Séance Premiers crus de Volnay et de Pommard

Immense merci à Elodie pour son remarquable “baptème de compte rendu”.

SEANCE LIBERTIVIN DU 21 AVRIL 2009

Volnay / Pommard

 

La réputation des appellations Volnay et Pommard n’étant plus à faire, un mythe est pourtant au cœur de cette dégustation. Et oui d’après les ouvrages sur la Bourgogne les vins de Volnay seraient plus des vins de femmes et par contre les vins de Pommard seraient virils et masculin.

C’est donc sur cette information que la dégustation à pu commencer.

L’équipe de libertivin va peut être détruire un mythe ce soir.

 

Pour information tout les vins on été carafé entre 2 et 3 heures.

 

Pommard Les Epenots 2003 Domaine Parent (29,95€ FAV)

Un nez très cuit, note de pruneau pour partir après sur des notes plus poivrées, épicées avec une note de clou de girofle.

C’est un vin peu complexe et subtil en bouche avec une puissance aromatique moyenne.

L’effet millésimes joue beaucoup et on a un vin pas typé “bourgogne”. C’est un vin à boire.

 

Volnay Taillepieds 2003 Domaine Bouchard (32,40€ FAV)

Un nez de mûre très présent ainsi que de vanille et de cuir animal.

Vin élégant avec une acidité qui permet une balance entre l’alcool et les tanins. Une puissance aromatique persistante.

On peut encore le garder 1 à 2 an sans aucun problème.

 

Pommard Les Pezerolles 2002 de chez Mme A.F. Gros (35,88€ Aux Quatre Couleurs)

Nez plutôt végétal avec une pointe de mûre et aussi de pruneau.

Vin plus vrai que les précédents avec une sensation d’alcool moins présente.

Vin léger et délicat mais qui n’est pas très expressif.

 

Volnay Taillepieds 2002 de chez Roblet-Monnot (33€ Cave de Longchamp)

Vin trouble puisqu’il est non filtré.

Nez fruité et frais. Les notes principale sont la griotte et le boisé sans être de trop mais aussi des notes acidulés.

Vin légèrement réduit, un temps plus long de carafage s’impose.

Forte puissance aromatique.

 

Volnay Santenots 1999 de chez Mr Mikulski (32,29€ Aux Quatre Couleurs)

Les notes qui ressortent sont le réglisse, le café et le caramel.

Nous sommes sur un vin corsé avec une sensation d’alcool trop forte.

[NDLR : problème de bouchon / bouteille déviante]

 

Pommard La Refene 1999 de chez Mr Dominique Laurent (51,43€ – Exceptions Vins)

Vin trouble car lui aussi est non filtré.

Vin fruité avec des notes d’anis, de rose fanée et légèrement animal.

Attaque agréable et fin de bouche légèrement acide.

 

Pommard Rugiens 1996 de chez Mr Dominique Laurent (Don de l’animateur)

Des notes de cerise et de pruneau ressortent malgré une sensation d’arômes fanés.

Puissance aromatique moyenne avec une pointe d’acidité.

 

Volnay  Les Caillerets « Clos des 60 Ouvrées » 1996 La Pousse d’Or (45€ Bonjaja.com)

Une couleur tuilé et des arômes réduits, chaud et alcoleux nous ont tous mit d’avis que ce vin était passé.

[NDLR : soucis de conservation ?]

 

En conclusion nous avons dégusté que des très bon produits et que ce soit disant mythe n’est vraiment que un mythe.

Pour ma part et une partie du groupe les vins qui sont ressorti sont :

Volnay Taillepieds 2003 Domaine Bouchard

Volnay Taillepieds 2002 de chez Roblet-Monnot

Eclatant Volnay Taillepieds de chez Roblet Monnot d’un longueur et d’une gourmandise remarquables

 

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Vertivinus – Alliance Chèvre – vins

Voici le compte-rendu de dégustation que j’ai rédigé “à froid” le lendemain de la dégustation comme je suis parti avec tout les fonds de bouteille… privilège présidentiel… faute de stock-options et de parachutes dorés, les dirigeants se retranchent sur les fonds de bouteille. Je n’ai pas pris de note sur les vieux Muscadet apportés par Alain Couillaud et qui n’ont pas démérités dans la dégustation. Immense merci à l’élevage caprin bio de la Galaxie au Loroux Bottereau de nous avoir accueilli. Et n’oubliez pas de leur rendre visite sur le marché de Vertou le Samedi matin.

