Belle robe jaune paille. Le premier nez sent le chamallow (fermentation malolactique?) puis, à l’aération le vin déploit de subtils arômes grillés et des senteurs de rose qui nous font penser à un demi-sec. La bouche est assez fluette et la finale un peu trop astringeante. Assez bien. Premier pirate de la soirée.
Riesling Clément Weck cuvée prestige 2004.
Belle robe jaune paille. Le premier nez est assez herbacé puis le vin développe d’intenses arômes de fruits exotiques, de litchi. Vin très complexe qui pétrole à l’aération. En bouche, l’attaque est franche sur des notes miellées et elle s’exprime à la fois en largeur et en longueur; très belle tension. La finale est très longue. Excellent et coup de coeur de l’assemblée.
Entre-deux-Mers cuvée hortense 2007.
Robe pâle aux reflets verts. Le nez est masqué par l’élevage (notes boisées, grillées). L’attaque est dense et la finale assez longue mais le vin est déséquilibré par une acidité trop marquée. Moyen.
Collioure blanc domaine du mas blanc 2007.
Robe jaune paille. Le nez est masqué par l’élevage. Seul des notes de pommes cuites sont perceptibles (un vin bio?). L’attaque est dense mais le vin est très marqué par l’acidité et la finale est un peu trop alcooleuse à mon goût. Moyen.
Alsace Gérard Neumeyer vin de la tulipe 2004.
Robe pâle aux reflets verts. Le nez développe des arômes de rose, de litchi et de fruits exotiques (on dirait le riesling de Weck mais en moins complexe). La bouche est dense mais l’acidité est un peu trop marquée en finale. Assez bien.
Vin de table de France Cabrol cuvée 2007, claude et Michel Carayol.
Robe jaune paille. Le nez est marqué par des arômes éthèrés avant de laisser place à quelques notes de fruits jaunes à l’aération. La bouche est dominée par l’élevage et l’alcool ce qui donne un vin un peu lourd, peu digeste. Moyen.
Muscadet Sèvre et Maine sur Lie 1987 Michel Luneau et fils.
Belle robe jaune paille avec un disque bien plus clair sur le bord ce qui nous met sur la piste d’un vin d’un certain âge. Le nez est intense et complexe sur des arômes de cire d’abeille et de fruits exotiques. Les senteurs pétrolées sont envoutantes. En bouche le vin est un peu décevant compte tenu de ce que laissait présager le nez. Si l’attaque est franche, la finale est très/trop marquée par l’acidité. Bien.
A suivre, les rouges….