Compte-rendu Séance Condrieu

C’est avec plaisir que le blog associatif accueille un nouveau rédacteur en la personne de Fred L’huiller qui nous fait l’honneur de commenter la dégustation Libertivin Condrieu de Mardi dernier animé par Patrick Audrain. Je suis sûr que vous apprécierez comme moi l’enthousiasme de son commentaire. (j’aime bien l’enthousiasme 🙂 )

 

Condrieu, F.Villard De Poncins 2009     35€
Nez très odorant, floral typé violette, élégant et complexe. Magnifique, une ode au viognier.
En bouche c’est une autre histoire…c’est corpulent voire puissant, peu de fruit, il semble sur la retenue.
Par contre cela manque un peu de fraîcheur, voir un peu chaud en finale. Après un tel nez, on s’attendait à un feu d’artifice, peu être plus tard, attention à l’équilibre quand même. Effet millésime ? Bien +

Condrieu, P. Gaillard 2008     30€
Nez sur le miel, léger floral, beaucoup moins aromatique que le prédédent.
Voir alcooleux…déjà.
La bouche est étrange, elle manque d’ homogénité, c’est pauvre aromatiquement, le côté alcool resort,
Il paraît dissocié, c’est très bof !

Condrieu, Y. Cuilleron Les Chaillets 2008    37€
Très floral et délicat au nez, avec une petite pointe de minéralité, yes!!! Il fini sur le zan-réglisse.
Belle bouche sur la pêche blanche, la rose, c’est fin, c’est long, belle finale fraîche sur la violette.
On sent quand même une pointe d’élevage. Bien++

Condrieu, Monteillet Les Grandes Chaillées (S. Montez) 2008    30€
Nez frais et complexe sur la violette, puis réglisse comme le précédent.
Belle structure en bouche, on est sur la pêche, mais malheureusement le tout manque de fraicheur,
Ce qui désequilibre le vin avec une finale qui chauffe. Dommage.  Juste bien.

Condrieu, Guigal La Doriane 2007    55€
Nez fumé, plutôt fermé mais qui reste frais.
Grosse matière en bouche, marqué par un élevage appuyé. Rien ne transpire aromatiquement si ce n”est le côté fumé. C’est gras mais fermé. Perso je pense que quand la matiere prendra le dessus sur cet élevage luxueux  le vin sera beau car il est frais et charnu. Vin d’avenir. Bien en l’état.

Condrieu, G. Vernay Coteau de vernon 2009    80€ oups!
Le nez semble sur la retenue, c’est fin, délicat, c’ est classe, on devine le potentiel à venir.
Wouah, quelle bouche ! Tout est parfaitement en place, quelle harmonie, c’ est fin…délicatessen !
Derriere cette concentration, l’ équilibre est majistral, quelle touché de bouche.
Ce vin ne se dévoile pas encore, mais quel potentiel. Avenir radieux. Très bien+, …encore !!!

Condrieu, Gangloff 2006    40€, merci Patrick puisque la bouteille vient de sa cave, …copain !
Le nez est le plus évolué de tous, pêche, abricot, fleurs séchées, miel, cire puis poivre, épice, c’est un festival.
La bouche est ample, riche, complexe, on y retrouve le feu d’ artifice du nez, c’est très riche.
La structure est magnifique, il semble à point, merci Patrick. Très bien+ là aussi.

Belle dégust avec de très beau vin, les domaines stars de l’appelation on tenu leur rang.
Petite remarque concernant le millesime 2008, comme en rouge, c’est un millesime qui semble difficile en rhône nord
Classement du groupe:      1er      G. Vernay Coteau de Vernon
                                     2eme   Gangloff
                                     3eme   Cuilleron Les Chaillets

 

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Vertivingstone Lubéron : places libres ce jeudi

Ce Jeudi 9 juin 2011, il y a quelques places libres pour la séance consacrée à l’AOC Lubéron.

C’est à 20h30 comme d’habitude et pour s’inscrire (Adhérent : 15€ / non adhérent : 8€) il faut me contacter

 

 

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Compte-rendu de dégustation : le vin et l’oxygène

 

Compte rendu de cette séance Libertivin consacré à la relation entre le vin et l’oxygène en 4 étapes.

 

2 conceptions du rôle de l’oxygène dans l’élevage d’un vin sur une même appellation

 

Bergerac Sec, Château le Chabrier, Le Contrepoint 2004 (6,10€ Domaine)

Moyennement aromatique, fruits jaunes très murs, banane mure, orange, légère sensation d’alcool à bruler, gras amertume de peau de pamplemousse ; léger tanin. Très Bien

 

Bergerac Sec, Domaine de l’Ancienne Cure, Jour de Fruit 2009 (6,20€ Caviste)

Arômes réducteurs, buis, agrumes frais, souple léger amer. Bien / Bien+

 

3 vins du sud sans soufre.