Fiefs Vendéens Mareuil Mourat Château Marie du Fou blanc 2007 (8€ Cave de Pascal Luneau Vertou)

Nez modérément expressif. Fruits blancs, lacté, légèrement floral, noisette. Attaque très grasse, un peu retenue, bien fait, boisé encore un peu présent en bouche. Juste acidité marqué par des notes de zeste de citron en finale. Bien ++

 

Coteaux Giennois Joseph Balland-Chapuis 2006 (7,40 €  Le plein d’épices Vertou

Nez de chèvrefeuille, de citronnelle, fruité. Notes d’alcool à brûler légèrement métalliques à l’aération. Bouche beaucoup plus typé Sauvignon que le nez : végététale, buis, convenablement dense, acidité assez marquée Bien +


(le fief vendéen l’emporte sur le fromage frais face à un coteau giennois qui impose sa structure aromatique au chèvre. Les deux alliances marchent cela dit)

Alsace Grand Cru André Scherer Riesling Pfersigberg 2005 (Propriété : 12,50 € à l’époque… vient de prendre 2€ en un an)

Bombe aromatique d’une rare complexité : thym, camphre, citron vert. Eblouissant. Bouche ample, raffinée. Amer assez marqué. Finale florale Très Bien ++

 

Chablis 1er cru Vaillons Vincent Dauvissat 2003    (Aux Quatre Couleurs : 25,12 €)

Assez boisé au premier nez, pomme, brioche à l’aération. Belle attaque mure mais délicate, ronde caramélée. Supporte assez mal l’aération d’une journée (éthanal). Bien… un peu décevant au regard de la réputation du domaine.


(Le Chablis l’emporte sur l’alliance avec la tomme de Chèvre)

Muscadet Serge Batard Les Hautes Noëlles 2002 (7 € propriété)

Robe jaune foncée, nez marqué à l’ouverture par l’ananas, la vanille et la noix de coco… assez conforme aux nez de cette cuvée quel qu’en soit le millésime, à l’aération le nez se complexifie sur de l’arnica. Texture intéressante, bois assez marqué. Acidité assez élevée. Bien +

 

Sancerre Pascal Cotat Les Monts Damnes 2004 (Aux 4 couleurs 25,12 €)

Nez très droit, floral, gentiane, racinaire. Superbe bouche avec la plus belle tension en bouche de la dégustation. Une bouche qui se complexifie à l’aération. Acidité marquée. Encore un très beau potentiel. Il y a un vinificateur talentueux derrière ce vin. Excellent


(non noté ici, la meilleure alliance avec un chèvre affiné est un troisième vin : un très joli Muscadet de Sèvre et Maine 1999 du Domaine du Haut Planty apporté par son propriétaire Alain Couillaud)


Côtes du Rhône blanc Saint Cosme 2007

Nez très aromatique, fruits de la passion, banane, mangue, poire. Soupçons de caprylates d’éthyle au premier nez, léger gaz résiduel. Après aération bouche nettement fermentaire levure de boulanger, bière. Amer marqué. Décevant en l’état.

 

Vouvray demi sec Domaine de la Fontainerie Coteau les Brulés 2005 (8,60 € Propriété)

Nez plus discret, fin, fumé, racine d’Iris… on s’attend à un vin sec… et non point. Bouche onctueuse, dense, rétro fumée, sensation légèrement rôtie. (Botrytis ? Ce n’est pourtant pas la région). Plus de longueur n’aurait pas nuit, mais très beau vin et excellent rapport qualité prix. Très Bien ++


(Malgré un sucre un peu trop marqué pour le fromage, le Vouvray remporte l’alliance avec une pyramide affinée)

(le trio gagnant)

Maury Mas Amiel Vintage Blanc 2007 (18€ Cave de Pascal Luneau)

