Porto Vintage 18 janvier place libre

Suite à un désistement, il y a une place libre pour la séance Porto Vintage qui se déroulera Mardi 18 janvier 2010 à 20h30 à la Frémoire.

Au programme toujours : 

 –  Fonseca Vintage 2003

 –  Quinta Seara d’Ordens Vintage 2000

 –  Warre’s Vintage 2000

 –  Quinta do Ventozelo Vintage 1998

 –  Quinta Nova de Nossa Senhora do Carmo Vintage 1996

 –  Poças Vintage 1994

Participation adhérent : 15€ / non-adhérent : 20€

 

Contactez-moi si vous êtes intéressés

 

 

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Vertivinus – La Syrah – Jeudi 17 novembre 2011 – Château de la Frémoire

La Syrah est à l’honneur de cette nouvelle séance Vertivinus.

 

Ce cépage, à dimension internationale, trouverait ses origines en Savoie en ou Isère.  C’est un cépage rouge à jus blanc, de maturité tardive dite de « deuxième époque » (soit deux semaines et demie après le chasselas)

La Syrah est moyennement productive, sensible à la chlorose, la sécheresse, la pourriture grise et les acariens. Ses rameaux fins et cassants nécessitent en général un palissage. Sévit depuis les années quatre-vingt dix une maladie de dépérissement de la syrah dont les causes sont encore mal cernées. La syrah produit des vins rouges, souvent de grande qualité, à la robe rouge intense. Ces vins sont plutôt tanniques, peu acides et souvent aptes à la garde. Le vin issu de la syrah a un important potentiel réducteur.

 

L’expansion du cépage s’est fait en France depuis sa région historique, le Rhône septentrional vers le delta du fleuve, puis vers le Languedoc : de 2000 hectares dans les années soixante, on compte désormais près de 68600 hectares en 2006 (dont 43200 hectares dans le Languedoc Roussillon) Hors de nos frontières, la syrah est introduite en Australie en 1831 et est devenue le principal cépage du pays en 1960 (on l’appelle la shiraz) La syrah est également présente en Afrique du sud, aux Etats-Unis et en Argentine.  

 

10 vins sélectionnés par Romain sont dégustés ce soir-là, tous en aveugle (tous les vins coûtent entre 8€ & 25€) :

 

AOC Saint-Joseph 2008 Cuilleron L’Amarybelle (20€) : nez réduit aux arômes de poivron puis de poivre. La bouche est chaude avec des notes réglisse et violette. Des notes boisées en finale, peu tannique. Une pointe d’amertume en fin de bouche. Assez Bien+  

 

Maipo valley Santa Alicia 2008 (Chili – 8€) : nez réduit.  Le vin est tannique et alcooleux, avec des notes de tabac. Pas de réelle complexité ni de longueur. Moyen.  

 

AOC Crozes-Hermitage domaine Les Bruyères Entre ciel et terre 2006 (21€) : nez aux notes de réglisse, de poivre et mentholée. La bouche est tannique et boisée en fin de bouche, avec des notes fraise et cassis. Assez Bien.  

 

Mac Laren valley Vintage 2007 (Australie – 13€) : nez réduit de chèvre voire bouc, puis tabac. La bouche, longue, exprime des arômes fraise avec une acidité « plutôt bien faite » ; le vin est assez « sucré » (pas de tannins) et un peu boisé.  Moyen.  

 

Lomond Canebush 2007 (Afrique du Sud – 15€) : nez réduit et alcooleux. L’attaque en bouche est soyeuse et chaude avec une bonne longueur et une acidité bien travaillée. Assez Bien +.  

   

AOC Saint-Joseph Domaine du Monteillet cuvée du Papy (19€) : nez réduit, frais et floral. Notes de cassis et de violette en bouche. Les tannins sont fondus, le vin est long avec une certaine amertume. Des dégustateurs évoquent un début d’évolution du vin. Bien.

   

AOC Minervois Domaine Borie du Maurel (20€) : nez à nouveau réduit, avec des notes de fruits rouges et de citron. L’attaque en bouche est fraîche puis progressivement chaude, avec des notes de cassis. Le vin semble massif. Moyen +.  