 

Coteaux du Languedoc, Domaine des Hautes Terres de Comberousse, Roucaillat 2007 (9,50€ Vins étonnants.com)

Arômes intenses balsamiques, torréfiés, herbes grillées. Bouche d’une belle épaisseur, tapissante. Belle finale tendue sur son amer. Légers bretts après aération sans conséquences sur l’équilibre général. Très Bien

 

VdT (sud Ouest) Domaine le Bouscas, Vaïhana 2007 (12€ www.vinsetonnants.com)

Nez intense exotique, fruits surmurs (pèche blette) léger alcool à bruler, un peu de bretts qui me dérangent un peu. Bonne épaisseur en bouche. Bien +

 

Domaine de l’Arjolle (Margon) Dernière Cueillette 2007 (7€ www.vinsetonnants.com)

Nez très intense et très boisé. Noisette. Très épais, assez long, légèrement mentholé mais trop boisé. Moyen + (1 point)

 

3 vins de voile

 

Anjou, Château Pierre Bise, Vin de voile 1982 (14,50€ www.vinsetonnants.com)

très bel arôme de voile, nez « pointu », arômes de vieux vin. En bouche l’arôme de jaune est puissant, fine acidité qui a dû être un peu dure fut un temps, pas très tapissant mais effilé. Très typé voile de Jura et du coup on imagine une belle prise de voile bien qu’elle ne soit pas recherchée au départ. Très Bien + (3 points)

 

Gaillac, Domaine Robert Plageoles, Vin de Voile 1996 (30€ domaine)

Arômes de pomme blette, citron vert, enrobé (sensation de légère sucrosité). J’ai une sensation de légère dilution que d’autres n’ont pas perçu. Je suis un peu déçu de la perception du voile également. Bien + (3 points)

 

Jerez, (Fino) Valdespino, La Bota de Fino 18 – Macharnudo Alto (17,20 Vinissimus.com)

Nez discret élégant, flore, foin séché, camomille, en bouche, bien sec, alcool un peu marqué… mais c’est l’équilibre du Jerez. Amertume puissante en bouche qui évoque certaines olives marinées. Très Bien

 

2 VDN oxydatifs

 

Montilla-Moriles, Moreno, Solera Olorosa Platino, (23,30 Vinissimus.com)

Premier nez très ascecent, whisky, figue. La bouche est demi-douce, évoque le caramel de Bayley’s. Très Bien + (2 points)

 

Jerez, Pedro Ximenez, Williams et Humbert, Don Guido , 20 anos (50€ cave de l’inattendu Vertou)

Puissant et attendu arôme de figue sèche, particulièrement vieille peau de figue sèche bouche très onctueuse, sirupeuse, herbe de bison, longue rétro olfaction sur le caramel-moka, la datte. Très Bien ++ ( 10 points)

 

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Compte-rendu de dégustation : Moscatel de Setubal

Ahh on ne doit pas compter beaucoup de clubs de dégustation français qui alignent 10 Moscatel de Setubal : ces Muscats portugais mutés qui enquillent 5 mois de macération et plusieurs années d’élevage.

 

L’organisation d’une telle séance est rendue possible grace à des cavistes-internet prospectifs, rigoureux et exhaustifs. Ici c’est grâce à Antonio Teles de www.lusawines.com que nous avons récupéré  ces 10 bouteilles. Les frais de ports sont chers depuis le Portugal mais rapporté au prix de la bouteille et comparé au prix auquel se vendent ces vins ailleurs en Europe… cela reste très intéressant.

 

Et ce soir, je pense que nous étions tous un peu portugais dans l’âme… en tout cas singulièrement européens comme si nous ne voulions pas échapper ce patrimoine exceptionnel de notre culture. Il a fallu donner 4 points par personne à attribuer aux différents vins au lieu des 3 habituels sous peine de voir la foule gronder.

 

Moscatel do Setubal, Casa Ermelinda Freitas (9,50€)

Premier nez de caramel et d’alcool, planche cirée de bateau. Alcool marqué en bouche qui reste assez courte malgré ses arômes boisés et de tilleul en rétro. Bien (0 points)

 

Moscatel do Setubal, João Teodósio Matos Barbosa & Filhos 2004, (9.90€)

Nez parfumé, floral (jacinthe), miel cuit, orange. la bouche est ferme, crémeuse sans être pateuse. Finale sur le tilleul. Très Bien ++ (11 points) et rapport qualité-prix exceptionnel.

 

Moscatel do Setubal, Assis Lobo 2003 (9,50€)

Boisé vanillé- caramélisé… empyreumatique quoi… alcool plus présent. bouche moelleuse, ronde; assez simple. Alcool un peu marqué. en finale. Bien+ (1 point)

 

Moscatel, Adega de Pegoes, Nucho de Pegoes (1998 ?) 15€

Nez discret, un peu abricoté. sensation de concentration, miel cuit. bouche puissante chaude. finale sur la noix sèche. Bien++ (1 point)

 

Moscatel do Setubal, José Maria da Fonseca, Domingo Soares Franco Collection Privada 1999 (17,90€)

Nez puissant de rhum-raisin, cognac. Ici l’alcool de mutage a fait l’objet d’un soin particulier. bouche dense, moelleuse, soyeuse. léger pruneau en fin de bouche. Très Bien+ (8 points)

 

Moscatel Roxo, João Teodósio Matos Barbosa & Filhos, 2001 (don – env. 27€)

Arômes évolué intenses, cire, orange typé oxydatifs, gentiane, résine de pin. le sucre donne une impression de maturité, bien fondu dans le vin. Le tanin est finement accrocheur. Très élégant Très Bien ++ / Excellent (14 points).

