Vacances d’hiver

Bonnes vacances à toutes et à tous, Vertivin reprend ses activités après les congés de février-mars.

 

Dès la rentrée :

 

Le Mardi 15 mars le groupe Salivertivin réattaque avec une séance : “>15/20 Bettane et Desseauve Vs Coup de Coeur Guide Hachette : le prescripteur oriente-t-il notre goût ?” : 5 AOC en aveugle avec à chaque fois 2 vins de prescipteurs différents sur le même millésime dans la mesure du possible.

 

Le Jeudi 17 mars, Vertivinus  accueillera le Vigneron d’Amboise/Montlouis : Damien Delecheneau pour un échange autour de ses pratiques. 

 

Le Mardi 22 mars : séance Libertivin consacré au vignoble du Muscadet Gorgeois. Une séance coanimée par deux vignerons, et non des moindres : Michel Brégeon et Denis Charbonneau avec l’appui de Romain Mayet naturellement.

 

Le Jeudi 24 Mars : Séance Vertivingstone consacré au vignoble de Saxe en Allemagne. Nous aurons l’immense plaisir d’accueillir et d’interviewer le Prince Georg et la Princesse Alexandra Zur Lippe (Schloss Proschwitz), vignerons emblématiques du renouveau de la Saxe viticole, lors de cette séance.

 

Samedi 26 mars : c’est la sortie annuelle de Vertivin en Minibus. Cette année, c’est en Anjou chez Yves Gueignard (domaine de la Bergerie) et chez Christophe Daviau (Domaine de Bablut). Pensez à renvoyer vos coupons-réponses à Romain.

 

Le Jeudi 31 mars : le groupe Découvertivin partira chez Vincent Caillé, vigneron bio de Monnières afin de comprendre les principes de vinification des vins blancs.

 

et béh ma foi… c’est intéressant tout cela… moi je participerai bien à toutes les séances

 

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Compte-rendu séance « Vermentino » – Vertivinus – Jeudi 20 janvier 2011

La première séance du groupe Vertivinus pour cette année 2011 a pour thème le vermentino.

Appelé aussi rolle, malvoisie, picabon, il serait issu selon Pierre Galet de la malvoisie de Madère OU il serait né en Anatolie puis amené en Italie par les Génois. Le lien génétique de parenté avec le pigato de Ligure ou le favorita du Piémont.

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Sa maturité est tardive de 2ème époque (3 semaines et demi après le chasselas B ) C’est un cépage sensible à la pourriture et l’oïdium ; il apprécie les zones aux amplitudes thermiques modérées.

Le vermentino produit des vins riches, à la robe claire à très claire, parfois manquant d’acidité avec une forte intensité aromatique.

 

En 2000, on comptait 2700ha plantés en vermentino en France dont 50% en Corse (un peu moins de 4000ha en Italie) C’est plutôt un vin d’assemblage autorisé dans le Languedoc-Roussillon, le Rhône Sud, la Corse, principalement pour les appellations Coteaux d’Aix, Corbières, Cotes de Provence, Minervois. Les « purs » vermentino sont localisés en Corse et en Sardaigne.

 

La dégustation se compose de huit vins qui font l’objet d’une notation de 0 à 5 (0 = pas pertinent, 5 = très pertinent) sur les critères suivants :

• Intensité olfactive,
• Note florale,
• Note fruitée,
• Note épicée,
• Note végétale,
• Note minérale,
• Note empyreumatique.

 

AOC Sartène 2008 Sant Armettu (8.37€) : robe claire, nez d’intensité moyenne avec des notes citron, aubépine et miel. La bouche est salée et grasse avec des arômes de menthe fraîche. On note une note d’acidité en fin de bouche.  Bien.

 

Patrimonio Nicolas Mariotti 2008 (17€) : robe jaune paille, notes olfactive de pamplemousse, puis de fleurs blanches et de bois coupés. L’attaque en bouche est chaude, poivrée. Amertume en fin de bouche. Bien +.

 

Coteaux du Languedoc Domaine du Dausso Cuvée inattendue 2008 (8€) : robe jaune paille. Premier nez un peu réduit puis on note des arômes d’abricot. La bouche est chaude quoique plus aqueuse que le vin précédent. Note grillée. Assez bien.