 

AOC Cornas Michel Chapoutier 2003 (25€) : nez grillé avec des notes de fruits rouges (fraise) L’attaque en bouche est fraîche, avec des tannins serrés mais fins, des notes de réglisse. Le vin propose une belle longueur. Bien.

   

AOC Crozes-Hermitage Domaine des Lipes 2007 (14€) : nez un peu réduit avec des arômes de fraise. L’attaque en bouche est vive et acide puis saline. La structure tannique est serrée. « C’est un vin rouge avec une structure de vin blanc » pour Romain.  

 

Vin de Pays de l’Ardèche Domaines des Louanes Encre de Sy 2005 (8€) : nez réglisse. Attaque en bouche grasse et chaude, avec des tannins compacts et des notes de fraise.  Bien.

  http://www.degustateurs.com/forum/uploads/jehan/AFC72_encre1.jpg

   

 Un rapide tour de table consacre le domaine des Louanes, puis le domaine du Monteillet. Une manière générale, la préférence des dégustateurs va nettement aux vins français goutés ce soir-là.

 

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Champagne Grands Crus 13 décembre : place libre (+Chardonnay 8 decembre)

J’ai une place libre pour  participer à l’atelier Libertivin dédié aux grands Crus de Champagne le Mardi 13 décembre. tarif adhérent 15€ / non adhérent 20€. pour réserver la place : contact 

 

Programme de la dégustation :

 

·         Janisson & Fils – Grand Cru Verzenay Brut

·         Benoît Lahaye – Champagne Grand Cru Bouzy Brut Nature

·         Francis Boulard – Champagne Grand Cru Mailly Extra Brut

·         Barnaut -Champagne Grand Cru Bouzy Brut Millésimé 2000

·         De Sousa & Fils – Cuvée 3A, Champagne Grand Cru (Aÿ, Ambonnay, Avize) Extra Brut

·         Larmandier-Bernier – Champagne Grand Cru Cramant, Vieilles Vignes de Cramant 2005 Extra-Brut

·         Henri Giraud – Champagne Grand Cru Aÿ, Hommage à François Hémart brut 

·         Egly Ouriet – Champagne Grand Cru, VP (Vieillissement Prolongé) – Extra brut – Ambonnay, Bouzy, Verzenay.  

 

 

Et également, on m’indique une place disponible pour la séance Vertivinus du 8 décembre consacré au Cépage “Chardonnay” dans tous ses états. (adhérent 8€ – non adhérent 15€) pour réserver la place : contact 

 

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Compte rendu séance Verticadet : connaissance générale du Muscadet

 

 

Voici le compte-rendu de la première séance Verticadet consacré à la connaissance générale des vins du Muscadet… nous rentrerons dans les détails au cours des sessions suivantes : voici donc une première dégustation qui permet de faire un bon tour d’horizon.

  

Muscadet Sèvre et Maine sur Lie, Damien RINEAU, La Tour Gallus 2009 (Zone Gorges : sous-sol gabbro)

Nez : assez intense sur des notes de savon, herbe fraîche, noisette fraîche ainsi qu’une touche florale, expression aromatique vive et nerveuse.

Bouche : l’attaque se montre tonique mais on discerne également une jolie matière qui accompagne bien une acidité légèrement saline courantes sur ces terroirs argilo-sableux sur gabbro. Le vin exprime une agréable nervosité avec une rétro évoquant l’herbe coupée, la noisette, fougère et une finale qui sur le zest de citron. Joli vin typique de terroirs tardifs. Bien ++

 

Muscadet,  Domaine de Bellevue, Jérôme Bretaudeau, Granit 2009 (terroir : granite de Clisson)

Nez : Légèrement fermé, avec des nuances de fruits du verger (poire, pêche fraîche), fougères et amande et fleurs jaunes.

Bouche : on distingue plus d’épaisseur dès l’attaque, avec une sensation légèrement plus chaleureuse laissant place à quelques amers en final. Rétro sur la pêche blanche, amande écrasée. Il semble que le vin soit dans une phase de fermeture. Bien ++.