Nez assez floral, fruité… et à l’aveugle, la première comme la deuxième fois, je pense que je l’aurai mis dans les Sauvignon… curieux. Sucré, fermentaire, lui aussi… un petit peu de gaz carbonique résiduel finale acidulé sur du citron vert. Très jeune mais un beau potentiel et un bel équilibre. Très Bien

 

(11 € Vino Vini)

 

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Séance Nouvelle-Zélande

Le moins que l’on puisse dire c’est que la séance Vertivingstone sur la Nouvelle-Zélande m’a laissé une impression de violence. Violence des nez exubérants qui s’imposent, violence des bouches avec beaucoup de concentration, d’extraction, d’amers, de bois, de sucres parfois. Arômes « excitants » disait Jancis Robinson… je dirais… juste un vignoble un peu brutal (« qui déchire mes chemises mes futals » dirait Hubert-Félix)

 

Les quelques vins néo-zélandais trouvés chez des cavistes français ne sont que de douces copies des stars des guides que l’on peut se procurer dans d’autres pays européens. Le caviste français nous ménage.

 

East Coast Giesen Chardonnay (unwooded) 2007     (6,84 € www.vinexus.de)

Un vin aromatique intense sur des notes exotiques, fruits secs fin de nez un peu végétal. Bouche grassouillette et gentille. Bien

 

Marlsborough Sauvignon St Clair Vicar’s Choice 2006 (16,50 € Lemaître)

Roche claire, nez aromatique intense de genêt, de lierre légèrement citronné. La bouche offre encore des palettes de lierre. Assez grasse, très acide. Finale un peu courte.  Bien

 

Marlsborough Villa Maria Cellar Selection Sauvignon Blanc 2007 (14,29 € www.vinexus.de)

Nez très intense qui propose un premier nez exotique (mangue, litchi, banane) et un deuxième nez feuillu (lierre, rafle). Bouche ample très structuré avec un poil de sucre résiduel doté d’un amer à la limite de l’écoeurement. Premier vin de barjo de la soirée… Bien+ tendance « différent » (pour reprendre les termes de Romain) 
 

Marlsborough Kim Crawford Spitfire Sauvignon Blanc 2006 (19,47 € www.vinexus.de)

Nez d’une rare violence destiné aux personnes en phase croissante d’anosmie. Premier nez sur des notes de transpiration estivale… un Sauvignon roulé sous les aisselles. Deuxième nez sur des notes de genêt, floral. La bouche offre un gras superbe, une épatante fraîcheur en milieu de bouche et beaucoup de longueur. 2e vin de barjo. Quand on voit le vigneron on se dit que ma foi… pouvait-il faire différemment… Très bien ++ tendance « très différent ».
Kim Crawford source photo : http://www.winexmagazine.com

Marlsborough Staete Landt Chardonnay 2006
(15,48 € www.vinexus.de)

Noisette, bois, vanille, planche… un nez qui n’offre que du bois. Structure en bouche onctueuse tellement grasse qu’elle en est sirupeuse. Un Chardonnay un peu « bête de foire ». Moyen

Marlsborough Cloudy Bay Chardonnay 2005 (28,00 € Aux Bouquets du Sommelier – Carquefou).

Nez un peu plus fermé, « sourd » parfum d’amande, de bois qui s’amplifie à l’aération. Très belle bouche très intense. Crémeuse. Belle tension et petite sensation de « boule » en bouche comme certains beaux Chardonnay. Encore en devenir ; vin de garde. Très bien à ce jour… peut-être plus demain.

Martinsborough Burnt Spur Pinot Noir 2005 (19,48 € www.vinexus.de)

Retour dans la violence avec un nez de « Mon Chéri », de Gueuze lambic mais aussi d’étranges notes végétales (poivron rouge cuit, feuillage, fleurs)… un peu poivré aussi… un peu mentholé aussi. Bouche sucré, concentrée, lourde et amère (quelqu’un a dit cacao)… pas très fin dans l’ensemble. 3e vin de Barjo. Moyen.