 

Côtes de Provence Domaine Gavoty Cuvée Clarendon (15€) : robe jaune clair. Note olfactive de miel (intensité moyenne), puis arôme de rose et de maquis vert. L’attaque en bouche est chaude avec des arômes de cannelle et de poivre.  Note salée et crémeuse. Belle longueur. Très Bien.

 

Vermentino di Sardegna Opale Bianco 2009 (9.80€) : robe jaune clair. Premier nez un peu réduit, puis note olfactive d’agrume. Attaque en bouche fraîche, mentholée avec un peu de gras. Fin de bouche aqueuse. Bien.

 

Bolgheri Superiore, Guado al Tasso (Antinori) 2009 (14.90€) : robe jaune clair. Nez aux arômes de citron, litchi et lilas. La bouche est chaude avec des notes d’écorces. Assez bien +.

 

Vermentino di Sardegna Argiolas, Is Argioas 2009 (9.90€) : Robe jaune or. Notes olfactives de citron, fleurs d’oranger et de clou de girofle, intense. La bouche est chaude et grasse. Bien +.

 

Patrimonio Antoine Arena Carco 2009 (18.90€) : robe jaune or. Au nez, arômes fumé et de citron et de thym. La bouche est chaude et salée. Assez bien.

 
Le diagramme ci-dessous, résultant des notes accordées par chaque dégustateur présent à ma table met en évidence que les notes florale et empyreumatique sont des caractères discriminants.
L’intensité de ces vins est élevée (tous supérieurs à 2.5)

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Dernière dégustation :

Colli di Luni, Cantine Lunae Bosoni, Etichetta Nera, 2007 (16.90€) : nez aux arômes de pétrole, d’ammoniaque et de fruits secs. La bouche est salée, chaude voire brulante. Le vin semble un peu plat. Moyen.

 

 

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Compte-rendu “grands vins du Roussillon”

Retrouvez la soirée, les contenus et les commentaires de la séance “Grands Roussillons” du Mardi 15 février sur le blog de Fred.

 

Cliquez sur le crocus (ou la bouteille, ou le pantalon de Fred qui se reflète dans la bouteille) pour y accéder.

 

 

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2010/2011 Sixième soirée Salivertivin du 8 février 2011

La soirée faisait suite à l’AG de l’association. AG de l’association accompagnée en guise de mise en bouched’un :

Domaine Mélaric

Saumur Blanc

Cuvée Bille de Roche 2008

En magnum

R : Doré léger. Or clair.

N : Pomme au four, intense. Chenin.

B : De la matière perceptibles dés l’attaque, beau volume. Persistance correcte.

Note : Bien++. J’ai bien accroché mais cela n’était pas consensuel certains le trouvant nettement inférieur à leurs dernières expériences sur cette même cuvée.

 

Pour la suite on attaque sérieux avec une thématique de la soirée sur : « Méthodes traditionnelles et pétillants de Loire (Vouvray et Montlouis-sur-Loire)» ou des bulles dans du chenin.

La problématique était : Peut on reconnaître à l’aveugle une méthode traditionnelle, un pétillant (des bulles sans liqueur de tirage) ou u n pétillant naturel (des bulles sans liqueur de tirage et sans liqueur d’expédition).

Chaque groupe de 2 ou 3 membres avait une ardoise Velleda pour annoncer avant levée d’anonymat de la bouteille son avis quand au trois catégories suscitées et noter le vin de 1 à 5.


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Introduction 

 

Un bref rappel technique nous a permis de préciser les différences d’élaboration entre les méthodes traditionnelles, les vins pétillants et les vins pétillants naturels.

Les méthodes traditionnelles (ou méthodes champenoises (terme réservé à la Champagne)) sont élaborées techniquement comme… des champagnes. La prise de mousse se fait sur une liqueur de tirage c’est-à-dire du sucre ajouté sur le vin clair après fermentation alcoolique de ces sucres naturels. L’élevage est souvent plus long. Il s’agit fréquemment (mais pas toujours) d’un assemblage de plusieurs millésimes.

Les pétillants et pétillants naturels acquièrent leur mousse en fermentant en bouteille une partie de leur sucres naturels (sans liqueur de tirage donc mais « levurage de tirage » possible).

