Dégustation séance Vertivinus du jeudi 27 septembre

Sur le thème : “Exercices de reconnaissance des vins rouges”, voici commentaires de Romain sur les vins qui ont été dégustés .

Beaujolais – Julienas, Domaine Coquard 2005 (5,50€  – Foire aux Vins Auchan)
Premier nez évoquant le fruit rouge et la fleur, fraise, groseille et rose, quelques notes épicées. La bouche est ronde, pas très concentrée et dans la lignée du premier nez, elle se termine sur une finale de réglisse et de sureau avec un pointe acidulée. Un vin sympathique, encore jeune mais qui manque de puissance.
 
Argentine – Valle de Uco, Vuelo de Condor Malbec 2004. (8,90€ – Cave Orée des Vigne Vertou)
Premier nez intense, assez typique des vins du nouveau monde avec des odeurs balsamiques et d’eucalyptus, des notes poivrée et vanillées apparaissent au cours de l’aération. En bouche les tannins se distinguent par leur coté arrondis le tout encadré par une acidité assez tranchante voir même inattendue. Des arômes de coco et de bois (chêne américain ?) assez présents. La finale est ronde et assez longue. Un vin bien fait, typique des vinifications modernes.
 
Bourgogne – Auxey-Duresses, Domaine Prunier-Damy 2005. (9,95€ – FAV Carrefour)
Le nez débute sur des notes assez austères d’humus et de sous-bois avec un coté légèrement animal (cuir) avant de se poursuivre sur des variations vanillées et empyreumatiques. Ce Bourgogne surprend ensuite par une bouche d’un tout autre style, bien plus florale avec une structure tannique incisive mais élégante et une rétro-olfaction tout en fruits rouges. Un potentiel intéressant mais le nez reste austère, ce vin a probablement besoin d’un peu de temps.
 
Rhône – Saint Joseph, Chapoutier, cuvée Deschants 2005. (14,50€ – FAV Auchan)
Le premier nez est marqué par une syrah assez concentrée, réductive et jeune : note de venaison. Une légère aération révèle des odeurs de guigne avec un coté boisé et quelque peu terreux. La bouche est précise, vineuse, avec des notes de torréfaction, l’alcool semble un peu excessif, ainsi que le bois (mais le vin est encore jeune). Les tannins demandent à s’affiner.
 
Bordeaux – Saint Estephe, Château Clauzet. 2001 (cru Bourgeois). – (22,50€ – Détours et Saveurs – Nantes)
La robe et le nez nous orientent de suite sur un vin à maturité, le nez montre des nuances de cerises confites, de mûres, réglisse. En bouche une belle rondeur encadre un tannin persistant mais élégant soutenu par une pointe d’acidité, finale sur le noyau de cerise et le pruneau. Jolie bouteille.
 
Argentine – Mendoza, Clos de Los Siete 2006. (12,95€ – Toutes les foires aux vins… ou quasi)
Le premier nez, animal évolue vite vers des notes de mûres et de fruits noirs. Particulièrement chaud en bouche, le vin se caractérise par des tannins présents mais notablement domptés par la vinification. Le finale est gourmande et marquée par un peu de bois, une bouteille séduisante.
 
Beaujolais – Julienas, Domaine Granger 2005. (8,75€ – Cave de l’Inattendu Vertou)
Un second Julienas, avec un premier nez très agréable et complexe sur des nuances de fruits rouges et noirs, fraise, cassis et myrtille puis florale avec des odeurs évoquant le muguet. La bouche se montre tendre, fraîche et mentholée avec des tannins arrondis et une jolie longueur.
Une bouteille pleine de fruit, très précise et très belle.
 
Bourgogne – Chorey Les Beaune, Domaine Martin-Dufour 2001. (15,20€ – Détours et Saveurs – Nantes)
Vin totalement madérisé, bouteille non dégustée (défaut de conservation ?).
 
Bordeaux – Pauillac, Château Pontet-Canet 2001 (5e Cru classé) – (29,90€ – FAV Intermarché)
Une jolie robe légèrement brique, le premier nez révèle une jolie complexité sur des variations de pruneaux, merisier et cire d’abeille. La bouche nous gratifie d’arômes de cerises confites, d’humus, de pruneaux avec une finale empyreumatique. Les tannins sont superbement fondus, tranchant et précis. Une très belle bouteille.
 
Rhône – Cornas, Domaine Paris 2005. Granit 30 (18€ – FAV Auchan)
Le premier nez est franchement marqué par la Syrah, très intense mais aussi austère avec un coté métallique. La bouche se distingue par une très grande richesse et un tannin omniprésent, la finale laisse entrevoir un fruit prometteur avec des arômes de cassis et de myrtilles très concentrés. Une bouteille bien trop jeune mais qui présente indéniablement un gros potentiel, nous prenons rendez-vous dans 10 ans.

 

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