Martinsborough Palliser Pinot Noir 2001 (26,00 € Lemaître)

Le nez oscille entre des notes de fruit cuit compoté (pruneau) et des arômes de cendre froide, de poussière. Début de bouche suave où apparaissent des notes de cerise à l’eau de vie qui font arguer à certains un vieillissement prématuré. Finale avec une pointe acide bien venue après le vin précédent. Cuir en rétro. Bien

Hawkes Bay Te Mata Awatea Cabernet Merlot 1998 (29,00 € La Provence)

Poivron, prune. En bouche c’est la surprise : les tanins ne semblent pas travaillés. On avait oublié ce que c’était… des tanins qui ne sont pas mal faits d’ailleurs. Assez denses… un peu secs. Toujours une sensation un peu sucrée qui dérange un peu le français. Bien ++.

 

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CR Découvertivin : les pratiques en viticulture

Voici un petit compte-rendu de la séance Découvertivin sur les terroirs consacré aux pratiques culturales. Une exploration de Savennières à partir des pratiques à la vigne de ses vignerons et des premières côtes de Blaye à travers 3 rendements à l’hectare.

 

Savennières 2006 Domaine Jo Pithon, la Croix Picot (18,75€ Cave de Pascal Luneau)

Tabac blond, boisé, bouche ample, grasse, juste amertume d’un vin de garde. Très bien

 

Savennières 2006 Nicolas Joly Vieux Clos (20€ Propriété)

Nez dominé par des arômes de pomme jaune et de poire, éthéré. Sensation d’alcool au nez. Nettement moins grasse que la Croix Picot de Jo Pithon, la bouche est marquée par des sensations cidrières qui marquent la vinification oxydative. Arrière goût fumé. Bien (j’ai vu pire finalement)

 

Savennières 2005 Damien Laureau Les Genêts.(13,35€ Cave de Longchamp)

Un débat a eu lieu sur l’intensité de l’arôme. Je l’ai trouvé moyennement expressif mais d’autres l’ont trouvé plutôt expressif. Arômes floraux. La bouche est dense et élégante mais j’ai la sensation d’un vin en train de rentrer dans une période de fermeture. Bien (à revoir).

 

Savennières-Roche-aux-Moines 2001 Château de Chamboureau Pierre Soulez Cuvée d’Avant. (7,95€ FAV)

Nez confit résolument balsamique (miel, cire, cédrat) avec un beau rôti qui semble marquer une vendange sans doute en partie botrytisé. Tout le monde s’attend à un moelleux mais c’est la bouche d’un vin sec, racé, puissant et élégant doté encore une fois d’un bel amer. Excellent. Superbe rapport qualité/prix.

 

Savennières-Roche-Aux-Moines 1989 Domaine Aux Moines (12€ particulier)

Nez dominé par l’alcool à bruler, l’éthanal. La bouche est simple avec une début de dissociation (sensation alcooleuse à l’attaque). Un vin en fin de vie. Moyen.

 

Savennières Coulée de Serrant 1990 Clos de la Coulée de Serrant Nicolas Joly. (30€ particulier)

Nez complexe d’où ressort à la fois une impression torréfiée (café) et un côté très « terrien » (humus, terre après la pluie, crottin de chèvre séché) et peut être une finale un peu citronnée. Bouche correcte assez élégante, encore assez puissante. Assez surprenant dans l’ensemble mais sans déviance. Bien / Très Bien.

 

Première Côtes de Blaye 2005 Château Bertinerie (7,51€ Propriété achat groupé)

Notes de jambon fumé, souple, facile. Bien

 

Première Côtes de Blaye 2005 Château Haut-Bertinerie (10,36€ Propriété achat groupé)

Nez de fruits noirs légèrement « terreux », Bouche charnue, gourmande doté de jolis amers et de superbes tanins d’une belle densité. Très Bien ++

 

Première Côtes de Blaye 2005  Château Haut-Bertinerie « Landreau » (13,40€ Propriété achat groupé)

Un nez encore trop dominé par son boisé d’élevage pour être réellement passionnant. Bouche d’une rare élégance… Bouche minérale, « assaisonnée ». Jolie mâche. Structure des tanins dense et particulièrement persistante. Vin de grande garde. Bel hommage au Merlot. Très bien aujourd’hui. Excellent voire plus, demain.

 

 

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Séance Piémont

Voici le compte-rendu de la séance Vertivingstone consacré au Piémont italien par la belle plume de Romain dont l’aversion pour le bois fait trembler les forêts.

