion de vérifier si c’est exact.
J’ai donc plusieurs places libres pour la séance du Jeudi 5 Avril à 20h30. Si vous êtes intéressés : tarif adhérent : 8€ – non adhérent : 15€ Inscriptions et réservation
Crédit Photo Rémi Loisel
J’ai quelques places libres pour une séance Salivertivin dédié au cépage Riesling ce Mardi 3 avril.
La question est la suivante : existe-t-il un style “retrouvables” selon les pays sur un cépage donné ? Peut-on retrouver le style allemand, le style autrichien, le style alsacien, des styles internationaux plus variétaux ? Le terroir ou la patte des vignerons élude-t-il la problématique ?
11 Riesling de 6 pays différents sur 8 millésimes avec des niveaux de sucre et de maturité différents. Y perdrez-vous votre latin ?
Si vous êtes intéressés : tarif adhérent : 8€ – non adhérent : 15€ Inscriptions et réservation Riesling Wineyard Central Otago – New Zealand
Bonjour,
J’ai deux places libres pour une séance Vertivinus dédié au passerillage jeudi 29 mars à 20h30.
Si vous êtes intéressés : tarif adhérent : 8€ – non adhérent : 15€ Inscriptions et réservation
Séance Vertivingstone consacré aux vins blancs de Campanie : Fiano di Avellino et Greco di Tufo.
La Campanie offre des vins blancs d’une fraîcheur délicieuse. Le vignoble est situé plus de 250 m plus haut que Naples avec 4 ou 5 degré de moins en moyenne et nos bouches sont souvent titillées par des sensations acidulées, des tensions qu’on ne retrouve que dans les plus beaux cépages au monde. Je le pensais bien mais je confirme que les rapports qualité prix des deux DOCG de vins blancs de Campanie sont remarquables. Deux styles se croisent : les petites productions de vignerons consciencieux et imaginatifs et la précision œnologique des gros négociants. Tout en offrant une palette de vins variés, le niveau qualitatif moyen est toutefois d’une très bonne homogénéité.
Concernant les deux cépages et les deux zones d’appellations, les distinguer, ce sera l’étape suivante.
Fiano di Avellino, Feudi di San Gregorio, 2010
Moyennement expressif, il offre en revanche des parfums variés floraux, abricot, poire. Bouche fraîche, saline et agréablement acidulée ; petit amer assez fin et rétro-olfaction sur la poire miellée. Moderne, variétal mais efficace. Bien ++/Très Bien – (3 points)
Fiano di Avellino, Ciro Picariello 2009
Nez précis, fruité. Goût plus « évolué », bouche assez épaisse, rétro-olfactions sensations de sous-bois, humus (asperge disent certains), bonne salinité, amertume. Curieux. Moyen +/Bien (4 points)
Fiano di Avellino, Colli di Lapio, Romano Clelia 2009
Nez réduit (croute de fromage), floral après une forte aération. Joli texture en bouche ample, amère acidulée et subtilement saline. Bien ++ (2 points)
Fiano di Avellino, Mastroberardino 2010
Fermentaire, bonbon anglais, poire banane. Assez bonne épaisseur un peu masqué par le gaz carbonique ; acidulé mais bon à revoir. Bien (4 points)
Fiano di Avellino, Rocca del Principe 2008
Beau nez fruité et floral et des sensations acidulées dès le nez. Bouche pleine mais superbement acidulée et tendue. Très belle longueur en bouche. Un vin très tonique, très étiré. On passe au niveau supérieur. Très Bien (16 points)
Fiano di Avellino, Vigna della Congregazione, Villa Diamante 2008
Nez éblouissant, très complexe, il offre des arômes d’ananas, de crème aux œufs, de miel et de fruits cuits. La bouche impressionne par son attaque très intense : un caractère très plein) et très sphérique (ovoïde ais-je écrit sur mon carnet dès l’attaque, une bouche mure qui sait rester parfaitement acidulée. Très belle définition. Excellent (26 points – vainqueur du collectif)
Greco di Tufo, Feudi di san Gregorio 2010
Très amylique ; bonbon acidulé, ananas moyennement expressif. Bouche acidulée mais la légereté de la bouche dérange après le précédent vin. Un peu court. Bien (à revoir) ; 0 points
Greco di Tufo, Mastroberardino, NovaSerra 2010
Nougat, fruité ; très frais au nez (menthe fraîche). Très belle tension de la bouche presque vif. La rétro reste très fraîche. Très Bien (7 points)
Greco di Tufo, San Guglielmo, Pères Bénédictins de l’Abbaye de Montevergine 2007
Nez très évolué sur des arômes de laine mouillée ; de suint. Bouche assez grasse, acidulée un peu dissociée mais convenablement tendue en fin de bouche. Bien + (12 points)
Greco di Tufo, Benito Ferrara, Vigna Cigogna 2007
Léger arôme d’alcool à bruler, de caramel. La bouche offre des palettes de crème brulée. Une amertume très balsamique ; un caramel un peu oxydatif très persistant ; la fin de bouche frise un peu la dissociation mais la rétro est longue sur des effluves de Chouchen. Très Bien. (13 points)