J’insiste : 10 places libres sur “Accords vins et tartes au fruit” du 27 mai

 Il y a encore 10 places de libres pour la séance libre Libertivin dédié aux accords mets vins : des vins et des tartes au fruits le 27 mai à 20h30… et je sais que vous êtes nombreux épicuriens à demander des séances d’accord mets-vins : c’est chose faîte.

Avec des tartelettes de Pasco et des vins divers, Romain vous fera vivre les plus inoubliables (au moins) associations !

 

Prix des places : adhérents : 15€ – non adhérents : 20€. Règlement à envoyer au siège de l’association. Contactez-moi.

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Compte-rendu : grands Chianti Classico

Séance Libertivin dédié aux grads Chianti classico.

Malgré l’accident d’Armel, l’animateur de la séance dont nous espérons le plus prompt rétablissement, nous avons passé une très agréable soirée. Nous avons extrait de Romain et de moi les connaissances primordiales à l’animation d’un thème que nous n’avions pas préparé et grace au powerpoint d’Armel, nous ne nous sommes pas trop mal débrouillés.

Et les vins étaient d’un très bon niveau. Je retiendrais personellement dans mes tablettes la Badia a Coltibuono même si la cuvée (sans doute de garage) du Castello di Monsanto était assez soufflante.

 

Chianti Classico, Tenuta di Lilliano, Rispoli,  DOCG 2010  
Premier nez animal , réducteur, puis prune, bouche un peu sur l’alcool (mais c’est le premier vin). La finale est vive, le tanin un peu lâche et un peu sec, un peu léger mais.. Bien + (0 points)

 

Chianti Classico Riserva, Rocca delle Macìe,  Famiglia Zingarelli DOCG 2009
Nez très fruité, prune, fraise, cèdre, poudre de riz, la bouche offre un tanin assez serré, assez poudreux. La rétro olfaction est longue. Très Bien (0 points)

  

Chianti Classico Riserva, Badia a Coltibuono, Cultus Boni  DOCG 2009
Nez ouvert peut-être un peu plus oxydatif que les précédents vins. Des arômes de prunes, de fraise et de cèdre. Un tanin serré, très fin, de la fraise en bouche, une rétro longue : un vin très vertical, finement boisé ; finale sur la poudre de riz. Très Bien +/++ (5 points) 

  

Chianti Classico Riserva, Tenuta Fontodi, Vigna del Sorbo DOCG 2009
Nez plus boisé : prune-cèdre. Grosse bouche puissante, large, grasse, tanin un peu collant moins limpide que le précédent mais impressionnant. Très Bien (1 point)

  

Chianti Classico Riserva, Lamole di Lamole, Campolungo DOCG 2008,
Nez prune-fraise avec un surcroit de complexité : tabac, cannelle, muscade. Un nez très complexe. La bouche est douce, soyeuse au tanin velouté mais serré. Belle puissance dans un gant de velour. Rétro longue. Bel exercice. Très Bien ++ (8 points)

 

Chianti Classico Riserva, Isole e Olena – 2008
Nez un peu animal, puis fruité : sureau, confiture, la bouche est souple, presque suave, aromatique, le tanin élégant, léger fût en finale, assez vif. Toujours un peu de poudre de riz en finale. Un registre un peu sucré mais Très Bien (8 points)

 

Chianti Classico Riserva, Fèlsina Castelnuovo Berardenga Rancia DOCG 2008
Cèdre et chêne au nez, un peu de fruit, tanin encore sévère difficile à évaluer… à boire dans longtemps… Bien + en l’état (0 points)

 

Chianti Classico Riserva, Castello di Monsanto 50° Anniversario DOCG 2008 
Animal, fermé, un peu sanguin puis s’ouvre sur des notes fruitées. Tanin d’une extrême finesse, ultra serré. Une belle finale sur la myrtille. Très bien ++ sans doute excellent demain… (12 points – vainqueur du collectif)

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Chianti Classico Riserva  Marchesi Antinori, Badia a Passignano DOCG 2007
Très fruité en attaque, léger, bois de cèdre, bouche agréable, assez soyeuse, douce un peu sucrée, réglisse en finale ; tanin ferme et bien serré. Très Bien + (10 points)

 

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Compte-rendu ; Crus Classés et pas classés des Côtes de Provence

Réinventons le Classement des Côtes de Provence… c’était un peu l’idée de la dégustation : chaque dégustateurs devait choisir les vins qu’il verrait classé et ceux qu’il ne voulait pas classer. Bien sûr sur un seul millésime, ce petit jeu n’a pas une grande valeur mais elle fait toutefois apparaître encore une fois que ce classement de 1955 n’a plus grand sens… et qu’une suppression pure et simple de ce classement serait opportune afin d’éviter que le consommateur soit encore une fois perdu dans des particularismes d’un autre âge (puisqu’il s’agissait de récompenser à l’époque des domaines dans une appellation qui ne méritait pas l’AOC). Le Classement aurait dû être supprimé avec l’AOC…Cela n’a pas été le cas. Il en reste que les crus classés font des vins a mimima qui sont correctement vinifiés… Certains vins sont même très bons. Le principe de « classer » toutes les cuvées d’un domaine est en revanche inepte qui milite encore une fois en la faveur de la suppression de ce classement.