Roero Arneis 2007  Giacomo Vico (26€ Casa Vino )

Nez : peu intense sur des notes légères de savon, fruits frais, pomme, poire, raisin frais.

Bouche : assez carbonique mais sur la même ligne aromatique avec beaucoup de fruits et encore un coté fermentaire. Bien que l’expression soit encore très contenue, la bouche reste très droite avec une acidité agréablement fondue qui soutient une matière correcte, finale un peu courte.

Bien

A noter que l’annonce de son prix a provoqué l’hilarité générale du groupe.

 

Dolcetto d’Alba 2007 Bera – (11€ Casa Vino)

Nez : assez intense sur des notes très poivrées et légèrement amylique.

Bouche : on retrouve une structure aromatique poivrée avec un gaz carbonique assez marqué, l’attaque s’avère acidulée puis très tendre en cœur de bouche avec des nuances de fraises, fruits frais, et légèrement herbacées (fougère), la trame tannique se montre assez discrète, fine et lâche. Un vin croquant sur une expression assez moderne.

Bien

 

Barbera d’Alba Superiore 2006 Bruna Grimaldi – (14,30€ cave Jules Verne)

Nez : Intense sur des variations plus dense et confites. L’aération exhale des odeurs qui évoquent le fumé, des nuances empyreumatiques, grillés (barrique) et légèrement fruits noirs.

Bouche : très marquée par une rétro sur le grillé, le bois et la vanille; les tannins sont serrés et assez fin, peu accrocheur et grillés, finale sur la cerise très mûres. Un vin bien fait mais d’expression assez classique.

Assez Bien

 

Barbera d’Asti 2003 “Ronco Malo” Bera Vittorio E Figli – (17€ cave Jules Verne)

Nez : assez intense qui semble encore sur la retenue avec des notes animales et de cuir, l’aération permet de révéler un  fruit très mûr, avec des nuances de pruneaux et noyaux de cerises.

Bouche : marquée par beaucoup de carbonique à tel point que certains se demandent si le vin refermente. On est frappé par une rétro sur du café très torréfié, prune séchée, cachou, fruits noirs confiturés malgré une impression légèrement acétique et acescente. La sensation de sucrosité s’avère surprenante en même temps qu’une épaisseur remarquable. La trame tannique est serrée et fine, se fondant bien lors de l’aération. Un vin déstabilisant, qui semble vivre et se mouvoir dans le verre se rendant ainsi insaisissable. L’impression en bouche est étonnante avec une épaisseur presque séveuse, beaucoup de mâche et une finale très réglisse (bonbon). Un vin qui divise l’auditoire.

Différent.

 

Langhe Nebbiolo 2004 Produttori del Barbaresco – (13,30€ Cave Jules Verne)

Nez : Assez intense avec des odeurs d’évolutions, herbes aromatiques, fumée et une sensation d’alcool.

Bouche : on est frappé par une trame tannique vive, serrée et rapeuse. Chaude et vineuse, la bouche ne montre toutefois pas une épaisseur importante. Le profil aromatique est sur l’évolution avec des notes de prunes cuites, fumée de bois, romarin, épices, bois.

Bien

 

Nebbiolo d’Alba 2004 Azienda Abbola (29,80€ les Saveurs d’Italie (Carquefou))

Nez : Intense sur la confiture de fraise, framboise avec des notes de cuir cassonnade et surtout de bananes cuites. Jolie complexité.

Bouche : sur la même partition aromatique, la structure tannique s’avère assez rappeuse, serrée et légèrement  séchante bien que mûre. Ce vin montre une épaisseur intéressante bien qu’un peu court, on aimerait presque une acidité plus pointue pour soutenir le tout. La finale est étonnante, très marquée par des arômes de bananes cuites et de pommes vanillées.

Très Bien. Jolie expression.

 

Barbaresco 2004 Bera (25€ Casa Vino)

Nez : Intense, de nouveau sur des notes de bananes cuites et des odeurs balsamique et de cèdre. Légère acescence.

Bouche : épaisse dès l’attaque, on retrouve ensuite des tannins très serrés, pointus et précis avec une acidité nette et élégante. La rétro s’oriente sur des notes de mûre, cerise cuites, vanille (bois qui se fond bien) et une impression de chaleur. Si l’expression aromatique s’avère plus en retenue que le vin précédent, la bouche montre beaucoup de précision avec un bois soigneusement maîtrisé et un tanins joliment dompté.