Il en résulte des résultats plus aléatoires en terme de prise de mousse pour les vins pétillants que pour les méthodes traditionnelles avec fréquemment pour les premiers une mousse plus présente en prise en bouche et par la suite souvent plus « évanescente » et une mousse plus régulière pour les méthodes traditionnelles.

Les pétillants se différencie par cotre des pétillants naturels par l’existence d’une liqueur d’expédition dans les premiers (Un peu comme entre les Brut zéro ou zéro dosage et les brut en Champagne). Dans l’échantillonnage de cette soirée les sucres résiduels peuvent s’élever jusqu’à 15 g/l.

D’autre part Jocelyn nous a rappeler que les raisins était fréquemment plus mur pour l’élaboration des pétillants et que pour le chenin, maturité élevé = amertume également plus élevée.

 

Dégustation

 

Premier vin

 

Peu d’effervescence (tirage à environ 15 g/l de sucre résiduel)

 

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R : Pâle, or discret.

N : Intensité faible. Grande fraîcheur, presque vert. Vif.

B : Effervescence perceptible. Sec. Grande rigidité.

Faible longueur. Fait vin peu mûr.

« Finale saline » ©Frédéric

Note : 2

 

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Domaine de la Taille aux Loups

Jacky Blot

Triple Zéro

Montlouis pétillant naturel

Prix : 12 euros

 

 

 

 

 

 

 

Second vin

 

Effervescence très discrète.

R : Idem, Nuance verte.

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N : Intensité moyenne. Pomme Granny smith.

B : Beau volume en attaque puis se délite, fond en bouche. Rétro olfaction sur la pomme et la poire. Finale courte.

« Pas précis » ©Christophe

Note : 3

 

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Laurent Chatenay  

Pétillant naturel extra brut 

Montlouis 2009

Prix : 10.80 euros

 

 


 

 

 

 

 

 

Troisième vin

 

Pas d’effervescence visible

R : Doré très léger, pâle.

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N : Très intense. « Jus de pommes » ©Patrick

« Oxydé » pour certains, « Bien flingué » pour d’autres.

B : Très beau volume. Vrai finale. Un vrai vin mais non effervescent, et c’est bien là un des problème, le vin n’a pas fait ces bulles d’après Romain. Donc un pétillant… donc aléatoire… (Tirage à 12 g/l de sucre résiduel)

Accord difficile, pas apéritif c’est certain.

Note : 4. Nombreux autres proche de 0.

 

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Domaine Jousset

Bubulle

Montlouis pétillant naturel 2009.

Prix : 15.20 euros

 

Quatrième vin

 

Discret cordon, Pas de corolle.

R : Pâle, reflets verts.

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N : Nez brioché, discret, minéral.

B : Effervescence perceptible, tendu. Bon volume, bonne persistance.

Note 4

 

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Domaine Vigneau-ChevreauDSCF6117.JPG

Vouvray méthode traditionnelle

(Liqueur de tirage + dosage)

Prix : 6.50 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cinquième vin

 

Pas de mousse (tirage à environ 14 g/l de sucre résiduel)

R : Pâle, doré très léger.

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N : Intensité moyenne, poire, « citron confis » ©Christophe.

B : Tendu mais équilibré. Persistance moyenne -.

Note : 3

 

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Domaine La Grange Tiphaine

Damien Delecheneau 

Nouveau nez

Montlouis pétillant naturel

Prix : 13.50 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

Sixième vin

 

Très discret cordon, corolle présente.

R : Doré net.

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N : Note de grande maturité (coing).

B : Très mûr, très riche, sirupeux. Mariage réussi entre un vrai vin et une discrète effervescence même si celle-ci n’est pas particulièrement crémeuse (mais avis non consensuel)

Note : 3 (Polémique, 0 pour de nombreux dégustateurs)


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Domaine Vincent CarêmeDSCF6125.JPG

Brut « L’ancestral »

Vouvray pétillant naturel 2008

(Levurage de tirage)

Prix : 14.00 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

Septième vin

 

Vrai cordon, vraie corolle.

R : Doré, jaune peu soutenu.


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N : Levure, fermentaire…

B : Agressivité de la mousse… de la mousse et encore des bulles…

Pas de volume, Pas de finale mais tannicité sympathique sur la fin de bouche (8 à 10 g/l de sucre résiduel).

