Marc Ollivier, qui a créé le domaine de la Pépiere en 184, est venu nous parler de son domaine et de ses vins.
Avec 40 ha, 10 cuvées dont 4 crus communaux, La Pépière est un beau porte étendard du Muscadet. On a pu le constater avec les 4 cuvées dégustées lors de cette soirée.
Christophe François, chef des Chants d’Avril qu’on ne présente plus au sein de Vertin, très inspiré par les vins qu’il avait préalablement dégustés et choisis grâce à Gwenaelle Croix, a frappé fort avec des accords de haute volée !
Muscadet sur Lie 2017
Mise en bouche soupe potimarron, huile de sésame, sarrasin
Les 2 produits ne discutent pas vraiment, ils sont chacun dans leur coin.
Bel équilibre pour ce Muscadet, construit sur l’acidité, vendangé à la main malgré un tarif de 5/7€ (imaginez, il faut une armée 50 à 60 vendangeurs pour gérer 40 ha…)
Les Gras Moutons 2008 (gneiss)
Pâté en croûte, radis divers sur purée de betterave.
Le vin est encore gaillard et frais.
Au contact du pâté en bouche, il devient rond. Le foie gras se mêle au gras du vin. La fin de bouche joue avec l’acidité du vin et des légumes.
Le plat est splendide, le vin est de haute volée, l’accord est parfait !
Les Briords 2010 (Granit de Chateau Thebaud)
Pintade au chou-fleur, haddock, ananas, gingembre
On quitte le vin de texture pour un vin d’arômes. La complexité du vin répond à la complexité du plat et inversement. Des notes fumées, des notes exotiques… il y en autant dans le vin que dans le plat.
Dilemme… pour prêt de la moitié des 29 personnes présentes, on tient là le meilleur accord mets – vin.
Si je compte bien cela fait 2 accords parfaits non ?
Eden 2004
Dessert choux citron combava, meringue, mandarine, clémentine, glace à la mention (de mémoire)
Pas facile de placer un Muscadet sur un dessert…
Et quel superbe dessert !
Mais certains arômes (sur-puissants) finissent par manger le vin.
C’est après le dessert et après avoir bu de l’eau, qu’on a pu revenir sereinement sur ce beau vin…
Merci Marc, merci Christophe, très beau moment !