Côtes de Provence blanc, Château Roubine (Cru Classé), 2012

Nez classique qui sauvignonne (ou qui Sémillonne… c’est un peu la même chose). Un nez assez mur nonobstant. Bouche agréable, fraîche… un peu légère. Alcool un peu marqué. Bah… très classique… assez commun mais… Bien (Qui plait au groupe toutefois – 10 votes)


Côtes de Provence blanc, Domaine de la Courtade, 2011

Nez très aromatique. Parfums fruités de mangue verte. La tenue de bouche, même après aération est un peu en retrait. Vif. Bien + (5 votes)


Côtes de Provence Blanc, Château du Galoupet, (Cru Classé) 2011

Nez un peu cuit, caramélisé, ananas, touche boisée, banane mure… des notes boisées un peu insistantes mais la bouche est bien consistante, grasse et bien tendue ; acidulée. Très Bien (10 votes)


Côtes de Provence Blanc, Domaine Gavoty, Clarendon 2012

Nez intéressant, complexe floral discret très élégant. La bouche est  à la fois épaisse, acidulée, superbement tendue, aromatiquement très longue… quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, dans n’importe quel ordre et n’importe quel millésime, quel que soit le groupe de dégustateur, ou l’ordre de service, Gavoty Clarendon est le meilleur blanc de Provence. Très Bien ++ voire plus (19 votes – meilleur vin du collectif)

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Côtes de Provence Rouge, Domaine de Rimauresq, R, (Cru Classé) 2011

Nez fruité, un peu animal, bouche aux tanins puissants, mais plutôt fins, un peu collant aujourd’hui. Du gras, du volume, assez frais. Larges amers. A force de faire des saignées forcément ça concentre. A attendre. Très Bien (9 votes)


Côtes de Provence rouge, Domaine Saint André de Figuière 2010

Nez animal, gibier, ventre de lièvre, épices, truffe, volatile pour les âmes sensibles (c’est-à-dire pas pour moi). La bouche est assez glissante, petits tanins fins, rétro aromatique fruitée. Peut être un peu plus de matière en milieu de bouche n’aurait pas nuit. Mais j’aime bien l’équilibre… Très bien + (6 votes).


Côtes de Provence rouge, Domaine des Sarrins 2009

Nez très fruité, cuit, fruits cuits. Un nez très pimpant aromatiquement. La bouche est bien fondue, des tanins « syrah » encore légèrement séchant (un peu de tanin de bois). Encore un peu boisé en bouche à ce jour mais qui devrait bien évoluer (Très Bien + 18 votes)


Côtes de Provence Rouge, Château Sainte Roseline, Cuvée du Prieuré, 2009 (Cru Classé) (Mag)

Nez de syrah du sud… le genre de nez auquel je suis un peu hermétique, un peu fermé. La bouche est assez souple en attaque, le tanin très strict, puissant, collant. La finale est légèrement moins structurée que le précédent vin (plus « légère »). Le bois est plutôt bien intégré en revanche (Bien ++, 11 points)


Côtes de Provence rouge, Jas d’Esclan, Coup de foudre 2007 (Cru Classé) (Mag)

Nez très original, très changeant, puissant sur le cassis puis le pétrole/fuel, puis l’animal, le gibier. La bouche est souple, le tanin très fin. Un peu léger en bouche mais qui laisse une sensation cuite, agréable. Très orignal, assez fin. Très Bien (15 votes)

 

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Encore plein de places libres : séance Libertivin “Accords vins et Tartes au fruits” du mardi 27 mai

 Et oui il y a encore 12 places de libres pour la séance libre Libertivin dédié aux accords mets vins : des vins et des tartes au fruits le 27 mai à 20h30… et je sais que vous êtes nombreux épicuriens à demander des séances d’accord mets-vins : c’est chose faîte.

Avec des tartelettes de Pasco et des vins divers, Romain vous fera vivre les plus inoubliables (au moins) associations !