Note : 2

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Domaine des Aubussières

Bernard Fouquet

Méthode traditionnelle

Prix : 8.65 euros

 

Huitième vin

 

Cordon et corolle présents.

R : Pâle.

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N : Notes fermentaires.

B : Beau jus mûr. Bulle crémeuse (la première ?). Bonne tension malgré une sucrosité marquée. Bonne persistance même si sur la finale le vin est un peu empâtant.

Note : 3


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Domaine Sébastien BrunetDSCF6132.JPG

Vouvray Pétillant naturel

Prix : 10.50 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Neuvième vin

 

Pas de cordon, corolle faible.

R : Dorée.

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N : Fermentaire, mal défini, note de miel…

B : Un peu dure, tannicité et amertume (8 à 10 g/l de sucre résiduel).

Note : 2

 

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Domaine Vincent CarêmeDSCF6137.JPG

Méthode traditionnelle brut 2007

Prix : 11.00 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dixième vin

 

Cordon inexistant, corolle discrète.

R : Doré claire.

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N : Pain grillé, fumé, « silex chaud », comlexe.

B : Mousse crémeuse, sec, volume correct. Belle construction (Sucre 8.7 g/l, acidité 4.70 g/l, alcool 11.94 g/l).

Note : 4. Quasi unanimité.

 

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Domaine Huet

Vouvray pétillant « brut » 2005

(Levurage de tirage et Le Mont Première trie 2002 

pour la liqueur d’expédition )

Prix : 14.20 euros

 

 

 

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Onzième vin

 

Rare effervescence.

R : Doré claire.


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N : Irrespirable… réduit. Pour moi franchement désagréable. J’hésite à prendre en bouche.

B : Volume, Belle mousse. Pas une grande persistance.

Rétro olfaction sur les notes réduites dérangeante.

Note : 1 (Non consensuel)

 

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Domaine AlliasDSCF6146.JPG

Vouvray pétillant

Prix : 6.50 euros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir deux vins un peu plus âgés…

Un Pet, Pet Nat ou MT de Loire cela vieillis comment ?

 

Douzième vin

 

Bulle et cordon rare.

R : Dorée.

N : Caoutchouc, Notes d’évolution sur le mousseron.

B : Mousse un peu agressive. Bouche déstructurée. Pour moi le plaisir est moi évident que le nez le laissé présager.

Note : 3

Domaine du Clos Naudin

Philippe Foreau

Brut cuvée réserve

Méthode traditionnelle 2002

(Seul millésime de réserve avec  1995, 5 ans de vieillissement sur latte cantre 30 mois pour le brut classique.)

Prix : 20.50 euros

 

Treizième vin

 

Très peu d’effervescence visible à l’oeil.

R : Dorée intense.


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N : Beau nez levuraire d’évolution. Pas très complexe.

« Ananas » ©Romain

B : Effervescence en attaque, belle suite en bouche. Persistance moyenne.

Note : 3 (Moyenne des notes globalement élevées)

 

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Domaine HuetDSCF6150.JPG

Cuvée réserve

Vouvray pétillant naturel 1998

Prix : 15.00 euros

      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion :

 

Belle, très belle dégustation de part le panel large dégusté et sa diversité.

Souvent des vins non consensuels… Certains pétillants n’étaient pas pétillants… Comment les juger ?

Cela confirme la plus grande difficulté de prise de mousse « reproductible » sur les pétillants et pétillants naturels. Les méthodes traditionnelles se rapprochent plus de nos référentiels d’effervescence champagne, plus reproductible mais plus « oenologiquement » maîtrisé. On perd le charme… de la surprise…

L’identification entre MT et P, PN sur l’effervescence a généralement était relativement aisée. Par contre entre P et PN il m’a semblé plus difficile d’établir de manière nette à l’aveugle une différence une partie non négligeable des PN travaillant bien avec des maturité élevée pouvaient obtenir des taux de sucres résiduels aussi élevé que les P aprés adjonction de liqueur d’éxpédition surtout si réalisée en peu dosé.

 

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Ressortent de la dégustation quelques vins consensuels et de très beau niveau :

Domaine Vigneau-Chevreau

Vouvray méthode traditionnelle

De très beau rapport qualité / prix,

Domaine Huet

Vouvray pétillant brut 2005

Peut être même plus apprécié que le beau :

Domaine Huet

Cuvée réserve

Vouvray pétillant naturel 1998

D’autres vins sont carrément polémique et font le grand écart entre les amateurs et les détracteurs :

Domaine Vincent Carême

Brut “L’ancestral” Pétillant naturel 2008

Ou

Domaine Allias

Vouvray pétillant. 

