Encore un très joli compte-rendu de Romain sur la dégustation de Chambolle Musigny du jeudi 17 janvier 2008. A côté mes comptes-rendus font vraiment pitoyables… Bah ; j’ai toute la vie pour m’améliorer.
Mesdames messieurs, décolage immédiat pour Chambolle-Musigny :
Mesdames messieurs, décolage immédiat pour Chambolle-Musigny :
Chambolle Musigny
Frédéric Magnien – Vieilles Vignes 2004 – (19,90€ – FAV Carrefour)
L’attaque du premier nez est intense avec des arômes de sous bois, cèdre, et surtout de fruits rouges très frais (fraises écrasées, cerises) et grillé, une complexité intéressante, En bouche, l’attaque est ample et franchement sur le fruit avec une d’acidité marquée, la finale sur le fruit est toutefois un peu courte avec une pointe végétale, la belle acidité manquant un peu de soutien. La bouche reste tout de même en retrait comparé une nez agréablement complexe bien qu’il manque un peu de structure.
Chambolle Musigny
Dominique Laurent Vieille Vignes 2000, – (24,75€ – Leclerc Océane Rezé)
Le premier nez est de suite plus austère, on sent une volonté plus « old school » avec des varations animale, cuir, sous bois et pruneau puis humus avec des teintes florales, Le vin a clairement plus d’évolution,
La bouche tout en franchise avec quelques notes plus orientée venaison, prune et mure fraîches, on remarque une pointe de volatile et un bois pregnant, La finale s’affirme sur le cuir, l’humus et le pruneau avec une acidité vive et une chaleur certaine. Un vin qui suscite la discussion. Une vraie complexité en bouche mais une vinosité et un bois qui partage.
Chambolle Musigny 1er Cru
Roux Père et Fils (pour le négociant de Cognac Charpentier)
1er Cru les Charmes 2003 (Don)
Le premier nez s’avère assez fermé, quelques pointes de réduction qui s’ouvrent sur des notes animale, puis guigne et des arômes de torréfaction. Beaucoup de chaleur (alcool). La bouche est très ample et vineuse, sans doute un peu trop chaude, avec des arômes de mûres confites, de venaison et une finale florale sympathique. Ce vin nous paraît plus moderne avec la recherche d’un réel velouté en bouche bien que la finale demeure légèrement tannique, on souhaiterait plus d’acidité et moins d’alcool, mais l’équilibre reste intéressant.
Chambolle Musigny 1er Cru
Geantet et Pansiot 1er Cru 2001, (38,50€ – FAV Cave de Quevily – Leclerc Quimper)
Nous n’avions pas encore vraiment eu ces arômes de violettes et de griottes souvent caractéristique des pinots noirs, voilà qui est chose faite avec cette cuvée. Au nez, l’attaque est particulièrement expressive sur des notes de violettes typiques, de sous bois, cerises griottes et d’humus. La bouche nous paraît ciselée, particulièrement fraîche alors que l’on retrouve ces teintes de violettes, cassis mûres qui nous parviennent « par vague » avec une texture très veloutée. Un vin très « pinot noir » finalement, la finale s’allonge avec des notes d’amande et toujours la violette omniprésente qui n’empêche pas une très belle complexité.
Chambolle Musigny 1er cru
Taupenot et Merme
La Combe d’Orveau 1er Cru 2001. (42€ – FAV Cave de Quevily – Leclerc Quimper)
Le nez s’avère immédiatement puissant avec des notes de violettes, buis, rose, cuir qui s’ouvrent ensuite sur des variations d’humus et de trompettes de la mort, le bois semble aussi bien présent.
Le nez s’avère immédiatement puissant avec des notes de violettes, buis, rose, cuir qui s’ouvrent ensuite sur des variations d’humus et de trompettes de la mort, le bois semble aussi bien présent.
La bouche, légèrement teintée par la volatile semble plus austère dominée, dans un premier temps, par des arômes de venaison, puis de violette et torréfaction. La structure tannique est assez dominante, mais ne dissimule pas une matière particulièrement puissante, avec beaucoup de longueur pour nous offrir une finale assez styptique soutenu par une acidité pointue agréable. Finalement un vin qui divise de nouveau, le bois s’avère encore marqué et il y a sans aucun doute une importante extraction mais un équilibre et une longueur très intéressants. Cela abouti à un vin encore jeune malgré ces 6 ans, plus « dur à percer » mais qu’on l’on souhaite ardamment remettre sous nos papilles d’ici quelques années.
Bonnes Mares Grand Cru
Nicolas Potel Bonnes Mares 2002 (69€ port compris – Ebay)
Une belle complexité qui s’affirme dès le premier nez avec des notes de guigne, violette, guimauve. L’aération nous emmène ensuite vers des arômes plus puissants et suaves comme des notes de torréfaction, de fruits rouges confits et de cacao, une pointe florale (chèvrefeuille) persiste toujours et maintient un bel équilibre.
La bouche s’avère dans le même esprit, franche dès l’attaque, ronde et charnelle, on y retrouve nos pointes de guigne, cassis confituré, violette et même des notes balsamiques dénotant un bois bien maitrisé. La bouche est magnifique de longueur avec une acidité et un tannin tranchant, tout en élégance qui soutiennent parfaitement des expressions de violette, de buis et une finale remarquable sur la fleur et l’écorce d’orange. Un vin plein, franc, volupteux et délicat.