 

Prix des places : adhérents : 15€ – non adhérents : 20€. Règlement à envoyer au siège de l’association. Contactez-moi.

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Compte-rendu : le millésime 2002 en Muscadet

Le millésime 2002 en Muscadet.

2002 fût marqué par un printemps froid, humide et poussant, un été pluvieux entre le juillet et août : fin juillet 13 jours de pluie consécutifs ont contribué à une bonne pression du mildiou. Les 29-30 août de grosses averses génèrent des démarrages de foyers de pourriture grise. Bref, il ne fallait pas partir en vacances en Bretagne en 2002 (contrairement à l’année qui a suivi). Mais après le 31 août est arrivé un mois de septembre beau, sec et froid engendrant des maturités tardives. Il fallait vendanger tard malgré un ban le 12 septembre, la pluie n’est revenue que début octobre ; ainsi les terroirs tardifs (Gorges, Mouzillon, Vallet) ont été favorisés par rapport aux terroirs précoces (Le Landreau…). L’année a donné des vins aux puissantes acidités (5.8 de moyenne) et un niveau d’alcool moyen.

2002 reste pour de nombreux amateurs, l’un des plus beaux millésimes des années 2000 en Muscadet… comme quoi le Melon de Bourgogne se satisfait bien d’un peu de froid et d’un peu de pluie à partir du moment où il fait beau en septembre.

La dégustation fait certainement apparaître un niveau de vins plus hétérogène que ce que je n’avais imaginé pour lequel la date de vendange et l’effet terroir ont eu beaucoup d’effet. La dégustation s’est déroulée en aveugle, bouteille cachée.

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Alain Olivier, Cuvée Spéciale, 2002

Nez de noisette, d’amande grillée, de fruit cuit. La bouche est à la fois très vive et assez opulente, de beaux amers et quelques tanins de rafles perceptibles en bouche (de la mâche comme disent les gars de Vallet). Bien ++ (A noter aussi du même domaine, un Goulaine qui est très bien sorti collectivement aux dégustations des ambassadeurs)


Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel David, Clos du Ferré, 2002

Nez de pomme oxydée, bouche ronde, souple, caramel en finale… Une bouteille fatiguée aujourd’hui… peut-être un problème de bouteille… Ce type de terrain ne semble pas non plus réputé pour ses vins très grandes gardes… bénéfice du doute : à revoir

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Rémi Luneau, Le Grand R de la Grange 2002

Beau nez complexe et patiné d’infusion de plante, de miel, de cire. La bouche est ample, mure et riche malgré une vivacité notable. La rétro-olfaction fait apparaître des notes de fruits cuits assez complexe. Très Bien+ (2 points)

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Michel Libeau et Fils, Domaine de la Landelle, Les Treilles 2002

Nez un peu réduit qui picote un peu le nez, la bouche offre un équilibre tranchant : puissante acidité tartrique et puissant amer : un vin complètement construit sur un équilibre vertical. Plus de gras n’aurait pas nuit mais la longueur en bouche est agréable. Bien +

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Gilbert Bossard, Cuvée Gadaïg 2002

(quelque chose me dit que Gadaïg Bossard est né en 2002). Nez de fruits cuits, de papaye, de fleurs, la bouche ample, mure et tapissante offre aussi une acidité/acidulée très bien intégrée au vin. Très long en bouche sur le plan aromatique : une réussite. Très Bien +/ Très Bien ++ (12 points Vainqueur du  collectif)

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine de l’Ecu, Guy Bossard, Expression de Granit 2002

Nez assez atone, léger grillé, bouche ample, assez fluide, un peu monocorde. Un vin qui ne parvient pas à nous convaincre… et j’en suis navré vu le travail et la sueur qu’il y a derrière ce vin. Bien (0 points)

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Benoit Chereau, Tradition des Hauts Halès 2002

Un nez tourbé, fruits cuits, bouche assez ample, chaude, vif en seconde bouche. Assez bien tendue. Bien ++(1 point)

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Domaine des Cognettes, Frères Perraud, Sélection 2002

Nez peu présent, bouche ronde, dodue, finale un peu molle. Pas désagréable mais globalement assez atone… malgré des amers intéressants. Bien (4 points)

 

Muscadet de Sèvre et Maine sur Lie, Damien Rineau, La tour de Gallus 2002

Nez complexe, intense, marin, salin. Bouche riche et enrobante. Un bel équilibre, une belle tension. Très Bien (8 points)

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Bruno Cormerais, Cuvée nature 2002