 

Muscadet Coteaux de la Loire 2007, Roches de Loire, Domaine Pierre Guindon (terroir micaschistes)

Nez : Intense sur des notes de myrthe, légèrement pétrolées.

Bouche : l’attaque s’avère très tranchée, presque austère avec une rétro sur des arômes pétrolés (huile essentielle de thym), fenouil, finale acidulée avec une impression de pierrosité. Le milieu de bouche sonne plus creux, il manque probablement un peu de densité mais les vins du domaine ont tendance à moins rechercher la texture par rapport au Sèvre et Maine. La trame aromatique ne manque pas d’originalité mais pourra surprendre par sa rigueur. Bien+.

 

Muscadet de Sèvre et Maine Gorges 2007 – Gilles Luneau  (Château Elget)-  terroir argile à quartz sur gabbro

Nez : Assez intense sur des notes d’épices, de poire, menthe, sauge et pamplemousse. Jolie complexité.

Bouche : l’attaque est très nette et franche, la richesse étant soutenue par une vraie tension, rétro sur l’agrume (citron, peau de pamplemousse). La finale s’affine sur une impression à la fois acidulée et saline avec une nuance mentholée. Très joli vin qui commence à arriver à maturité et où le vigneron su trouver un bel équilibre entre maturité, salinité et acidité dans un millésime généralement vif. Très Bien +.

 

Photo Crédits : www.gaultmillau.fr

   

Muscadet de Sèvre et Maine, Granite de Château Thébaud 2006-Domaine de la Chauvinière – Jérémie Huchet (terroir granodiorite)

Nez : intense avec des nuances d’épices, anis, fenouil et légèrement fumée.

Bouche : attaque riche, crémeuse sur une rétro qui évoque la badiane, les épices douces, l’angélique, la châtaigne bouillie et l’écorce de citron. La finale laisse pointer un peu de vivacité alors que la tension s’érode légèrement.

B++ à Très Bien, mais excellent si on replace ce vin dans le contexte d’un millésime particulièrement difficile, et cela, c’est toujours un bon signe…

 

Muscadet de Sèvre et Maine – Gorges 2005, Véronique Gunther-Chéreau (ex Château de la Gravelle) – terroir sablo-limoneux sur gabbro.

Nez : intense, mais une franche tendance à la réduction. Notes d’agrumes mûrs tendant vers des nuances exotiques.

Bouche : l’attaque montre une trame texturée et veloutée assez typique du domaine, notes de crème aux œufs, ananas, mais là encore la petite réduction tourmente certains dégustateurs. Un carafage ferait le plus grand bien, c’est ce que confirmera la dégustation du fond de bouteille plus tard.

Assez Bien.

 

Muscadet Sèvre et Maine, Philippe Marchais, Saveur d’Origine 2004 (terroir micaschistes)

Nez : assez intense, légèrement réduit au premier abord, note de croûte de fromage, fumé, épices et poires mûres.

Bouche : riche dès l’attaque avec une impression crémeuse, rétro pâtissière (crème aux œufs, vanille) et poire. Un vin plus en texture qu’en tension qui a un coté plus « chardonnay » et qui montre que, dans les bonnes cuvées, les muscadets 2004 comptent parmi les plus prêts à boire.

Bien++

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Mouzillon-Tillières 2003 (Rubis de la Sanguèze), Stéphane et Thierry Luneau (Domaine Michel Luneau et Fils)-terroir sablo-argileux sur altération de gabbro.

Nez : assez intense sur des notes de coing, badiane et poire cuite.

Bouche : attaque élégante et riche qui révèle des jolis amers à partir du milieu de bouche, typique des vins du secteur ou des « amers mûrs » structurent souvent la bouche sur la longueur. La rétro évoque une palette complexe d’anis, fleurs séchées, poire pochée aux épices et écorce d’agrumes séchés. En finale, on note que la richesse et le gras de ce millésime solaire semble se polir alors que l’acidité, à la fois mure et douce, confère une belle légèreté. Qui a dit que les 2003 ne se conserveraient pas ?