 

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Places libres cette semaine : Roussillon Mardi / Moulin à Vent Jeudi

Contre toute attente dans cette séance recherchée, il y a une place libre sur la séance Libertivin “Grands vins du Roussillon”  Mardi 15 février (séance à 20€ pour un non adhérent et à 15€ pour un adhérent).

 

Et deux places libres pour la séance Vertivingstone Moulin-à-Vent en Beaujolais de Jeudi 17 février (séance à 15€ pour un non-adhérent et à 8€ pour un adhérent).

 

Si vous êtes intéressés contactez-moi pour réserver votre place.

 

Moulin à Vent de Collioure

© Eric Gri juillet 2007

 

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Compte-rendu Vertivingstone séance Chinon

Séance Chinon sur la séance Vertivingstone de ce 28 janvier 2010.

Malgré la proximité géographique, c’est une séance curieusement un peu compliquée à organiser parce que 70% des cavistes ont les mêmes vins du même domaine. Bernard Baudry par ci, Bernard Baudry par là… Je connais bien le domaine comme tout oenophile qui se respecte, j’y suis allé y faire un pèlerinage en son temps. L’homme est charmant, les vins sont très bons, mais je ne vous cache pas que j’avais les oreilles qui commençaient à siffler du Bernard Baudry … premier dans tous les concours, dans tous les guides, dans toutes les dégustations plus ou moins cachées chez tous les dégustateurs (qui n’ont goûté le plus souvent que Baudry à Chinon). D’autant qu’on apprend insidieusement que les dudits vins permettent de faire des marges très confortables pour un caviste et sont aisément trouvables chez le grossiste du coin… l’objectivité de toute la chaîne de distribution et de recommandation s’avérant suspecte, c’était l’occasion de remettre notre dudit Baudry à sa vrai place… 11 Chinon donc.

 

Séance compliquée quand on le nez bouché comme c’était mon cas ce soir… ce qui m’a permis de mieux me concentrer sur la structure des bouches de d’habitude… Mais ma caractérisation des nez n’est pas très fiable…

 

Chinon Domaine Gouron cuvée tradition 2008 (Cave de l’inattendu, Vertou – 6,20€)

Moyennement aromatique sur la framboise. Bouche ronde gourmande qui reste fraîche (floral, poivronné). Un vin d’été simple et efficace sur la grillade. Bien + (5 points)

 

Chinon Domaine Nicolas Grosbois Vieilles Vignes 2009 (don de Nicolas Grobois)

Nez mur un peu viandé. Belle bouche bien dense. Tanin fin bien encore très présent mais de qualité. Fin de bouche un peu charcutière. Bien ++ (4 points)

 

Chinon Domaine Philippe Alliet, Côteau de Noiré 2008 (Cave Privée.com – 20€)

Nez très boisé; Bouche souple, fraîche, acidité assez conséquente qui tend assez bien le vin. Tanin assez poudreux intéressant bien que marqué par le bois… un peu décevant en l’état. Curieux équilibre recherché en tout cas.  Bien+ (à revoir 5 points)

 

Chinon, Domaine Bernard Baudry, La Croix Boissée 2007 (lemeilleurduvin.com – 17,50€)

Beau nez élégant fruité et floral. Belle attaque tapissante. Tanin à la fois fondant et diablement structuré. Très Bien + (11 points)

 

Chinon, Catherine et Pierre Breton, Beaumont 2006 (LevertetleVin.com – 10€)

Nez un peu marqué par le sparadrap, volatile. Bouche coupée en deux : attaque souple et derrière, un tanin puissant. Extrait. Un vin un peu difficile. Moyen +/ Bien (0 points)

 

Chinon, Domaine des Chesnaies, Pascal Lambert, Harmonie 2006 (Cave Pascal Luneau, Vertou – 24,90€)