Nez puissant très aromatique sur la mangue cuite, les fruits de la passion et autres fruits exotiques. La bouche est riche, elle offre presque une impression de légère sucrosité ; de très beaux amers en fion de bouche. Une vendange que l’on imagine évidemment tardive sur un millésime qui le permettait parfaitement. Très Bien ++ (10 points)

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine des Cognettes, Frères Perraud, Granit de Clisson 2002

Nez assez fermé, bouche très délicate, épaisse, mure avec une certaine douceur. La tension est légère et fine. Agréable. Très Bien (6 points)

 

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine Michel Luneau et Fils, Tradition Stanislas 2002

Nez complexe, grillé, champignon blanc, fruits cuits. La bouche est extrêmement complexe avec une tension qui prend du début de bouche et rallonge loin la finale. Un vin salin, salivant, intense aux amers structurants. Excellent (11 points )

http://www.closdesbourguignons.fr/Image.ashx?IMG=95a5cd1b-8b90-49e2-9545-83c8978b5899

Muscadet de Sèvre et Maine, Domaine Michel Brégeon 2002

Nez animal, allumette craquée, bouche citronnée très allongée, très citronnée, très verticale, acidulé, assez riche, des tanins de rafles perceptibles. Intéressant mais manquant un peu de cohérence…Un peu dissocié… Notre détecteur à volatile a été dérangé sans que le reste du groupe ne perçoive quoi que ce soit… donc peut être une bouteille qui a évolué moins bien… Très Bien + à mon sens (1 point)

 

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Compte-rendu : séance Aglianico

Séance Aglianico à Vertivingstone : direction l’Italie du Sud : la Campanie, le Basilicate, les Pouilles et le Molise.
Le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons affaire à un cépage original. S’il fallait se prêter au jeu des comparaisons, une certaine analogie avec le Tannat pour sa tannicité et son acidité nous a marqué… Une chose est sûre à l’inverse des Madirans de Montus, la micro-oxygénation n’est pas arrivée dans le Mezzogiorno, nous avons des vins ici sauvages, aux tanins robustes, et d’un tempérament certain… globalement deux écoles se discernent toutefois : une école qui recherche à faire ressortir les particularités du cépage et une autre qui vise à assouplir le cépage dans le chêne… ce qui respecte plus ou moins le cépage…

Campania IGT, Montevretano – Silvia Imperatore 2011
Un nez sur le laurier, l’attaque en bouche donne une sensation légèrement métallique. La bouche est plutôt large et offre un tanin collant un peu rude qui déstabilisera une partie du groupe. Vif. Une rétro-olfaction sur l’artichaut en fin de bouche. Nous retrouvons dans ce vin de caractéristiques essentielles de ce cépage que nous retrouverons dans les prochains vins. Bien ++ (1 point)

Aglianico del Molise DOC, Di Majo Norante, Contado, Reserva 2010
Nez animal, réglisse, pruneau. Bouche puissante, tanin très fin, très bien dessiné. Une jolie finale fraîche. Artichaut en fin de bouche. À moins de 10€ prix caviste, un superbe rapport qualité prix. Très Bien + (1 point)

 

Taurasi DOCG, Colli di Lapio, Vigna Andrea 2008
Nez ouvert, animal, pruneau, métal. L’attaque est douce, peut être très légèrement sucrée et offre une forme de tanin de prunelle. La bouche reste globalement bien enrobante, pleine, amère en fin de bouche. Le tanin est accrocheur. La rétro olfaction est assez complexe et offre de l’amande amère et de l’orange. Un style certainement plus “oxydatif” plus ouvert, plus aromatique, plus civilisé. Très Bien (11 points – Vainqueur du collectif ce soir)

Aglianico del Vulture DOC, Elena Fucci, Titolo 2008 (Magnum)
Nez de réglisse et de cèdre, frais. La bouche offre un tanin trapu, dense très fin et très serré, vif, un amer massif, une finale épicée. Un vin puissant ou tout est concentré depuis les tanins à la vivacité et aux amers. Ambitieux.  Très Bien+ (8 points)

 

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Aglianico del Vulture DOC, Re Manfredi “Serpara” 2007
Nez très aromatique, prune, toasté. Bouche très sucrée en attaque, bois toasté et assez léger. Un vin certes civilisé, dans un style plus international qui plait au groupe mais la matière se fait malheureusement un peu molle. Bien + (9 points)

Taurasi DOCG, Feudi di San Gregorio, Piano di Montevergine 2007
Nez très boisé, toasté, confiture, confit, rhubarbe confite. Une belle matière en bouche enrobante. Beaucoup de bois encore en bouche… qui offre un tanin de bois un peu sec très persistant. Confit de prune en finale. Jancis Robinson aurait dit “un vin de petit déjeuner” qui offre le toast, le café et la confiture. Dommage car la matière est vraiment très belle. Très Bien (1 point)