Très Bien

 

Muscadet Sèvre et Maine sur lie, Domaine de la Tourlaudière, Roland Petiteau, Vieilles Vignes 2000 (terroir micaschiste)

Nez : intense, notes grillées/brûlées, nuances plus tourbées.

Bouche : attaque souple qui, dans un second temps, montre une structure plus nerveuse avec une acidité sans doute un peu verte. Retro sur des notes de grillés et d’herbes hachées. Finale un peu  accrocheuse. Le vin semble tout de même marqué par ce millésime manquant un peu de maturité.

Assez Bien

 

Muscadet Sèvre et Maine, Château du Coing Saint Fiacre, Véronique Gunther-Chéreau, Grande Cuvée St Hilaire 1993(terroir de Gneiss)

Nez : intense sur une palette de cire, pain grillé, légère réduction. Carafage nécessaire.

Bouche : attaque assez dense et crémeuse. L’acidité, d’abord fondue, ressort en court de dégustation accompagnant une impression légèrement amère évoquant la peau de pamplemousse. Finale un peu citrique.

Bien ++

 

Au final, cette dégustation constitue une bonne introduction aux Muscadet mettant en exergue différents profils que l’on peut régulièrement retrouver tout particulièrement au niveau du « toucher de bouche ». Les trames aromatiques sont aussi assez variées mais exigent généralement 2-3  années pour commencer à s’exprimer pleinement, attention toutefois à des tendances réductives un peu marquées et susceptible de rogner sensiblement la complexité des bouquets.

Le premier vin a rencontré un beau succès, le Gorges 2007 de Gilles Luneau s’est distingué par son élégante salinité, le Mouzillon-Tillières des frères Luneau révèle l’excellente évolution de ce millésime 2003.

 

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Compte-rendu séance Libertivin Châteauneuf du Pape

Je vous invite à retrouver le compte rendu de dégustation de la séance Libertivin Châteauneuf du Pape du 14 décembre sur le blog de Fred, l’un des capitaines de cette soirée.

 

Cliquez sur l’image pour y accéder

 

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Places Libres

Certains ne se sont pas remis de leur réveillons :

 

On m’annonce deux places libre pour la séance Salivertivin de Mardi 4 janvier  Muscadet ou pas” (reconnaître un Muscadet en aveugle) ainsi que deux places libres pour la séance de Jeudi 6 janvier consacré au vignoble de Suisse.

Si vous êtes intéressés, contactez-moi !

 

Meilleurs voeux à tous.

 

 

 

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Compte-rendu de dégustation : Collioure et Banyuls

Je ne saurai trop vous recommander de lire et relire avec la plus grande attention l’excellent article du flamboyant Nicolas Bon sur Vin Terre Net qui a servi de support à votre connaissance du vignoble pour cette séance Vertivingstone de ce 24 novembre. Ces articles précis et complets sont rares. Il ne faut pas manquer de rendre hommage à leurs auteurs et au temps qu’ils ont passé pour collecter ces informations et les retranscrire.
Les petites appellations de Collioure et Banyuls sont bien représentées chez les cavistes nantais mais pour avoir une certaine exhaustivité des vins des propriétés, il ne faut pas hésiter à faire appel à la cave St Jacques à Collioure ;  tant pour le choix des vins que pour l’excellente connaissance du vignoble de son propriétaire. Nous n’avons pas hésité à le faire pour constituer cette séance.

Collioure blanc Domaine de la Tour Vielle, Les Canadells 2007 (13€)
Etrangement, vu le mode de vinification, j’ai une éphémère sensation de réduction (poussière) au premier nez. L’aération fait apparaître des notes florales et un côté mellifère et vanillé. La bouche est mure, ronde, chaude… et même un peu brulante, avec un bel amer… bon servi trop chaud mea culpa, un peu de rafraichissement aurait permis une meilleure intégration de l’alcool. Bien++/Très Bien (2 points)

 

Collioure, Domaine Cazes, Notre Dame des Anges 2009 (10,50 FAV Super U)
Premier nez très floral, poivre, grillé. La bouche est très juteuse, enrobée, le tanin assez ferme légèrement séchant. Deux ans de plus lui feront du bien. En devenir. Bien ++ (2 points)

