Voici un compte-rendu de dégustation de jeudi 14 décembre sur la soirée bulles.
Vin de table, Domaine de Montrieux (Emile Heredia), Boisson Rouge (Gamay en méthode artisanale) : Vin ayant recommencé une fermentation en bouteille, nez poussiéreux (réduction), bouche équilibrée, forte amertume. (Problème qui semble assez fréquent si on en croit d’autres dégustateurs http://www.chateauloisel.com/vin/loire/montrieux.htm)
Crémant d’Alsace Domaine Rieflé (Détours et Saveurs Nantes) : nez empyreumatique, vanillé (une partie de vinification en fût ?), fruité, bulles fines ; faible effervescence ; belle longueur en bouche.
Clairette de Die, Didier Cornillon Tradition, (Cave de l’inattendu 7.50 euros) : nez exubérant (flatteur) de Muscat (raisins confits…), bouche sucrée, peu complexe, extrêmement mousseux presque gênant. Une indicible impression de «Champomy».
Champagne, Veuve Doussot, Brut, Grande Cuvée : (transition très acide après la clairette) Vif, grosses bulles, moins long que le crémant.
Champagne Larmandier Bernier (achat à la propriété) : Ethanal, vin oxydé.
Vouvray Christian Chaussard non dosé, 1989 : robe dorée, Nez complexe et très typé, minéral, thym, herbes aromatiques, cire, pétrole, myrrhe évoluant sur du tilleul et la feuille de noix. Bulle discrète qui s’efface au fur et à mesure. Bouche vive car non dosé et non dégorgé. L’absence de dosage ne laisse pas indifférent .
Champagne Veuve Cliquot Ponsardin millésimé 1999 (Caves du Beffroi Nantes 41 euros) : Pinot noir dominant, très vineux, légèrement oxydatif, belle longueur.