Eucalyptus, menthe-chocolat, after-eight. Un eucalyptus qui marque une vinification certes plus oxydative mais qui ne manque pas de précision. Bouche terriblement concentrée, extraite puissante, dense, tanin démonstratif intense et précis. Impressionnant. Je ne sais pas qui en aveugle peut le placer à Chinon… mais impressionnant. Très Bien+ (17 points et le vin le plus consensuel ce soir, Chimène qui l’eu cru)

 

Chinon, Château La Grille, Baudry Dutour 2005 (Leclerc – 30,85€ en Magnum)

Torréfié, épicé, très extrait, finale un peu sèche et un peu courte. Joli pied de lampe nonobstant. Bien + (2 points)

 

Chinon, Domaine Olga Raffault, Les Picasses 2005 (vinsFinsdelaCrau – 12,75€)

Nez très typé brett : étable, andouille (un peu fécal). La bouche offre en revanche une belle structure, dense, le tanin un peu brut mais honorable. Bien (1 point)

 

Chinon, Domaine Millerand Vielles Vignes 2005 (Cave de l’inattendu Vertou – 26€ en Magnum)

Sous-bois, frais, un peu terreux. Bouche souple, fruitée, nette et gourmande (léger picoti d’un reste de CO²). Rétro très légèrement charcutière. Un Chinon (un vrai ce coup ci) à boire à grandes goulées. Très Bien (3 points)

 

Chinon, Bernard Baudry, Clos Guillot 2003 (Cave Privée.com – 16€)

Moyennement aromatique, pruneau, fruits cuits, attaque joliment tapissante, structurée, longue en bouche et tendue par une élégante acidité qu’il fallait aller chercher en 2003 ! Très bien ++ (16 points) Guillot.jpg

 

Chinon, Couly-Dutheil, Clos de l’Echo 1996 (VinMalin.com – 31€ en Magnum)

Menthe poivrée, feuille de menthe, feuille de tomate (copyright de ma voisine), humus. Bouche enrobée, tanin présent assez persistant. Belle acidité. Fin. Un Chinon de tradition d’une insolente jeunesse. Très Bien + (9 points)

 

En conclusion… il faut bien admettre que les critiques ne se sont pas trop plantés. Les vins de Bernard Baudry se sont distingués par un volume en attaque et une précision gustative sans chercher la surrextraction ni le bois : des caractéristiques qui les distinguent des autres vins dans une dégustation. Des pratiques culturales et de vinification qui ne doivent pas grand chose au hasard. Mais comme dans de nombreux vignobles, d’autres vignerons sur d’autres équilibres sont largement capables de nous bluffer. Nicolas Grosbois et Pascal Lambert semblent des vignerons particulièrement à suivre. Et puis si parmi les effets de modes on a envie de revenir au Chinon de Gargantua… les VV du Domaine Millerand me semblent hautement recommandables. Et je regrette de n’avoir pas pu placer dans cette dégustation Laure Dozon ou Patrick Corbineau… pour voir… il y a encore tellement à voir finalement.

 

 

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Jeudi 10 février : place libre pour une séance Vertivinus Volcan

L’Haroun Tazieff de Vertivinus vous fera comprendre l’effet d’un sol volcanique sur le vin. Du Rangen aux Canaries, de l’Etna à l’Auvergne, quels sont les caractéristiques des vins issus de ces sols.

 

Il y a donc une place libre à prendre ce jeudi 10 février :  tarif adhérent 8€ / non adhérent 15€. Contactez moi pour vous inscrire

 

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Trois Salons du Vin en Février-Mars en Région Nantaise.

Ha février, c’est le mois des salons. On n’y coupe pas.

 

Premier salon viticole :  c’est la Salon de Vinomedia à la Fleuriaye de Carquefou (il y en a deux dans l’année : c’est donc le deuxième) les 11 (nocturne), 12 et 13 février 2011 : Un salon qui s’appelle ‘Trésor des Terroirs”. C’est un bon salon. La seule présence de Bruno Schloegel (Alsace : Domaine Clément Lissner) suffit généralement à faire venir nombre de dégustateurs : la gamme est irréprochable. Tant qu’on reste en Alsace, le Domaine Gérard Neumeyer, plus mur et plus sucré (et plus cher d’ailleurs) revient à Carquefou. Bois-Baulieu en Marmandais est aussi un domaine très estimable. Le Domaine Eugène Carrel en Savoie est une découverte de ce salon. Très belle Roussette de Marestel 2009 et Mondeuse sympa poivrée comme il faut. De bons Maury au domaine Semper et des Chitry sympas au domaine Jacquet (en particulier un 2009 à garder sur 2-3 ans à 6,50€… très intéressant).