 

Moscatel Roxo, JP Vinhos 1992 (49€)

Arômes très intenses qui part dans tous les sens : café, floral, essence de Laurier Noble. Nettement acétique (ça pique le nez). La bouche est énorme de densité et d’épaisseur sans sensation de sucrosité excessive. Immense, intense. Finale de noix de pécan séchée. Extrême et génial. Excellent (12 points)

Moscatel Roxo, Horacio Simoes, Excellent (assemblage de vins des années 90) – (49€)

Nez plus discret, complexe, moka, cerise caramélisée. Stupéfiante sensation de boule en bouche, très intense en attaque. Vif, petit tanin ferme et serré, alcool un peu plus présent que sur le précédent. Longue finale sur le jus de cerise. Excellent (11 points)

 

Moscatel do Setubal, Horacio Simoes, 10 Anos (49€)

Retour sur des arômes de Muscat d’Alexandrie après les fabuleux Roxo : vanille, caramel au beurre salé, bouche dense concentré en sucre. Très Bien + (3 points)

 

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Vertivingstone – Moscatel de Setubal : quelques places libres

Il y a quelques places libres ce jeudi 19 mai à 20h30 pour une séance consacrée aux Moscatels de Setubal au Portugal.

 

Contactez moi pour réserver votre place  (adhérent 8€ – non adhérent 15€)

 

 

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Compte-rendu de la séance Salivertivin : les cépages alsaciens

 

Voici le compte rendu réalisé par Romain de la Séance Salivertivin consacrée aux cépages alsaciens. Une séance dont la sélection des vins a été effectuée par Christian Boulard et les adhérents du club alsacien AOC. Qu’ils en soient mille fois remerciés.

 

Première partie

 

Alsace, Domaine Albert Boxler, Sylvaner 2008 (8€ – Domaine)

Nez : intense sur la poire, fleurs flanches fraîches et une pointe d’allumettes craquées. Beaucoup de netteté aromatique.

Bouche : dense et riche dès l’attaque, impression carbonique notable mais beaucoup de salinité également. L’acidité va croissant et équilibre considérablement l’épaisseur du vin avec par ailleurs un sensation assez citrique et des nuances maritimes. Quelques jolis amers à partir du milieu de bouche.

Très Bien

 

Alsace, Domaine Vincent Stoeffler Riesling cuvée Tradition 2009 (7€ – Domaine)

Nez : assez intense sur la rose évoluée, la pêche de vigne, citron lime.

Bouche : compacte dans un premier temps avec de gros amers et presque une impression de tanin.

Palette aromatique qui évoque le zest de citron vert, peau de pamplemousse, la croûte de fromage.

On a l’impression d’un vin qui n’est pas encore déployé. C’est jeune, probablement un joli potentiel.

Bien +

 

Alsace, Domaine Stirn Pinot gris cuvée prestige 2008 (6,80€ – Domaine)

Nez : intense sur ce coté fumé/champignon (mousserons) qui m’évoque presque toujours le pinot gris. L’aération exhale des notes de raisins cuit et de rose.

Bouche : très marquée par la rose, la chanterelle, le touché est crémeux, suave mais sans tomber dans le pâteux. Agréable et flatteur, peut-être un peu court si on veut chipoter.

Bien+

 

Alsace, Domaine Meyer Fonné, Gewurztraminer réserve particulière 2008 (8€ – Domaine)

(Prestige… Tradition… Réserve, Les noms ne nous dépaysent pas.:)

Nez : intense avec les expressions variétales caractéristiques, exotique, litchi, rose puissante.

Bouche : épaisse et chaude, l’acidité se fait discrète tandis que la trame aromatique tend nettement vers le litchi, le noyau, les fleurs séchées. Un Gewurz qui suscite forcément quelques commentaires de l’assemblée sur le résiduel… Il n’est donc pas atypique.:-)

Bien

 

2e partie : les vins suivant ont été servis à l’aveugle dans un ordre aléatoire L’objectif était notamment de tenter de reconnaître les cépages sur des vins de terroirs.

 

Alsace Grand Cru, Domaine Albert Boxler, Riesling GC Sommerberg 2008 (18€ – Domaine)

Nez : Assez intense avec cette « patine » de vieille cire d’antiquaire qui appelle le Riesling, nuances de cédrat, l’expression aromatique pourrait presque faire penser au soufre (je note granit sur mon carnet).

