Dîner de fin d’année : les photos

Voici quelques photos de notre soirée du 21 juin pris par Paul-Gilles…

Voici l’astucieux dispositif de vote à main levée qui permet de choisir le vin le mieux adapté au plat. Un système qui montre ses limites quand on se retrouve trois pékins sur 28 à voter pour un vin…

Le fondant au chocolat élégamment présenté par l’équipe de Matthieu Douillard de Minute Papill’on.

Une table studieuse (je devrais faire les sous-titres de la presse régionale… je suis d’une originalité dingue !)

Vous noterez les joyeuses couleurs des trois vins que je suis en train de servir… rien que ça, ça fait baver…

Il est évident que Romain n’avait pas vu le photographe… c’est bien sûr son sourire naturel.

Dans la catégorie "les membres du bureau font le service", voici Fabrice, notre grand argentier.

Jean-Baptiste explique à Vincent pourquoi le Macvin n’est pas son vin préféré 🙂

 

Et voilà… tout ça pour dire également que Vertivin ne s’arrète pas pendant les vacances et que nous donnons rendez-vous à ceux qui le souhaitent le jeudi 12 juillet au Château de la Frémoire : le principe de la séance est d’apporter une bouteille et de la faire découvrir aux autres participants.

 

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Dîner de fin d’année de Vertivin : Chinon Rosé du Domaine de la Noblaie

A l’occasion du dîner de fin d’année de Vertivin, club de dégustation de Vertou en Loire Atlantique, le jeudi 21 juin, nous avons débuté notre soirée par un apéritif séduisant.

 

Chinon rosé 2006 – Domaine de la Noblaie

 

 

 

Dans le cadre de ses opérations promotionelles sur les Chinons rosés, le syndicat des vins de Chinon nous a proposé d’étudier de près un de ses représentants. C’est ainsi que le Chinon rosé du domaine de la Noblaie a atterri au milieu des vignes du Muscadet au bar à vin Minute Papill’on de Château-Thébaud.

 

Belle entrée en matière que ce vin à l’étiquette aguichante. Le vin est servi. Parmi la trentaine d’amateurs présents, pas nécessairement aficionado des rosés, quelques « c’est bien fait, ça » ; « c’est bon, ça » fusent… C’est bon signe.

 

Le nez intense s’ouvre sur des notes de griotte et de framboise rehaussé par de fines notes de concombre frais et d’épice qui lui donnent de la fraîcheur et de l’élégance. La bouche est mure, grasse avec des notes de noisette (nous supputons une fermentation malolactique) bien équilibrée et sans aucune sucrosité. La finale, sur des aromes de fruit rouge frais et de noyau de cerise est assez longue.

C’est un vin facile à boire qui trouve aisément sa place sur un apéritif ou une salade estivale.

Une belle sélection qui donne envie de connaître le reste de la gamme du domaine.

 

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Dîner de fin d’année du jeudi 21 juin / accords mets vins

Dîner de fin d’année du jeudi 21 juin / accords mets vins

Pour fêter la fin de l’année de Vertivin, nous étions 28 au dîner organisé au bar à vins Minute Papill’on.

Le but du jeu est simple : sur chaque plat proposé par Matthieu Douillard de Minute Papill’on, 3 vins.

  • Le premier proposé par lui même,
  • le second proposé par les cavistes de Vertou avec qui nous avons particulièrement travaillé cette saison.
  • le dernier par Vertivin (Romain et moi pour être précis).

Les convives ont pour agréable mission d’identifier le meilleur accord mets-vins.

Foie gras mariné au muscato, confiture de mangue acidulée.

Dans ce plat, la confiture de mangue acidulée donne le ton du plat.

Saint Véran 2005 – Roger Lassarat Cuvée Prestige (Sélection des cavistes de Vertou – Cave de Pascal Luneau ; 14,55 euros). Un nez boisé s’ouvre sur des arômes de champignon blanc, des notes florales et de pèche de vigne. Très gras, la bouche est dense et l’acidité marquée. Longueur en bouche moyenne. C’est un joli vin mais l’accord mets-vin n’est pas heureux du tout. Le plat fait ressortir le bois et l’acidité du vin. Mauvaise pioche.

 

Côteaux de Saumur Moelleux 1996 – Fourrier et Fils (Sélection de Matthieu Douillard – Minute papill’on – La Cave de Longchamp). Nez intense et évolué sur des notes minérales (tendance hydrocarbure plus que silex), un peu terreuses comme on peut avoir sur de vieux chenin, puissant qui s’ouvre sur des notes exotiques à l’aération. La bouche est marquée par un sucre résiduel présent sans être agressif. La finale s’allonge sur des notes exotiques (mangue), d’abricot d’amande et d’acacia. Un vin superbe ; un accord remarquable qui fait délicieusement ressortir la mangue du plat.

 

Tokay Pinot Gris 2002 ; Domaine Pierre Haguer (Sélection de Vertivin ; Les caves du Beffroi ; 13,80 euros). Nez floral sur des notes de tilleul, de pèche mure avec de petites touches fumées ; acidité franche et élégante. L’accord mets-vins est intéressant même si le plat tend à dominer le vin (un peu trop fluide face au plat). L’acidité, ressort avec le plat comme avec le premier vin mais comme l’alliance des saveurs fonctionne, l’acidité permet d’équilibrer le gras du foie gras.

 

A la très grande majorité des dégustateurs, la sélection de Minute Papill’on gagne la première manche.

 

Filet mignon sauce forestière (crème fraîche, champignon) dès de pomme fruits et pommes de terres rissolées :

Le piège de ce plat est d’avoir une touche pimentée qui a coulé les vins prétendants au titre.