On télécharge une invitation ici : http://www.vinomedia.fr/salons/particulier/invitation/default.asp?in_id_salon=251&context=1

 

Deuxième Salon, moins “homogène”, c’est le salon des Vins et de la Gastronomie de Vertou (Salle Sèvre et Maine) du 18 au 20 février organisé par GL Events (qui a fusionné avec Performance). Avec toujours les domaines Clos Basté (Madiran), des Ducs (Beaujolais), Roque-Peyre (Montravel) ou de Mille (Lubéron).

 

Troisième salon (certainement le plus intéressant des trois), c’est le salon du Club des Vignerons Lauréats au Château de la Poterie à LA Chapelle sur Erdre les 4-5-6 mars (La Nerthe – Châteauneuf du Pape ; Courbis – Rhône, Torracia – Corse, Nouvelle, Engarran, La Baronne et Guilhem en Languedoc et Roussillon; Plageoles nous vient parfois de Gaillac )

 

 

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Places libres : Montlouis-Vouvray / Pèt Nat – MT

Pour ceux qui veulent poursuivre la soirée après l’assemblée générale… Mardi 8 février à 20h30, il y a deux places libres dans l’atelier Salivertivin consacré ce soir aux Montlouis et Vouvray Pétillants Naturels et Méthodes traditionelles avec 13 vins à goûter ce soir… (Participation adhérent 8€ – non adhérent 15€) . pour me contacter c’est toujours ici

 

 

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2010/2011 Soirée Libertivin du 18 janvier 2011

Introduction

 

La thématique de la soirée était : « Les portos vintages ».

Notre président nous a en effet proposé, à travers 6 vins, une passionnante immersion dans cet univers des vins mutés et ces paysages « d’Hermitage à l’échelle de la Champagne ».

Les vins, tous des portos dit « vintages », environ 1% de toute la production du Douro, sont  des portos millésimés, vieillis deux ans en « pipe » (barrique de 522 l) avant embouteillage, sont présentés dans l’ordre de service du plus récent au plus ancien :

Quatre vins sont des portos  vintages « déclarés » :

         Fonseca 2003,

         Warre’s 2000,

         Poças 1994.

Environ 18 mois après la récolte, en mars ou avril (souvent à la Saint Georges) suivant l’agrément de l’instituto do vinho do porto, le négociant (« Symington Family Estates », « The Fladgate partnership »,…) prend  la décision (strictement indépendante) si la qualité du millésime est jugé exceptionnelle de « commercialiser » un porto vintage, c’est-à-dire de « commercialiser » en porto millésimé l’assemblage des meilleurs vins de ses différentes quintas et éventuellement de ces achats issu de ce millésime. La « déclaration » d’un porto vintage n’est pas systématique. Taylor Fladgate Yeatman, compagnie ayant le record du nombre de déclaration entre 1870 et 1993 a déclaré 42 millésimes sur 123 ans.

Le nombre de « maisons » de porto déclarant un millésime est un indicateur de la qualité supposée de l’année (37 déclarations en 1994, 41 en 1991, 46 en 1985, 1 en 1993, 10 en 1990 et 5 en 1986).

Les autres années, de qualité jugée « non exceptionnelle », les maisons de Villa Nova de Gaia peuvent embouteiller des portos vintages mais il s’agit alors de « Single Quinta Vintage Port ». Porto vintage issu d’une seule propriété ou de « seconde marque » comme le Fonseca Guimaraens pour Fonseca. Ces portos vintages sont habituellement plus rapidement prêts à boire que les portos vintages déclarés.

Trois vins sont à considérer comme des « single quinta vintages ports » issuent de millésime moins « favorables » ou production de propriétaire de seule quinta, non négociant donc ne réalisant pas de déclaration « globale » même les meilleures années :

         Quinta Seara d’Ordens 2000 (millésime assez généralement déclaré) (appartenant à Amorim),

         Quinta de Ventozelo 1998 (appartenant à la « Real Companhia Velha »),

         Quinta Nova de Nossa Senhora do Carmo 1996 (appartenant à la « Real Companha Velha »).