 

Collioure Domaine Saint Sebastien, Inspiration Marine, 2008 (22€)
 Fruité, cerise, cuir ; la bouche est élégante, élégante, charnue, un tanin très fin bien poudreux ; légère vague en bouche. Cuir et garrigue en rétro-olfaction. On en boit des litres… Depuis les premières sessions de dégustation de Vertivin, il est pratiquement systématique dans les dégustations comparatives que les assemblages à dominante Mourvèdre emportent tous les votes… Cela ne manque pas : Très Bien +/Très Bien ++ (19 points).

 

Collioure Domaine du Mas Blanc Les Junquets 2001 (27,70€)
Nez discret, frais, menthé, cassis. Jolie bouche dense, puissante, belle mâche ; tanin encore très persistant, finale acidulé ce qui le rallonge bien. La bouche est longue mais curieusement la rétro est inexistante. Très Bien +/++ pour la bouche Bien pour le nez… Bien ++/Très Bien (10 points)

 

Banyuls (Rimage), Coume Del Mas, Galateo 2009 (15€)
Premier nez de caramel brulé (crème brulée juste brulée), pomme au four à la confiture de mure. La bouche est très fruitée avec au sucre enrobant. Une deuxième partie de bouche fait apparaître des sensations mentholée, tanin très léger mais de trame assez fine. La rétro-olfaction est assez longue. Un vin jeune pas encore bien en place au nez dans un registre sucré (sucraillon même pour d’autres). Ce vin n’était pas consensuel. Bien ++ (2 points)

 

Banyuls (Rimage), Domaine Mateloc, Pierre Gaillard, Cirerra 2007 (20€ – Cave de Longchamp Nantes)
Nez discret de fruits noirs très intenses. Superbe équilibre entre le gras et le moelleux du vin. L’attaque est assez impressionnante de densité, beau tanin strié joliment accrocheur ; Grosse concentration. Finale un peu courte en revanche. Magret aux figues, foie gras et tout le monde repart content. Très Bien + (5 points)

 

Banyuls (Rimage), Domaine de la Tour Vielle, Rimage Mise Tardive 2006 (15€)
Nez ouvert de fruits noirs, allongé par une fraîcheur mentholée, camphrée. La bouche offre un bon moelleux, plus évoluée qui pâtit un peu à mon goût de la densité du précédent vin. La trame du tanin est un peu plus lâche mais mieux fondue. L’équilibre est plus classique. Bien ++/Très Bien (10 points)

 

L’étoile Banyuls Grand Cru 2000 (18,90€)
Nez très expressif sur la figue sèche, le beurre frais, le cacao, et un je ne sais quoi qui évoque le Dubonnet et les apéros à la cerise. La bouche est sucrée, un peu alcooleuse. Rétro-olfaction un peu gazière. Pas très long et une oxydation que j’aurai cru plus marquée…  Bien + (10 points)

 

Banyuls rancio très Vieux, Domaine Vial Magnères, Al Tragou, 1986. (35€)
Il y a dans ces vins une relation toute personnelle entre le vin et son dégustateur, que seul chacun de nous exprimera. Mais puisque vous l’attendez, voici mon avis personnel : Dans ces grands vins oxydatifs, il y a toujours un flot d’évocations, d’images qui se heurtent en moi. Le premier nez me transporte dans une forêt de chênes avec ce parfum particulier de la feuille de chêne mouillée. Nettement oxydatif, un peu acétique : j’ai le nez qui me picote. Il offre une palette complexe de fruits secs, miel cuit, menthe et tisanes. Un nez cocooning. La bouche est riche, très épaisse compacte et capiteuse. Sucre et gras s’entremêlent parfaitement. Très longue rétro rancio ou s’étalent longuement des aromes de noix, noisette caramélisés dans le miel cuit. Si je devais lui mettre une image, il m’évoque un immense Teddy Bear plein d’affection et de douceur pour un enfant… Naturellement Excellent, (22 points – évident vainqueur du collectif ce soir).
http://www.lapassionduvin.com/images/altragou.gif

 

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2010/2011 Troisième soirée Salivertivin du 16 novembre 2010

La thématique de la soirée était : « Bordeaux vins d’œnologue » ou le style des consultants vitivinicoles.