Castel del Monte, Tormaresca (Antinori), Bocca di Lupo 2006
Nez de bois évolué, bouche plus souple, amande amère en finale, boisé… je serai incapable de distinguer ce vin d’un merlot sud-africain… un vin agréable mais le cépage et ses particularités ont disparus… Bien ++ (5 points)

Taurasi DOGC, Pietracupa 2005
Arômes de tête, myrtille, frais. L’attaque est vive et tranchante, les tanins agrippeurs, une bouche assez bien texturée toutefois. Très authentique… finale particulièrement vive sur des sensations de bonbon acidulé. Beaucoup de tempérament.  Très Bien + (4 points)

 

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Place libre jeudi 20 mars : séance Aglianico

Il y a quelques places disponibles ce jeudi pour une séance dédiée au cépage rouge Aglianico dans le Mezzogiorno (le midi) Italien.

 

Au programme, quelques Taurasi, Aglianico del Vulture, Aglianico del Molise, Castel del Monte pour une vision large de ce cépage et des usages autour de ce cépage.

 

Prix des places adhérents : 8€ / non adhérent :15€

contactez-moi si vous êtes intéressés

 

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Compte-rendu : séance Vacqueyras

14 ans après la création de l’appellation, Vacqueyras apparaît comme une jolie appellation. Avec des rendements de base très faibles (36 hl/ha) et un parcellaire redélimité en 1990, les crus rhôdaniens font figure de sages parmi les AOC. La qualité globale s’en ressent.

Il y a des différences parmi les bouteilles… pas par l’encépagement qui ne varie guère du Grenache- Syrah (parfois un peu de Mourvèdre pour la fantaisie) mais par les vinifications et sans doute les terrains  : puisque trois gros types de terrains coexistent : les terrasses du Riss-Mundel, les sols sabloneux-molassiques et les éboulis marno-calcaires.

 

Nous avions avec nous un joli domaine de Vacqueyras : le domaine de la Ligière, domaine en “biodynamie réaliste” qui nous a accompagné pour cette découverte du vignoble.

Vacqueyras, Perrin et Fils, Les Christins 2011
Nez légèrement boisé, truffé. La bouche offre une attaque souple, ronde, assez vive en finale légèrement chaude mais globalement très propre. Bien++ (4 points)

Vacqueyras, Domaine de la Ligière 2011
Premier nez légèrement réduit puis offre des notes fruitées franche. La bouche est souple, juteuse, viandeuse, sur le fruit gourmand. Bien ++ (4 points)

Vacqueyras, La Monardière, les deux Monardes 2010
Bois légèrement grillé, l’attaque est fraîche, la matière est un peu en retrait, le tanin (tanin de bois) est un peu collant. Un peu décevant mais bon… Bien (6 points)

Vacqueyras, Domaine de la Charbonnière 2010
Premier nez animal, un peu fermé, truffier. La bouche est joliment charnue et le tanin offre une trame assez fine. Ma foi… Très Bien (7 points)

Vacqueyras, Clos des Cazaux, Cuvée des Templiers 2010
Nez légèrement cuit, épicé, fumaison. La bouche est assez enrobée tout en restant fraîche assez légère. Tanin strict, assez persistant mais assez fin. Très Bien (8 points)

Vacqueyras, Domaine de la Ligière, Point G 2010
Nez de fruit cuit, mure cuite très aromatique. Séducteur. La bouche est bien charnue, le tanin est ferme et structuré, il laisse la bouche propre. Joli vin très bien vinifié. Très Bien ++ (21 points – vainqueur du collectif… le domaine étant présent cela n’est pas trop surprenant mais, même en aveugle, je ne suis pas sûr que ce vin ne l’aurait pas quand même emporté)

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Vacqueyras, Roucas Toumba, Les Restanques de Cabassoles 2010
Nez plus volatile, sirop cuit, mure. La bouche est fruitée en attaque, la bouche est très charnue, le tanin fin : un très beau tanin. Superbe bouche. Légère sensation de brettanomyces en finale pourtant pas trop dérangeant. Un vin qui se situe sur la tranche et ne franchit pas la limite. C’est finalement souvent sur cette tranche que se trouvent les beaux vins… Très Bien + (10 points)

Vacqueyras, La Roubine 2009
Compliqué pour la Roubine de suivre après une cuvée d’élite… Fumé léger, légèrement animal, alcool… très chaud en bouche, tanins un peu collant… bouche un peu légère en finale. Fruit cuit mur en rétro olfaction Bien ++.

