Aussitôt bu, aussitôt sur la toile, voici la séance Irancy chez Vertivingstone du 18 mars.
Chapitre 1 : ça a quel goût le césar d’abord ?
Domaine Sorin Coquard, Bourgogne, César, 2005
Assez peu aromatique, poussière, sensations boisées, amande amère. Attaque assez enrobée, Bouche tannique assez puissante. Acidité très marquée. Court. Moyen +
Quand on voit l’acidité présente sur un millésime assez solaire comme 2005…Ce premier essai permet de comprendre que finalement le premier souci du César cela semble être l’acquisition d’un niveau de maturité convenable.
Chapitre 2 : La série d’Irancy
Serge Bienvenue Irancy, « Les Mazelots » 2007
Nez de griotte macérée, bouche simple, léger tanin, acidité marquée et dissociée du vin. Moyen +
Clotilde Davenne, Irancy, 2006
Très aromatique, très floral, presque entêtant (lys) (un peu animal sur ma droite). Bouche mieux structurée que les précédents, légèrement perlant (léger gaz carbonique résiduel… d’où le côté aromatique) tanins assez fermes, l’acidité rallonge, tend des arômes de griotte. Bien +
Domaine Colinot, Irancy, Côte du Moutier 2006
Très coloré, moyennement aromatique, sensation de vin un peu fermé, dense, arômes de bois brulé, floral. Belle attaque fruitée. Tanin intense, trame serrée, persistant. Bien ++ /à revoir
Domaine Verret, Irancy, Palotte 2006
Nez à la fois boisé (vanille) et fruité. En bouche un joli fruit, assez dense, rond, (un peu de SR peut-être… à moins que ce ne soit simplement l’impression de sucrosité du fût). Le moelleux transforme l’acidité en « acidulé » de bonbon. Pas désagréable, Assez long. Bien ++/Très Bien
Eric Darles, Irancy, Boudardes 2004
Millésime ô combien délicat… et cela n’a pas raté. Poivron, terre, végétal, bouche dissociée, maigre… Au milieu d’autres millésimes ça ne passe pas. Il faudra regoûter la production du vigneron sur un millésime plus favorable.
Domaine Félix, Irancy Cuvée Saint Féréol 2005
Forte odeur de géranium, bouche simple, alcool, tanin vert. Et sur un millésime plutôt clément… Très médiocre. Et je prie mes adhérents de m’excuser de ce genre de sélection qui ne se reproduira plus car j’ai rayé les cavistes qui me l’avaient conseillé de mes listes.
William Charriat, Irancy 2005
Peu aromatique, légère sucrosité, petit tanin, acidité assez marquée, rétro olfaction de cerise. Convenable. Bien
William Charriat, Irancy, Mouroux, 2005
Un peu floral (animal encore sur ma droite). Bouche assez concentrée, tanin affirmé, très longue fin de bouche sur des notes très prononcées de cerise confite, rétro sur des notes de noyau de cerise. Très Bien.
William Charriat, Irancy, Palotte, 2005
Nez gourmand très aromatique de kirsch et autres guignolet. Bouche franche, croquante, gourmande, acidulée. Finale longue et rétro très persistante. Délicieux. Très Bien ++
A la question : « Béh… pourquoi il n’y a pas Goisot et Richoux dans la série ? »… je répondrai… parce que !