Bouche : bon c’est clairement tendu et incisif avec la patine du Riesling qui commence à prendre 3-4 ans et un coté citron vert cuit et une vraie salinité. La finale se montre plus stricte et nous rappelle que ce vin est encore jeune, l’impression de zest se réoriente sur un coté plus amer. Je note « style Boxler »… Bingo ! Pour une fois je n’ai pas l’air ridicule.

Très bien +

 

Alsace Grand Cru, Domaine Rieffel, Sylvaner Grand Cru Zotzenberg 2008 (Don Christian Boulard)

Nez : intense avec une impression lactée, crème aux œufs et aux pommes. Cela surprend un peu dans la série.

Bouche : l’attaque est vive et tranchante mais laisse ensuite place à un touché plus crémeux voir même crayeux. Notes de peau de pomme, cendre, l’impression lactique perdure, l’acidité se fait pointue en finale. Ce vin semble moins « précis », en transition, j’aimerais bien voir ce qu’il donne dans 1-2 ans.

Assez Bien

 

Alsace Grand Cru, Domaine Meyer-Fonné Gewurztraminer GC Sporen «vieilles vignes »

Nez : bien intense sur des expressions de résine, rose puis litchi, floral, cela reste aérien et élégant.

Bouche : dense et charnue, puissante avec des amers qui vont croissant à partir du milieu de bouche, la sucrosité est fondue et portée par un bon volume de vin. La palette aromatique révèle beaucoup de puissance et de complexité : miel, essence de fleur, rose, fruits exotiques, bananes plantains cuites, marrons. Bref, un gewurz qui récite ses gammes aromatiques classique avant de les dépasser. Forcément certains tiquent sur le résiduel et aimeraient plus de « tension ». Bah, moi j’adore.

Très Bien +

 

Alsace Grand Cru, Domaine Vincent Stoeffler, Gewurztraminer GC Kirchberg de Barr (15,40 – Domaine)

Nez : assez intense sur des notes d’oranges acidulés, de bonbon Kréma, sans doute un peu sur la réserve après le vin précédent.

Bouche : d’abord suave et l’on retrouve nos nuances de bonbons Kréma, orange, mousse, rose, puis épices et poivre. La finale se relève avec une acidité délicate mais non dénuée de puissance ainsi qu’un impression de carbonique. Un vin qu’il faut d’avantage « aller chercher » mais on est récompensé.

Bien++ / Très Bien

 

Alsace Grand Cru, Domaine Vincent Stoeffler, Riesling GC Kirchberg de Barr (17€ Domaine)

Nez : intense sur des notes de pomme et de pâte brisée en début de cuisson.

Bouche : là encore, on a notre « patine » qui évoque les meubles nobles, mais l’acidité, très tranchée va croissant et en finale, ça claque sévère. A partir de là, il faut avouer qu’on a laissé sur le bord de la route quelques participants. Impressions aromatiques de pomme chaude et aussi de citron vert, touché assez salin. La finale bascule sur sur la peau de pamplemousse avec des amers vifs.

Un vin incontestablement moins fédérateur et qui nécessiterait un mets pour bien faire. Mais j’aime beaucoup.

Très Bien.

 

Alsace Grand Cru, Domaine Vincent Stoeffler, Riesling Kronenbourg 2008 (8,80€ – Domaine)

Nez : fermé, légèrement pierre mouillée et floral.

Bouche : l’attaque est vive, saline et pierreuse. Trame aromatique fermée sur des notes de cire d’antiquaire et de citron très vert. L’acidité est encore très pointue, presque rasoir, cela semble le style de la maison. pas de concession dans ce vin. Certains commentaire fusent (pas assez tendu, puis trop tendu, le Nantais est râleur, faut pas faire attention). Je crois que c’est jeune et très strict, un vin coup de cravache.

Bien+

 

Alsace, Domaine Vincent Stoeffler Riesling Muhlfrost 2008 (8,80€ – Domaine)

Nez : assez intense, très floral avec des notes de poire, d’agrumes, de cire et presque de guano.

Bouche : l’attaque est encore pierreuse avec des amers puissants, impression d’herbe coupées mais aussi un peu plus de chaleur. L’acidité semble ensuite prendre le relais et s’avère à nouveau stricte mais encadrée par une sensation crémeuse bienvenue. Rétro sur l’encre, l’angélique, le fenouil, l’anis, la fougère quelques pointes de fruits secs. C’est tapissant mais cela coupe un peu vite en final.

Bien++ / Très Bien

 

(Nota… le Pinot gris Marckrain du domaine Stirn ayant été brisée durant le transport, nous l’avons remplacé par un vin que nous avions en réserve)

 

Alsace, Domaine Zind Humbrecht, Pinot Gris Clos Windsbuhl Vendanges Tardives 2000 (45€)

Nez : intense voir même très intense, impression de caramel, sous-bois, orange et champignons cuits.

Bouche : attaque assez suave mais sans beaucoup d’intensité, rétro vraiment sur l’orange amère, des nuances de pot pourri, de champignons, aiguilles de pins. Le sucre paraît vraiment très fondu, à tel point que la finale prend une dominante aqueuse et chaude sur des notes de caramel et de miel. On aimerait vraiment plus de tenue en bouche au vue de l’expression aromatique. Un peu décevant et plus encore quand on découvre la bouteille.