La problématique était : Peut on reconnaître à l’aveugle dans deux séries de trois vins de deux appellations différentes (Margaux et Saint-Emilion, prix de 20 à 80 euros) le « style » des consultants vitivinicoles à partir de « l’image » que l’on s’en fait et de notre expérience, notamment de la première série (Margaux) pour la seconde série (Saint-Emilion) ?

Etait connus des dégustateurs les noms des consultants en présence par l’intermédiaire des propriétés conseillées (Michel Rolland, Stéphane Derenoncourt et Denis Dubourdieu) et la présence de Château Bel Air-Marquis d’Aligre en vin « pirate » car sans consultant affiché.

 

Introduction

 

En guise de mise en bouche le président nous sert à l’aveugle…

R : Grenat, relativement légère, très discrète évolution.

N : Peu complexe. Iris, poivron. Discrète sous maturité ?

B : Amer dés l’attaque, dur, acide, maigre…

Note : Non noté

Domaine de la vrille têtue

Vin de table (2006)

Vignoble situé dans l’entre deux mer an aire d’appellation Bordeaux supérieur mais… refusé à l’agrément.

« Bad luke » (pas de chance) de l’avis de la majorité du groupe car ne démérite pas forcément face à certains bordeaux à 4 ou 5 euros en linéaire de supermarché cependant … notes de « navet et poussière » signant une pollution du vin par une attaque de champignon détectée par un pro (Romain)… ceci expliquerais alors cela ?

 

DSCF5942

 

Première série : Margaux

 

Premier vin

R : Robe violine de bonne intensité, opaque peu brillante, discrète turbidité.

N : Fruité compoté. A l’aération notes de fraise, notes alcooleuses de marc. Boisé grillé perceptible.

B : Attaque tannique. Beau volume. Bonne persistance à la fois tannique et aromatique sur le pain d’épices.

Boisé trop perceptible pour certains membres.

Note : 12.5/20

Château Kirwan 2004. 3° cru classé 1855.

Consultant : Michel Rolland

  

DSCF5933

 

Second vin

R : Très belle, limpide, brillante, violine jusque sur le bord du disque.

N : Du fruit. Notes fumés selon certains dégustateurs (cépage CS ou bois ?).

Je ne peux reprocher qu’une expressivité  et une complexité moyenne.

B : Très beau volume sur des tannins fondus. Grande persistance aromatique sur des notes de cerise. « C’est bon ». Vin très sérieusement « travaillé » dans le bon sens du terme.

Note : 16/20

Château d’Issan 2000. 3° cru classé 1855.

Consultant : Denis Dubourdieu ?

  

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Troisième vin

R : Bonne densité passant du violine au centre du disque au brin en bordure du disque. Discrète turbidité.

 

   DSCF5935.JPG

 

 N : Vrai nez de parfumerie (ou de maraîcher) d’une grande finesse. Grande fraîcheur. Notes de poivrons (truffes ?), muscade évoluant vers le sous bois.

B : Très beau volume. Tannins présents mais accompagnant la structure du vin, très harmonieux. Vin fin et « volumineux ». Bonne longueur. Gagne encore en harmonie et fondu à l’aération. J’aime… mais le vin n’est pas consensuel. « Rustique » pour certains. « Poivrons, concombre et monolithique » pour d’autres.

Note : 15.5/20

Château Bel Air Marquis d’Aligre 1998.

Consultant : aucun.

  

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Seconde série : Saint-Emilion

 

Premier vin

R : Brillante, très dense rubis tirant vers des nuances violines.

  

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N : « Waow ». Très beau nez fruité très mur, très riche, confortablement boisé. Peut être un peu monolithique.

B : Grande douceur en attaque, amertume présente de bout en bout avec structure tannique conséquente. Persistance tannique sur les amers supérieure à la persistance aromatique. Bonne rétro olfaction. Vin moderne très bien fait.