Très Bien.

Le Barbaresco de Bera… le vin le plus plébiscité par l’ensemble des dégustateurs ce soir là.

Barolo Brunate 1995 Brico Rocche Ceretto (40,11€ Aux 4 Couleurs)

Nez : très intense sur des nuances de café noir, cacao, on remarque une impression presque maritime, l’aération révélant ensuite des notes d’humus de fruits séchés et très légèrement animales.

Bouche : Souple sur l’attaque, le cœur de bouche voit se construire une structure tannique fine, très serré mais avec une texture très soyeuse en finale. On retrouve des variations caramélisées, fumées, iode, maté, thym et autres herbes aromatiques; belle longueur sans atteindre des sommets. Une très belle expression de vieillissement qui fait honneur à ce cépage.

Très Bien +

 

 

 

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Prochaines séances

On m’annonce une place de libre pour la séance Vertivingstone de Jeudi 26 février consacré au Piémont Italien.
(15€ pour les non adhérents – 8€ pour les adhérents )

La séance Découvertivin du 5 mars sera consacrée aux des pratiques culturales des vignerons avec une belle série de Savennières… issus de pratiques culturales différentes cela s’entend.

Le Vertivinus du 12 mars sera consacré aux vinifications bourguignonnes.

 

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Séance Découvertivin : terroir, le rôle du terrain

4 vins du cépage Chardonnay : ce que le terrain et le climat peut changer au goût du vin : l’exemple de la hiérarchie de terrains.

 

Chablis 2006 William Fèvre (Négoce) (8,95€ FAV Auchan)

Nez marqué par des notes lactées (yaourt, beurre) et de fruits secs. La bouche est ample, vive et fruitée. Bien

 

Limoux 2005 Vignerons des Sieurs d’Arques  « Exception des quatre clochers »  (6,95€ FAV Auchan)

Nez brioché, fût, bouche structurée très grasse et  mure. Amertume assez marquée. Bien

 

Chablis 2005 Premier Cru Fourchaume Cave des Vignerons de Chablis (11,95€ FAV Auchan)

Cuvée très démonstrative extrêmement grasse. Amer assez marqué. Un peu bête de foire aujourd’hui, un peu de vieillissement pourra lui faire du bien sur son équilibre général. Moyen aujourd’hui. A revoir demain.

 

Chablis Grand Cru 2005 William Fèvre Grand Cru Bougros (34,90€ FAV Géant-Casino)

Nez complexe et raffiné : noisette, huître « spéciale » affinée, fleur blanche. Sensation de salinité au nez. Superbe bouche… le vin forme une « boule » en bouche. Très belle tension en bouche qui étire une fine et longue acidité persistante (sensation acidulée). Excellent.

 

4 pinots noirs : même domaine, même vinif (enfin, j’espère), même millésime, même appellation (ou presque) : 4 terrains différents.

 

Marsannay 2006 Domaine Coillot « Grasse Tête » (18,60€ Cave de l’Inattendu)

Nez fruité, caramel, bouche souple et gourmande. Bien

 

Marsannay 2006 Domaine Coillot « Les Boivins » (20€ Cave de l’Inattendu)

De discrets arômes m’évoquent le gaz de ville, le nez dans l’ensemble assez fermé à ce jour mais offre une certaine fraîcheur. La bouche est structurée, les tanins sont fermes, plus de couleur, plus de matière… un vin qui nécessite un peu plus de garde. Bien aujourd’hui sans doute bien +/très bien dans 3 ans.

 

Marsannay 2006 Domaine Coillot « Les Longeroies » (19,50 Cave de l’Inattendu)

Nez très parfumé de cerise, kirsch, amande, assez floral également. L’acidité est sans doute la plus marquée de trois vins. Bel ensemble. Bien +

 

Fixin 2006 Domaine Coillot (18,50€ Cave de l’Inattendu)

Un ton en dessous pour ce Fixin au nez peu causant un peu végétal et à la bouche un peu maigre. Moyen.