Assez Bien / Bien

 

Je n’ai nullement l’intention de tirer des conclusions sur le vignoble et/ou les terroirs, il faudrait bien plus de matière et d’expérience.

Le niveau d’ensemble est excellent mais ce n’est pas une surprise. Les dégustateurs locaux ont toujours du mal à « gérer » les variations de sucre résiduel (ou tout au moins les variations de sucrosité) et au final, ce qui est collectivement préféré reste ce qui est le plus connu au sein du référentiel commun [nota de Jocelyn : je me demande si c’est les variations de sucrosité ou les variations d’acidité que les « dégustateurs locaux » ont le plus de mal à « gérer »]. Coup de cœur personnel sur le Sommerberg de Boxler, le Sporen de Meyer Foné et le coté intransigeant des vins du Domaine Stoeffler.:-p

Immense merci à tous les vignerons qui ont rendu cette dégustation possible.

A quand un marno-siliceux vs granit

 

 

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Vertivinus – Séance 8 – Jeudi 7 avril 2011 – La vinification des Xérès – Château de la Frémoire

Arrivé avec quarante-cinq minutes de retard à cause d’un TGV récalcitrant, j’ai pris en marche cette séance Vertivinus consacré à la vinification des vins de Xérès.

 

La Denominación de Origen (DO) Xérès s’étend en Andalousie près de Jerez de la Frontera autour des provinces de Cadix et de Séville. Il faut lui adjoindre une seconde DO pour les Manzanilla-Sanlucar de Barrameda. Les cépages employés sont principalement le Palomino fino (pour les xérès secs), le Pedro Ximenez (PX) et plus rarement le moscatel (tous deux pour les xérès doux)

 

C’est surtout la vinification des vins de Xérès qui attire l’attention du dégustateur tant par son originalité que sa complexité. En voici les principales caractéristiques:

 

Le jus des raisins pressés est déversé dans des fûts de chêne en présence d’air. Ceci conduit à la constitution d’un dépôt de levures (la flor) à la surface du jus, dépôt qui va empêcher l’oxydation du vin. Une fois la fermentation alcoolique terminée (le vin titre alors entre 11 et 12°), chaque barrique est goûtée pour être ensuite classée selon l’importance de la flor et les qualités intrinsèques du vin : on distingue alors des lots de palo (les vins les plus pales) et des lots d’oloroso (barrique avec plus de structure)

 

Une fois classée, les barriques sont fortifiées par adjonction d’alcool pour atteindre une teneur en alcool de 15% pour les palos, de 17% pour les olorosos. En ce qui concerne les palos, une seconde fortification à 17% aura lieu quelques mois plus tard, ce qui permettra d’affiner la classification.

 

Les vins vont ensuite subir un processus de vieillissement soit statique de type añada, soit dynamique de type solera. Les barriques vieillies selon le premier processus sont bouchées et scellées afin d’empêcher la circulation de l’air. Quant au second processus, il repose sur la mise en place d’une structure pyramidale des fûts : après chaque soutirage pour la mise en bouteille, on complète l’espacé laissé vacant dans la barrique soutirée par le vin des barriques d’un rang supérieur et ainsi de suite jusqu’en haut de la pyramide où l’on y introduit du nouveau vin. Ce système élimine donc les variations d’un millésime à un autre.

 

A l’issue de ce processus de vinification complexe, on peut classer les vins de Xérès de la manière suivante :

 

 

  • Les xérès secs (ou genoros) :

 

·         Le fino (Puerto Fino ou Manzanilla),

·         L’Amontillado ou Manzanilla pasada,

·         Le Palo Cortado,

·         L’Oloroso.

 

·         Les xérès doux (les dulas naturales) :

 

·         Le Pedro Ximenez,

·         Le Moscatel.

 

·         Les assemblages des deux précédents (les generosos de licor) :

 

·         Le Pale cream

·         Le Medium,

·         Le Cream.

 

 

Et maintenant, place à la dégustation de six vins de Xérès :

 

Manzanilla Lustau Solera Reserva (9.65€): nez frais aux arômes cacahuète/noix de cajou. La robe est jaune pâle. La bouche est iodée, pierreuse, longue et puissante. Assez bien+

 

 

Fino Hidalgo Emilio (11.50€): La robe est jaune or. Le nez dégagé des arômes de noix voire de brou de noix. La bouche est un peu aqueuse et salée, ronde et grasse. Vin la aussi puissant. Assez bien.

 

 

Palo Cortado Marques de Model Emilio Hidalgo (26€): Robe jaune ocre. Le nez est fumé voire brulé. Note de noix. La bouche est grasse avec des notes d’amande. Elle paraît moins iodée et plus équilibrée. Bien.

 

 

Amontillado Siete Sabios Moreno (23€): la couleur est ambre. Le nez est brulé, intense, puis frais et mentholé. La bouche est grasse et longue, sucré avec un côté médicinale. Agréable et vivifiant. Assez bien+/Bien.