Vacqueyras, Domaine Santa Duc, les Aubes 2007
 Nez animal, épices, truffe, sous bois. Bouche fruitée, charnue assez chaude mais un ensemble très homogène. Très Bien (4 points)

Vacqueyras, Domaine Montirius, Le Clos 2007
Nez fumé, venaison, croute de brebis. La bouche est stricte, sèche, la trame du tanin est extrêmement serrée et fine. Austère, moins dense, moins chaud que la plupart des vins que nous avons goûté et pourtant comme disais ma voisine, s’il fallait parler de minéralité d’un vin rouge ne serait-ce pas sur ce type de vin ? Très Bien + (16 points)

Vacqueyras, Château des Tours 2006
Je ne sais pas comment ils font, mais quel nez aromatique qui pète le confit de pruneau, la confiture. C’est complexe et très précis. La bouche est charnue, après Montirius, elle fait presque sucrée. La bouche est cuite et gourmande, mure. Tanin ferme et rétro-olfaction aromatique très longue. Très Bien++ (17 points)

 

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Vertivinus – Morgon et Chénas – Jeudi 6 février 2014 – Château de la Frémoire

«Il faut s’efforcer d’être jeune comme un Beaujolais et de vieillir comme un Bourgogne» (Robert SABATIER)

 

 

C’est vers les monts du Beaujolais et plus particulièrement les terroirs de Morgon et de Chénas que Romain emmène les participants de cette nouvelle séance Vertivinus. Ce nom Beaujolais, comme le rappelle Romain, évoque tout de suite les vins jeunes, faciles à boire, notamment chaque troisième jeudi de novembre où ils sont dégustés « nouveaux »

 

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Mais le Beaujolais, c’est d’abord une région entre la Loire et la Saône, assurant une continuité géographique entre le sud de la Bourgogne et le Nord des Côtes du Rhône. Pas facile d’exister entre de si prestigieux voisins !  Le vignoble de Beaujolais s’étend sur près de 22 000 hectares (1/3 d’appellation générique dans le sud, profitant d’une situation de plaine ; 2/3 d’appellation de crus dans le Nord)

Le Climat est de type continental avec un effet de couloir (vent du nord bénéfique en été mais pouvant amener des gelées printanières) L’influence océanique est retenue par les monts du Beaujolais tandis que la Saône joue un rôle de modérateur

Les vignes sont en général exposées Sud/Sud Est et bénéficie du soleil levant ; avec une altitude entre 200 et 450m, les cultures suivent une logique de coteaux.

2 zones viticoles sont séparées par la rivière le Nizerand :

·         Au nord, une roche plutonique a dominante granitique (régions des crus, aux sols pauvres)

·         Au sud, un sol sédimentaire calcaire plus riche et fertile.

 

  

La géogologie locale est donc assez tourmentée à cause de la présence du rift de la Brévenne[1] :

 

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On y trouve ainsi diverses formes de granits, du schiste granitique, de l’andésite – caractéristique des zones de convergences – , quelques alluvions, de l’argile en proportion variable et du dépôt sédimentaire.


 

Si le vin de Beaujolais fut d’abord développé par les Romains, il est indissociable de la baronnie de Beaujeu qui changea maints fois de dépositaire.

 

Aujourd’hui, cette région viticole produit des vins rouges à 99% (mais il existe quelques vin blancs issus du chardonnay) à partir du cépage gamay. Ce dernier est un croisement entre le gouais blanc et le pinot noir. C’est un cépage précoce et productif. Le gamay est taillé en gobelet avec une densite élevée (plus de 6000 pieds/hectare) pour encourager la concurrence entre pieds et ainsi limiter la productivité du cépage. Les vins de Beaujolais sont traditionnellement vinifiés en macération semi-carbonique (dite « beaujolaise ») qui est différente de la macération carbonique du beaujolais nouveau.

 

Parlons un peu de cette idée commerciale novatrice de beaujolais nouveau : créée dans les années 50 sous l’impulsion du vigneron et négociant Georges Duboeuf, elle a fait la réputation mondiale du beaujolais, présenté comme un vin jeune et facile à boire. C’est cette image qui « colle a la peau » des vins du Beaujolais alors que, n’en déplaise à Robert Sabatier cité en début d’article, certains crus de Beaujolais – au nombre de dix – ont une réelle capacité à vieillir.

 

Il en est ainsi du Chénas, le plus rare des crus de Beaujolais (266 ha) Situé sur un sol granitique, cette appellation jouxte celle de Moulin à Vent. Les vins de Chénas sont charpentés et structurés.