 

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Compte-Rendu Séance Roussanne

Mesdames, Messieurs, vous trouverez ci-dessous les judicieuses notes de dégustation de Romain sur la séance Vertivinus consacrée au somptueux cépage “Roussanne”.

 

Chignin-Bergeron – Louis Magnin 2006 (prix NC)

Nez : Assez intense sur une dominante florale et amande; les nuances de noisette et empyreumatiques apparaissent à l’aération, on remarque une impression lactique assez forte.

Bouche : épaisse et gourmande, l’alcool s’avère toutefois présent, on retrouve une impression très beurrée. Belle structure mais manque un peu de complexité. Bien

 

Vin de Pays des Bouches du Rhône Domaine d’Estoublon Roussanne 2005 (prix NC)

Nez : moyennement intense sur des notes grillées, beurrées, fruits très mûrs, presque cuit, bois.

Bouche: très épaisse, et fortement marquée par le bois avec une impression vanillée, l’astringence et l’amertume du bois sont assez prononcés. La finale, assez lactique, est dominée par des arômes de vanille et d’épices. Beaucoup de chaleur. Un vin qui recueille nombre de suffrage. Très standard et basique. Bien.

 

Chignin-Bergeron – Pascal et Annick Quenard – Cuvée Noë 2005 (11€ – Propriété)

Nez : assez discret dans un premier temps, mais on est vite saisi par la complexité de l’expression aromatique. L’impression globale est très florale avec des notes de rose et de lila, puis des odeurs évoquant la cassonade, la craie, vanille, girofle et l’anis.

Bouche : ronde sur l’attaque, elle est encadrée par une acidité remarquablement fondue et fine et relevée par une légère amertume en finale. La structure aromatique sur une ambiance fruité, florale, épices et légèrement minéral perdure.

Beau vin, magnifique complexité. Très Bien.

 

Australie – Mc Laren Vale – D’Arenberg – The Money Spider. Roussanne 2004. (11.90€ www.belvini.de )

Nez : très intense sur des notes puissantes d’hydrocarbure et de thym qui évoquent la réduction pour certain, on se croirait sur un riesling évolué; dans un second temps, l’aération laisse échapper des notes de citrons confits, tisane, tilleul, anis et badiane. Une jolie complexité pour une expression surprenante et originale.

Bouche : assez équilibrée malgré une acidité puissante quelque peu pointue en finale, les notes pétrolées et de citrons confits perdurent avec une jolie persistance. Un vin contesté, mais j’apprécie l’expression et l’originalité. Très Bien.

 

Crozes-Hermitage Domaine des Bruyères – David Reynaud – Aux Bêtises d’Eloïse et Léa 2007 (Cave Jules Verne Nantes – 13.25€)

Nez : assez intense légèrement marqué par des notes de crème et de beurre; on distingue une belle expression aromatique avec des odeurs rappelant la châtaigne, le café vert, le jasmin, le cèdre et la poire. Un peu fermentaire.

Bouche : vive et précise sur l’attaque, on est séduit par une belle matière très tendue. La rétro-olfaction est puissante sur des arômes de verveine, cédrat, épices et poires.

Beau vin, encore jeune. Très Bien +.

 

Vin de Pays de la Drôme – Serre le Condorcet – Roussanne 2004 (Vins étonnants – 15€)

Nez : assez intense, légèrement oxydatif, dominé par une impression confite.  Peu de complexité.

Bouche : léger bouchon. Impression globale épicée mais le vin ne semble pas net.

Décevant.

 

Chignin-Bergeron – Louis Magnin – Grand Orque 2006 (Propriété – prix NC)

Nez : intense avec des notes fraîches, des variations autours d’odeurs de cire, fumée, amandes fraîches écrasées.

Bouche : très épaisse sur l’attaque, la matière est soutenue par une superbe acidité très nette. On retrouve la même structure aromatique avec une impression légèrement lactique en finale.

Assurément un très gros potentiel, mais ce vin demande encore un peu de temps.

Bien.

 

Chignin-Bergeron – Louis Magnin – Grand Orque 2005 (Propriété – prix NC)

Nez : intense sur des notes de cire, poire, minérale (craie), badiane, fenouil, angélique confite, chaque inspiration semble nous faire découvrir de nouvelles nuances.