 

 

Lustau East India Solera – Oloroso/Pedro Ximenez (22€): Robe ambre/rouge. Le nez est une fois encore brulé et frais. La bouche est sucrée, grasse et alcooleuse avec une note acidulée sur la langue. Des parfums de prune, de cerise kirch sont présents. Le vin est sirupeux. Assez bien.

 

 

Pur Pedro Ximenez Gran Reserva 1982 Montilla Moriles (20.85€): nez grillé aux arômes de tabac et d’orange sanguine. La bouche est sirupeuse, « confiturée ». Moyen.

 

 

Je retiens de cette dégustation ma nette préférence pour les Xérès secs. Les xérès doux, dont raffolent notamment les amateurs anglais, ont été beaucoup plus difficiles à appréhender et apprécier, probablement parce qu’ils sont en dehors de mes habitudes de consommation.

 

 

 

PS : Etant donné mon retard et la complexité du sujet, je me suis appuyé sur un post très complet paru sur degustateurs.com: ICI

 

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Compte-rendu : séance Arbois

Ce sont des séances ou l’animateur de séance est toujours un peu inquiet de la réaction des participants… et bien foin ! soit que les participants du groupe Vertivingstone aient l’esprit particulièrement ouvert (ce dont je ne doutais pas un seul instant), soit que les vins étaient particulièrement bons (ce qui est bien possible), soit que nous étions en « jour fruit » et lune montante (ce qui n’est pas facile à vérifier). Bref ce fut une belle soirée.

 

Arbois Chardonnay Domaine des Tournelles Pascal et Evelyne Clairet “Les Corvées sous Curon” 2006 13,50 € (lemeilleurduvin.com)

Nez fruité très mur, presque fruits blets (et ce n’est pas péjoratif), beurré et très légèrement vanillé. Bouche d’une belle ampleur, tapissante, acidulée et finement saline que le léger côté oxydatif complexifie. A boire à grande lampée dès aujourd’hui… (on ne sais jamais de quoi l’avenir est fait). Très Bien + (17 points – vainqueur du collectif ce soir)

 

Arbois Poulsard Domaine Rolet Père & Fils Vieilles Vignes 2005 11,49 € (Vin Malin)

Nez faisandé, venaison. Bouche mure, ronde (légère sucrosité) très peu tannique. Agréable. Bien + (1 point)

 

Arbois Trousseau Daniel Dugois, “Grevillière” 1999 15,50 € (vins étonnants)

Nez très expressif au fruité de cerise, groseille. Une bouche complexe, arrondie par le gras de l’âge ; Un tanin encore un peu sévère qui a dû être un peu rude en son temps. Surprenante note de vieux pneu séché au soleil. Enorme longueur sur des parfums fruités. Très Bien ++ (11 points)

 

Arbois Trousseau Domaine Camille Loye-Saint Paul 1989 24,00 €

Nez expressif complexe de vieux meuble, arnica, fruits rouges, groseille. L’attaque est suave, l’acidité vient en second, elle claque en finale, rétro-olfaction sur la prunelle. Très Bien (3 points)

 

Arbois Trousseau Domaine Camille Loye-Saint Paul 1987 24,00 €

Nez discret, impression de densité au nez, très intense, aromes de fond, chocolat un peu torréfié puissant. Bouche dense, riche, crémeuse. Moelleuse comme un fondant au chocolat bien beurré. Excellent (16 points)

 

Arbois Savagnin  Stéphane Tissot 2006  19,50 € (Vins étonnants)

Nez de Sarrazin, torréfaction, broue de noix, bouche très dense, presque beurré-crémée en finale qui fait penser à une malo. Peu d’acidité. Finale sur la noix sèche. Très Bien (1 point)

 

Arbois Vin Jaune Jacques Puffeney 2001 39,00 € (vins fins de la Crau)

Puissant et précis arôme de Jaune, bouche riche et capiteuse, longue et remarquable tension qui permet aux aromes de revenir en vague en rétro olfaction. Bouche remarquable de complexité. Excellent (7 points)

 

 

Arbois Vin Jaune Ligier Père et Fils 1998 30,00 € (Domaine)

Nez volatile, noix poussiéreuse. Bouche un peu plus fluide en comparaison avec le précédent vin. Alcool en bouche un peu marquée. Acidité énorme. Longueur correcte. Bien++ (2 points)

 

Arbois Vin Jaune Ligier Père et Fils 1997 30,00 € (Domaine)

Nez puissant « sourd » animal (venaison). Bouche riche et profonde. Acidité parfaitement fondue dans le vin. Un vin long, étiré, bien tendu. Très Bien ++ (5 points)

… alors que 98 est généralement considéré comme un meilleur millésime que 97…

 

 

 

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2010/2011 Soirée Libertivin “Corton” du 19 avril 2011

La colline inspirée (pour reprendre le titre d’une dégustation de la Revue du Vin de France si ma mémoire est bonne) ou

Une dégustation solaire

 

 

Introduction

 

La thématique de la soirée était donc : « La colline de corton ».