Le Morgon est quant à lui un vin charnu et puissant. Fort de ses 1000 ha de schiste granitique (avec une proportion d’argile) il dispose de climats – comme en Bourgogne – connus sous les noms des Grands Cras (vins souples), Les Charmes (terroir le plus élevé), la Côte-du-Py (vin puissant et sauvage), Corcelette (vin fins et frais), Douby et les Micouds (climats les moins connus)

 

La dégustation se compose de dix vins plus un « pirate » apporté par l’un des participants (merci Jean-Louis J) :

 

Chenin Cave coopérative 2008 sélection de la Hante : nez peu expressif. Attaque en bouche puissante et acide. Nez de fraise et de framboise écrasées. Finale plutôt longue. Assez bien.

 

 

Chenas Vent d’ange 2012 Domaine de la Sionnière (6.50€) : nez floral, puissant avec de la fraîcheur (menthol), légèrement réduit. La bouche est souple, plutôt tannique avec une finale acide. Un vin plutôt puissant et souple. Assez bien –.

 

 

Morgon VV 2012 Daniel Boullan (13.90€) : nez fruité, fraise écrasée, peu puissant. Des notes de menthe fraiche et de violette pour certains participants. La bouche est gourmande avec une finale un peu acide. Un vin plutôt puissant et fruité. Bien.

 

 

Chenas Les Carrières 2011 Domaine Paul-Henri Thillardon (12.50€) : robe trouble rouge vif. Nez un peu alcooleux, peu puissant et peu arômatique. L’attaque en bouche est salée, tannique avec des notes de poivre. Vin puissant et long. Bien.

 

 

Morgon Domaine des Nugues Gilles Gelin 2011 (11€) : robe rouge sombre, violacée. Nez de cerise bigarreau, nez plus puissant que le vin précédent. La bouche est puissante. Assez Bien.

 

 

Morgon Javennière 2011 Domaine Claude Desvignes (14.90€) : nez réduit. L’attaque en bouche est souple, avec des tannins tendres. Finale poivrée. C’est un vin puissant et épicé. Bien+.

 

 

Chenas Les Boccards 2011 Domaine Paul-Henri Thillardon (16€) : nez herbacé, mentholé, boisé avec des notes caramel. La bouche est épicée avec une attaque onctueuse. De la matière avec une belle trame tannique assez serré. Finale longue. Vin jouant à nouveau sur la puissance et les épices. Bien.

 

 

Morgon Côte-du-Py 2011 Domaine de Bel Air (12.60€) : nez un peu confit. Bouche gazeuse et puissante. Vin très boisé, « de la planche » pour certains participants. Moyen –.

 

 

Chenas cuvée Quartz 2010 Domaine Dominique Piron (11.40€) : nez animal avec ensuite de la fraîcheur. Bouche souple avec des tannins plutôt fondus. Note de réglisse, de menthol et de cerise cuite. Bien.

 

 

Chenas 2010 Domaine Jean Georges (8.90€) : nez peu aromatique. Bouche à dominante épicée, un peu âpre. La trame tannique est plutôt serrée. Assez bien.

 

 

Morgon cuvée Corcelette 201 Jean Foillard (18€) : nez framboise écrasée, prune compotée. La bouche est souple. Finale chaleureuse et longue. Vin équilibré. Bien.

 

 

C’est le Morgon Javennière du domaine Claude Desvignes qui emporte les suffrages à une très large majorité. Encore une belle séance proposée par Romain !

 

 

 

Et comme le hasard fait bien les choses, c’est un Chenas 2011 du domaine Jean Georges que que la cave de l’Innatendu me proposera naturellement deux jours plus tard, hé hé hé…

 

 

A bientôt !


[1] Voir à ce sujet le beau site de Jacques Delfour : http://jacques.delfour.pagesperso-orange.fr/

 

 

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Vertivinus – Accord mets & vins : les fromages à pâte pressée – Jeudi 10 janvier 2014 – Château de la Frémoire

La première séance de l’année s’annonce gourmande J car les participants de Vertivinus vont exercer leurs papilles sur les fromages à pâtes pressée.

 

Ces fromages partagent le processus d’élaboration suivant :

 

·         Le caillé du fromage est pressé au moment du moulage afin d’obtenir la tome en éliminant le maximum de lactosérum, puis laissé à l’affinage,

·         Il peut ensuite subir un chauffage au moment de son tranchage (obtention d’une croûte)

·         Le fromage obtenu est ensuite affiné pendant plusieurs mois.

 

Les fromages les plus emblématiques sont le Comté, le Beaufort, le Parmesan et le Pecorino Romano.