 

Chatillon en Diois 2004, Didier Cornillon, Clos de la Beylière.(sélection des Cavistes de Vertou : Olivier Hodebert 8,85 euros). Robe dorée, nez boisé sur des notes d’amandes, de noisette, de vanille. Un vin puissant doté d’une bouche grasse, ample et élégante. C’est sans doute le vin qui a été préféré par les convives. Toutefois, la touche pimentée du plat a dissocié son alcool. Ce qui le place en seconde position sur l’accord mets-vins.

 

Auxey – Duresse blanc 2003 (Magnum), Domaine Gauffroy (Sélection de Vertivin, Cave de Bacchus à Dijon – 40 euros le magnum). On donnerait aisément 15 ans d’âge à ce vin qui n’en n’a que 4… surprise de la dégustation en aveugle. Le nez marqué par la volatile, des notes de sous bois (humus, champignon) et des variations étrangement assez animales… il est vraisemblable que ce vin commence à s’oxyder. La bouche est assez courte. Malgré cela, le vin est bien adapté au plat qu’il accompagne sans le heurter ; le début d’oxidation accompagne la crème, le piment gomme les défauts du vin… comme quoi ce n’est pas nécessairement le meilleur vin qui réussit le mieux face au plat : ce vin arrive en première position des accords mets-vins (très mauvais rapport qualité prix en revanche).

 

Bourgogne rouge Montrecul, 2005, René Bouvier.

Couleur rouge intense, marqué par un nez de cassis un peu terreux ; un vin qui semble assez extrait. J’aime bien, c’est assez original mais lui aussi a rencontré des difficultés face aux notes de piments de la sauce.

 

Un vin blanc typé du Jura aurait vraisemblablement donné une meilleure alliance avec ce plat.

 

Fondant au chocolat

Le piège était que le fondant était servi très chaud ; ce qui a eu pour effet d’accroître la sucrosité du plat.

 

Chypre : Commandaria Saint-John Winery Keo (selection de Matthieu Douillard). Robe superbement ambrée. Nez complexe de café chaud, de caramel, de fruits séchés et de tabac blond. Bouche sirupeuse, onctueuse et ample un toucher de bouche très agréable. Un vin sans conteste remarquable. Le fondant est très chaud, ce qui fait ressortir son sucre. L’alliance avec la sucrosité du vin est à la limite de l’écoeurant à mon sens ; même si l’alliance des saveurs est intéressante. Le vin se serait mieux associé avec un bon cigare. Il arrive en seconde position des accords mets-vins.

 

Maury 2004 ; la préceptorie de Centernach. (sélection des Cavistes de Vertou ; L’Orée des Vignes ; 15 euros): Nez de mure, mentholée et presque lacté (lait fraise). Bouche savoureuse sur des notes fruitées. L’alcool légèrement marqué sans le plat, est parfaitement fondu avec le plat. Le chocolat du plat fait ressortir l’aspect mentholé du vin. Délicieux… comme quoi, il faut toujours revenir aux classiques. Le Maury gagne haut la main l’accord mets-vins

 

Macvin du Jura Domaine Rollet (sélection de Vertivin ; Cave de Bacchus à Dijon ; 18 euros)

Nez de brou de noix, d’amande (colle blanche). Pas d’excès de sucre sur ce vin qui est par contre très marqué par l’alcool. L’alliance noix-chocolat aurait pu fonctionner mais l’alcool pas très bien intégré était trop dominant sur le plat.

 

 

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Quelques bouteilles des dernières dégustations en vrac

En vrac, voici quelques bouteilles particulièrement jolies de ces dernières séances :

J’ai raffollé du vin du Languedoc Roussane VT 2003 de chez Denois : un vin qui vous emporte en fête foraine avec des odeurs de barbe à papa, de cassonade, de praline grillée. Doté d’une amplitude et d’une concentration en sucre impressionnante, il garde une belle acidité qui l’équilibre parfaitement. Un excellent rapport Q/P qu’on peut  trouver ici http://www.vins-etonnants.com/ca_73_608_1_100_Roussanne-2003-VT-Collection-Vins-Rares.htm

 

Margaux Château Bel-Air-Marquis-d’Aligre 98 Le nez s’ouvre sur des notes de poivrons grillés de jeune cabernet bien mûr : ce vin de 9 ans a une gamme aromatique plus proche d’un Bordeaux primeur que d’un Cru du Médoc du même âge. L’attaque est très fraîche (une caractéristique dont je raffole), la bouche est époustouflante de finesse et de raffinement, délicate, ciselée… et quelle longueur ahurissante… (toujours chez vins étonnants)

 

J’ai retenu aussi de ces dernières séances le Moscatel de Setubal de la Cave de Longchamp de Nantes (7 euros et des brouettes) : un rapport qualité/prix exceptionnel ; également un "Rapu" corse très sympathique à la même adresse.

 

Egalement un joli Ladoix les Nagets 2003 de chez Maratray Dubreuil (16,50 – la cave de l’inattendu de Vertou) bien concentré, fin avec un joli nez de cerises burlat. Petite pointe d’amertume en finale qui n’a toutefois pas été apprécié par tous mais qui n’enlève pas son charme selon moi. Un bon ch’tit bourgogne.

 

Enfin, le Gaillac du Château Vigné Lourac Vieille Vigne de la Cave de Pascal Luneau de Vertou constitue, à 5,70 euros, un vin très sympathique à prix mesquin.

 

Enfin, pour information Vertivin termine l’année par un dîner – accords mets vins chez Minute Papill’on à Château Thébaud le 21 juin.

 

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