Philippe nous a en effet proposé, à travers 7 vins, la découverte du grand cru Corton (seul grand cru rouge de la côte de Beaune) et de plusieurs premiers crus des 3 villages portant ce grand cru à savoir Pernand-Vergelesse, Aloxe-Corton et Ladoix-Sérrigny.

Le grand cru Corton couvre un peu moins de 100 ha sur la colline de Corton sous le bois de Corton avec des exposition Sud ouest à Sud Est. Sur les étiquettes le lieu dit peut être précisé pour les grands crus rouges (Corton Le Corton, Corton Bressandes, Corton Clos du Roy). La partie du grand cru surplombant Pernand-Vergelesses constitue les lieux dits Le Charlemagne et En Charlemagne et serait plus favorable au chardonnay qui ne couvre cependant qu’un peu plus de 4 hectares de l’ensemble du grand Cru et constitue les prisés et relativement rare Corton blancs ou Corton Charlemagne.

Ont été dégusté 7 vins : 1 blanc, 6 rouges.

Dans l’ordre de service :

 

   Pernand-Vergelesses 1° cru Sous frétille Blanc 2008

Domaine Rapet Père et Fils

   Ladoix 1° cru Le Bois Roussot 2006

Capitain-Gagnerot

   Corton Grand cru Pougets 2006

Rapet Père et Fils

   Aloxe-Corton 1° cru Les Valozières 2003

Denis Charpentier (Achat de négociant à Roux Père et Fils)

   Aloxe-Corton 1° cru Les Chaillots 2001

Louis Latour

   Corton Grand cru Clos du Roy 2000

Domaine de La Pousse d’Or

   Corton Grand cru Les Maréchaudes 1995

Domaine Chandon de Briaille

 

Chaque dégustateur avait 3 points à attribuer à ses vins préférés.

 

Premier vin

Pernand-Vergelesses 1° cru Sous frétille Blanc 2008

Domaine Rapet Père et Fils

R : Limpide, brillante, relativement claire.

N : Chèvrefeuille au premier nez évoluant vers les fruits à coques : noisettes, amandes plus typique du chardonnay mais pas du tout variétal cependant avec même une très belle minéralité (Note de pierre à fusil). Boisé présent mais harmonieux. Nez salivant…

B : Gras dés l’attaque, très beau volume en bouche avec belle acidité portant le vin. Finale de bonne longueur. Très bonne rétro-olfaction.

Une vraie gourmandise salivante au nez et en bouche.

Note : Très Bien+

Nombre de points : 4

Prix moyen : 28 euros

 

Second vin

Ladoix 1° cru Le Bois Roussot 2006

Capitain-Gagnerot

R : Légère, début d’évolution.

N : Réduit. Fruité macéré évoluant rapidement à l’aération sur des notes animales et végétales (herbes coupées, bois sec).

B : Attaque chaude avec une amertume et une astringence présentent d’emblée. Construction originale. Volume correct. Persistance aromatique bonne.

Note : Moyen –

Nombre de points : 0

Prix moyen : 23 euros

 

Troisième vin

Corton Grand cru Pougets 2006

Rapet Père et Fils

R : Rouge brillante, d’intensité moyenne à bonne, début d’évolution.

N : Nez profond, riche, poivré. Notes de fraises des bois et de cerises bigarreaux. Fruité très mûr sans évolution aromatique.

B : Attaque grasse. Beau volume. Amers nobles sur tannicité fine… Amers quand même persistants.

Très bonne longueur cacaoté. Grande persistance. Seules une discrète verdeur et chaleur finale viennent ternir le plaisir.

Beau vin moderne.

Note : Très bien +

Nombre de points : 7

Prix moyen : 48 euros

 

RPF


Quatrième vin

Aloxe-Corton 1° cru Les Valozières 2003

Denis Charpentier (Achat de négociant à Roux Père et Fils)

R : Robe de très grande densité. Très discrète turbidité. Evolution toute débutante.

N : Peu bavard, aromatiquement chaud et un peu pauvre. « Bourgeonneux » (cassis).

B : Rond, une sphère de tannicité tapissante et enveloppante présente de bout en bout. Très, trés grand volume. Persistance aromatique sur les fruits très mûr. Très bonne longueur. Grande matière, grande maturité.

Note : Très bien +

Nombre de points : 3

Prix moyen : ? offert à l’association

 

DC


Cinquième vin

Aloxe-Corton 1° cru Les Chaillots 2001

Louis Latour

R : Très claire, faible intensité colorante. Evolution nette.

N : Très éthéré, réglisse, cachou, bois brûlé.

B : Volume intéressant et homogène dès l’attaque mais sur un habillage de tannins en filigrane à peine perceptibles, « aériens » ?.

Finale et persistance moyenne, discrète mais assez longue. Un style.