       

Premier vin

Fonseca 2003

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R : Grande densité, violine mais non impénétrable.

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N : Un peu médicinal au premier nez laissant place à des notes de cerises noires. Début d’évolution dans le caractère aromatique surprenant. 

B : Grande douceur dés l’attaque ; beaucoup de fruit. Tannins bien présents mais pas excessivement agressifs et lui donnant une grande allure de vin presque sec. Pointe de chaleur (alcool) et d’amer pour certains dégustateurs en toute fin de bouche. Bel équilibre commençant à se dessiner.

« En plein dans le schiste brûlant » ©Romain

Note : Très bien +.

Sa tannicité nettement perceptible le rend difficile à juger aujourd’hui. A revoir après une longue garde.

Prix moyen : 106 euros

 

Second vin

Quinta Seara d’Ordens 2000

R : Moins dense. Début d’évolution net.

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N : Peu expressif. Notes de réglisse et d’anis.

Nez type vin de bordeaux année 1970 rive droite…

« Léger rancio »  ©Jocelyn ; complexe pour Romain, oxydatif pour Patrick.

B : Grande douceur en attaque. Moins de volume, tannins nettement moins massifs que le vin précédent. Discrète chaleur perçue surtout en attaque…. Plus plaisant aujourd’hui que le précédent mais moins de fond.

Note : Bien

Prix moyen : 47.50 euros

 

Troisième vin

Warre 2000

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R : Tonalité proche du vin précédent.

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N : Nez jouant entre une grande fraîcheur, un coté très floral (iris, orchidée) et des notes de maquis et viandées.

B : Quelle douceur !!!! La perception tannique arrive très, très tard. Chaleur et tannicité sont enfouies sous un fruité d’une grande suavité. Une vraie gourmandise avec une sensation sucrée plus marquée que sur les vins précédents.

Ce profil particulièrement séduisant est il celui du millésime ou des portos de la famille Symington ? J’opterais volontiers pour la seconde solution.

La cylindrée au dessus de la Quinta Seara d’Ordens 2000.

Note : Très bien + et excellent aujourd’hui.

Prix moyen : 76 euros

 

Quatrième vin

Quinta de Ventozelo 1998

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R : Beaucoup plus légère que les vins précédents.

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N : Un peu insaisissable, pharmaceutique, usé, suie.

B : Rond, doux, tannins fondus…Un peu mince? Chaleur en finale.

Peu de charme à mon goût, peu de fruits mais « tient » par le sucre et l’alcool. Agréable initialement puis nettement « éthéré ».

Globalement moins apprécié.

Note : Moyen

Prix moyen : 39 euros

 

Cinquième vin

Quinta Nova de Nossa Senhora do Carmo 1996

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R : Plus dense que le vin précédent mais le cède en intensité à tous les autres.

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N : Sanguin, cassis, balsamique, girofle, muscade.

B : Tannicité finement granulaire. Note de bonbon et cachou en rétro olfaction. Bien construit, assez fondu.

« Sacré compléxité » ©Patrick 

Note : Bien+

Prix moyen : 40 euros

 

 

Sixième vin

Poças 1994

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R : Nette évolution, orangée.

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N : Usé, un peu poussiéreux (vieux bois) s’améliorant nettement à l’aération sur des notes de cerise au chocolat (cerise, kirsch), de fraises écrasées.

B : Grand velouté en attaque. Tannins patinés par l’évolution. Persistance moyenne.

Beaucoup de charme et d’équilibre même si évolué. Grandement apprécié par certains dégustateurs mais non consensuel.

Note : Bien+ à ++

Prix moyen : 55 euros

 

       

Conclusion :

 

Chaque dégustateur présent avait trois points à attribuer à ces vins préférés.

Le « classement » de ce soir est donc :

         Fonseca 2003 et Warre 2000 ex aequo avec 10 points

         Poças 1994 8 points

         Quinta Nova de Nossa Senhora do Carmo 1996 4 points

         Quinta Seara d’Ordens 2000 et Quinta de Ventozelo 1998 1 point

 

Pour d’autres impressions sur cette dégustation vous pouvez vous rendre ici http://passionvin.hostblog.fr/2011/01/26/porto-vintage-la-degustation/  ou là http://pipette.canalblog.com/archives/2011/01/20/20168770.html

 

 

 

 

 

 

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