Vin polémique de part son boisé…

Note 15/20

Château Clos Fourtet 2004. 1° grand cru classé B.

Consultant : Stéphane Derenoncourt.

  

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Second vin

R : Plus légère, évolution toute débutante.

  

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N : Notes de violette, « parfum ». Complexité intéressante à l’aération.

B : Beau volume. Tannins fondus. Bouche fraîche que n’alourdie aucune sensation de sur maturité. Notes pâtissières (« caramel ») pour certains dégustateurs. On attendrait cependant peut être plus d’arômes en rétro olfaction après un nez aussi avenant. Certes frais mais peut être un peu … ennuyeux.

Note : 13/20 ?

Le Petit Cheval (Second vin du Château Cheval Blanc) 2003. Grand Cru.

Consultant : Denis Dubourdieu 

  

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Troisième vin

R : Limpide, Très belle intensité. Evolution toute débutante proche du vin précédant.

  

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N : Peu expressif, peu évolué, sanguin. Notes de « bitume, pétrole, goudron café » pour certains dégustateurs.

B : La bouche commence à sécher. Aspect vieux vin, tannique avec peu de chair.

Note : 10.5/20

Château Fombrauge 1999. Grand Cru.

Consultant : Michel Rolland

  

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Conclusion :

Dur, Dur, de définir les styles des « consultants vitivinicoles».

Autant Château Bel Air Marquis d’Aligre échappant à la mode a pu être identifié relativement aisément comme « sans consultant», autant pour les autres vins l’affaire était plus ardue.

L’extraction et le boisé de Château Clos Fourtet 2004 aurait pu nous orienter vers Michel Rolland… ors le château est conseillé par… Stéphane Derenoncourt. Le style des châteaux Kirwan 2004 et Fombrauge 1999 ne correspond pas vraiment par leur coté un peu « évolué » à l’idée que j’avais des vins conseillé par Michel Rolland… avec une image plus moderne… uniformisante style nouveau monde peut être ?

En ce qui concerne Denis Dubourdieu, il me parait difficile de trouver un communauté de style à Petit Cheval 2003 et Château d’Issan 2000, si ce n’est peut être un respect de leur style respectif…

Au vu de cette dégustation il parait donc difficile de dégager les styles des différents consultants et c’est peut être compréhensible et heureux ainsi.

Compréhensible car il ne faut pas oublier le terroir, le propriétaire et l’équipe qui toute l’année œuvre sur la propriété et a peut être finalement plus de poids que l’intervention ponctuelle des consultants dont l’apport est possiblement recherchée surtout pour l’image et la communication.

Heureux, car nous ne serions pas encore submergé par une uniformisation totale de la production vitivinicole que certains semblent redouter.

 

Pour finir vous trouverez ci-après un lien vers un « compte-rendu » de l’intervention de Stéphane Derenoncourt « “Les consultants” :   « Comment harmoniser le respect des spécificités locales et les apports de la culture vinicole européenne ?» » au World Wine Symposium à la Villa d’Este le 30 octobre 2010. Rien de bien nouveau sur le contenu, par contre la fable du berger écossais et du consultant est savoureuse.

http://blog.cavesa.ch/index.php/2010/11/18/199907-world-wine-symposium-a-quoi-sert-un  

 

 

 

 

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Une place libre pour la séance Vertininus jeudi 22 novembre

Il y a une place libre pour la séance Vertivinus consacré aux vins de Montagne jeudi 22 novembre à 20h30.

 

Contactez-moi avec le formulaire de bas de page si vous êtes intéressé. (séance 8€ adhérent ou 15€ non-adhérent)

 

 

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Accords Mets-Vins de Corse : 2 places libres pour le mardi 30 novembre 2010

  COMPLET

 

Il restait deux places de libres pour assister à l’atelier animé par Maxime Le Guillou sur les accords Mets-Vins en Corse le mardi 30 novembre à 20h30.

 

 

Tarif adhérent : 15€ – non adnérent : 20€ – contactez-moi pour vous inscrire

 

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