Note : Bien

Nombre de points : 1

Prix moyen : 29.99 euros

 

Sixième vin

Corton Grand cru Clos du Roy 2000

Domaine de La Pousse d’Or

R : Très belle intensité, début d’évolution.

N :Nez de vin à maturité épanoui évoluant sur la prune dente, la réglisse, des notes de torréfaction.

B : Grande douceur en attaque avec perception sucrée. Beau volume, tannins polis, acidité traçante. Finale un peu chaude. Belle rémanence.

Vin gourmand et mûr.

Beau vin pour le millésime.

Note : Très bien ++

Nombre de points : 8

Prix moyen : 61 euros

 

PO


Septième vin

Corton Grand cru Les Maréchaudes 1995 

Domaine Chandon de Briailles

R : A été dense. Est patinée, très nette évolution.

N : Grand nez d’herboristerie mêlant herbes sèches et bouquet fané avec une évolution à l’aération étrangement fruitée. Notes de fumée, suie, cuir chaud puis mentholées.

B : Beau volume et tannicité très fine dès l’attaque. Pointe de chaleur. Acidité marquée. Manque un peu de corps pour l’excellence.

Un très grand vin aromatique.

Note : Très bien++

Nombre de points : 8

Prix moyen : 75 euros

 

CDB


Conclusion :

 

Chaque dégustateur présent avait donc trois points à attribuer à ses vins préférés.

Le « classement » de ce soir est donc :

1° ex æquo : 8 points

   Corton Grand cru Clos du Roy 2000

Domaine de La Pousse d’Or

   Corton Grand cru Les Maréchaudes 1995

Domaine Chandon de Briailles

Troisième :7 points

   Corton grand cru Pougets 2006

Rapet Père et Fils

Quatrième :4 points

   Pernand-Vergelesse 1° cru Sous frétille Blanc 2008

Domaine Rapet Père et Fils

Cinquième : 3 points

   Aloxe-Corton 1° cru Les Valozières 2003

Denis Charpentier (Achat de négociant à Roux Père et Fils)

Sixième : 1 points

   Aloxe-Corton 1° cru Les Chaillots 2001

Louis Latour

Septième : Aucun suffrage

   Ladoix 1° cru Le Bois Roussot 2006

Capitain-Gagnerot

 

Deux traits marquant de la dégustation de ce soir mérite d’être signalés :

         Le haut niveau qualitatif absolu et plaisir de la dégustation,

         Le caractère « solaire », un peu chaud de nombreux vins même dans des millésimes peu favorables à une maturité aboutie. Ce caractère donne des vins très séduisants pour lesquels cependant certains dégustateurs ont déploré une perte de finesse aromatique.

Est ce une caractéristique de la colline de corton et comment cela peut il évoluer avec le réchauffement climatique ?

A déguster avec attention dans les années à venir.

Merci à Philippe pour l’organisation de la dégustation et à Samuel Loussouarn pour les photos.

 

 

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Compte-rendu : séance vins de Saxe

Un immense merci à la princesse Alexandra zur Lippe et au Prince Georg Zur Lippe du Schloß Proschwitz qui nous ont fait l’honneur de leur présence à Vertivin. L’exposé du Prince a ravi l’assistance qui est prête à passer commande dès qu’on pourra avoir les tarifs 🙂.

 

Sachsen, Schloß Proschwitz, Sekt, Pinot noir rosé 2008

Nez précis et fruité. Bouche très élégante bonne crémosité ; bulle très fine. Bien ++/Très Bien

 

Sachsen, Frédéric Fourré Grauburgunder 2009

Nez fruité et floral, expressif, bouche assez tapissante sucre bien fondu. Bien ++

 

Sachsen, Schloß Proschwitz, Weissburgunder, Großes Gewächs 2008

Moyennement expressif, légèrement vanillé, frais au nez. Attaque dense, bel amer, vif et ciselé. Rétro-olfaction parfumée. Très Bien +

 

Sachsen Klaus Zimmerling, Riesling R, Pillnitzer Königlicher Weinberg 2008

Citron très mur, citron confit, balsamique, mellifère. Un Riesling très mur marqué par des touches de miel en rétro-olfaction. Original. Très Bien

 

Sachsen, Weinbau Martin Schwarz, Riesling & Traminer 2009

Nez très floral, poudre de riz, rose, santal. Amer marqué bouche ronde. Plus intéressant pour son nez que pour sa bouche. Bien

 

Sachsen, Vincenz Richter, Meißner Spaargebirge, Schieler 2010

Nez de grenadine, assez amylique. Convenablement gras. Moyen+

 

Schloß Proschwitz Spätburgunder 2008

Nez empyreumatique assez torréfié. Densité en bouche très inédite, vraisemblablement permise par la saignée qui a permis de faire le sekt par lequel nous avons débuté. Bouche enrobée, très gourmande, un raisin récolté bien mur. finale légèrement chaude. Bien++

 

 

Le blog de Vertivin a tendance à boguer ces derniers temps… selon le navigateur dont vous disposez… J’espère que la situation se stabilisera sans avoir necessairement recours à IE8.

 

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