Bouche : concentrée et ronde, on se laisse emporter par une complexité aromatique remarquable avec des arômes d’abricot, d’amande, de miel; seule une pointe de  soufre vient assombrir ce bien beau tableau. Très belle expression de Bergeron. Étonnant comme ce vin s’avère nettement plus évolué que  le 2006.

Très Bien.

 

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Compte-Rendu : Rhône Nord et Rhône Sud

Voici le compte rendu de la séance Vertivinus du 15 janvier 2009 sur le Rhône Nord et le Rhône Sud. Je retiens de l’exercice de comparaison Rhône Nord et Rhône Sud que la différence des équilibres nuit ineluctablement au Nord : le Sud est plus gras, plus rond, plus chocolat, plus flatteur…

Rasteau blanc 2007 Domaine Escaravailles (Don la Cave de l’inattendu)

Joli nez précis floral, amandé (frangipane) suivi par une volée de notes de fruits secs. La bouche est chaude très grasse presque lactique doté d’un amer marqué mais structurant. Belle entrée en matière. Très Bien.

 

St Joseph blanc 2005 François Villard Mairlant. (21,50 € Vino Vini)

Nez discret dominé par le boisé de l’élevage on y distinguera des notes de pêches et des touches florales. La bouche assez souple conduit à penser que l’effet de succession ne joue pas en sa faveur. Aujourd’hui Moyen +, à revoir hors contexte peut-être.

 

St Joseph rouge 2006 Faury (15,50€ Cave de l’Inattendu)

Nez réduit qui offre des fragrance de poudre à canon, pétard mouillé. La rétro-olfaction en bouche offrira des notes florales. Les tanins sont assez anguleux, un peu rustiques. La finale se poursuit sur des notes de fougère. Un vin qui peine un peu à convaincre. Moyen.

 

Vacqueyras 2003 Couroulu (12,50€ Cave de Pascal Luneau)

Un vin qui propose des aromes de mure cuite, de cuir et un nez très frais (mentholé, camphré). La bouche est mure, les tanins fermes. Très Bien + et excellent rapport qualité/prix.

 

Côtes du Rhône rouge 2006 Domaine Escaravailles (Don la Cave de l’inattendu)

Nez résolument gourmand marqué par le grenache : amande, chocolat nous font entrer dans le registre aromatique des beaux VDN. Les tanins sont très fermes, le cacao se poursuit longuement en bouche. Un séducteur. Très Bien ++

 

Cornas 2006 Vincent Paris Granit 30 (19,90 FAV Auchan)

Retour dans la réduction des syrahs concentrées, avec un nez faisandé qui m’évoque personnellement le goémon. Après une intense agitation, on notera des notes de cuir, de tabac brun. La bouche offre une palette plus forale, les tanins sont marquée mais précis, une finale assez vive qui porte des effluves de rose. Potentiellement Très bien ++ mais à oublier en cave au moins 5 ans.

 

Lirac 2004 domaine de la Mordorée Reine des Bois (19,60€ Vino Vini)

Le nez est fermé assez discret mais la bouche offre une superbe densité presque crémeuse ; les tanins sont particulièrement persistants. Long en bouche sur des notes de cacao. Très bien ++

 

Hermitage M. Chapoutier Mure de Larnage   (32€ FAV Géant)

Premier nez réduit, animal 2e nez floral (violette). Les tanins sont très anguleux, un peu grossiers, l’acidité marquée sans avoir une structure très dense. Bien +

 

Châteauneuf du Pape Chanssaud 2004 (Cave de Pascal Luneau 20,80€)

Parfumé (cacao), chaud, floral. Tanins très présents. Finale longue sur des notes florales. Bien ++

 

Côte Rôtie Pierre Gaillard 2003 (Aux 4 couleurs, 31,10€)

Le nez offre une explosion aromatique extrêmement complexe. On entre dans la boutique du fleuriste, légèrement torréfié on y distingue des effluves qui évoque le vieux parfum français (Shalimar) . La bouche est magnifiquement tendue et porte une finale très longue et florale. Un Excellentissime. Geeeee mais à quoi peut donc ressembler la cuvée prestige “Rose Pourpre” ?…

 

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