 

A)   le Comté :

 

Fait à base de lait de vache (Montbéliarde, Simmental française), les arômes du comté se répartissent sur 6 familles et plus de 80 descripteurs (lactique, fruité, torréfié, végétal…) ; son affinage dure de 4 mois au minimum à 18-24 mois (voire plus de 36 mois pour les plus vieux)

 

B)   le Beaufort :

 

Fait à base de lait de vache (Tarine, Abondance), ce fromage, d’origine ancienne, a failli disparaître dans les années 50/60 à cause des difficultés de production (haute montagne) et du manque de main d’œuvre. Grâce à l’énergie de quelques producteurs soucieux de mettre en avant la qualité du fromage, un cahier des charges très sévères fut établi, ce qui a permis de proposer à la vente un fromage de haute qualité avec un prix bien plus rémunérateur pour les fabricants. 3 dénominations de fromages existent : le Beaufort, le Beaufort d’été et le Beaufort de chalet d’alpage. Les caractéristiques olfactives du Beaufort se marient bien avec des vins blanc secs légèrement boisés.

 

C)   Le Parmesan (Parmigiano Reggiano) :

 

Le Parmesan, l’un des plus célèbres fromages à travers le monde, est fait à base de lait de vache (Reggiana) ; crée par des Bénédictins, c’est un fromage semi-gras car réalisé à partir d’un assemblage de lait du soir et du matin. L’affinage dure 12 mois minimum. Ce fromage s’accorde plutôt bien avec certains vins pétillants, vin rouge et aussi le vinaigre balsamique.

 

D)   Le Pecorino Romano :

 

C’est l’une des cinq appellations de Pecorino ayant le label DOP, faite à partie de lait de brebis. Son origine remonte à la Rome antique. Il se consomme râpé ou en petits morceaux.

 

Il existe bien évidemment bien d’autres fromages à pâte pressée tels que l’Abondance (demi-cuit) ou l’Emmental en France, l’Appenzeller ou l’Etivaz en Suisse, le Grana Padano ou le Friulano en Italie.

 

Les fromages de la dégustation sont les suivants (par ordre de dégustation) :

 

·         Vacherin fribourgeois, Gruyère d’alpage suisse, Beaufort.

·         Pecorino Romano, Parmesan.

·         Deux Comtés affinés.

 

 

AOC Cour-Cheverny Philippe Teissier 2010

AOC Clisson Laurent Perraud 2010

 

 

Nez citron, agrume. Belle acidité en bouche. Vin un peu fermé au début. Bien.

Nez atypique, très expressif. La bouche est grasse & crémeuse. Pas d’acidité. Assez Bien.

ð  Accord mets/vin : les dégustateurs sont partagés entre le vacherin et le gruyère

ð  Accord mets/vin : le groupe a nettement préféré le vacherin (personnellement, je trouve que le gruyère s’en sort plutôt pas mal.

                                                         

 

Avec le Beaufort :

 

DOC Rueda Bodegas Naia Naiades 2009 (cépage verdejo, élevage en barrique) : nez agrume, un peu miellé. La bouche est puissante et chaude avec des notes grillées. Assez bien.

 

ð  Accord met/vin : très intéressant, jouant sur la puissance des deux acteurs. Le vin s’allie bien avec le gras du fromage.

 

 

 

Chianti Classico DOCG Castello di Monsanto 2010 (90% San Giovese)

Lambrusco di Sorbara Cantina Cavicchioli Vigna del Cristo 2012

 

 

Nez salé (anchois !), un peu réduit. La bouche est puissante et tannique (sans toutefois asséché) Longueur intéressante. Bien+.

Nez discret. L’attaque en bouche est agréable (bulles fines) avec des notes de fruits rouges. Belle amertume. De la fraîcheur. Bien.

ð  Le pecorino prend un goût un peu savonneux. Le parmesan s’en sort mieux.

ð  L’accord avec le parmesan est le plus réussi car le gras du fromage facilite le mariage ; l’accord avec le pecorino est moins réussi car trop « ton sur ton »

 

Enfin, sur le même accord Parmesan/Pecorino :

 

VdP Marselan 2012 Domaine Chaume-Arnaud (croisement cabernet sauvignon/grenache) : nez puissant, fruits rouges et prune. L’attaque en bouche démarre sur des notes de cerise, puis caramel et vanille. La texture du vin est agréable, tannique mais sans assécher le palais. Assez Bien.

 

ð  Accord met/vin : le vin est rehaussé par les fromages (notes salées)

 

 

Encore un grand merci à Romain pour cette belle séance !

 

 

A bientôt.

 

 

 

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